Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Crise systémique - Page 17

  • Les gens bien quelque part

    Il y a une opposition de plus en plus franche entre les gens qui sont bien partout et considèrent les états nations comme des start up qu’on doit regrouper en grands groupes avec open space communs à tous, et les gens bien quelque part qui ont un attachement charnel à leurs terres, leurs paysages, leurs traditions.

    Les gens bien partout ont de l’argent et veulent des services à moindre coûts partout et œuvrent pour une politique migratoire folle pour faire baisser les prix de production et avoir des « esclaves » bon marché qu’ils mettent en concurrence avec les gens bien quelque part.

    C’est un combat entre technocratie et démocratie.
    Le peuple est rance, il a la lèpre, il vote mal, il faut le rééduquer ou le diaboliser et s’il vote mal, il faut revoter à sa place via un parlement félon qui ne représente plus ce peuple en raison des mécanismes électoraux et les découpages représentatifs.

    Pour ces technocrates, nous sommes de la matière organique indifférenciée et peu importe que d’un point de vue anthropologique, nous puissions être porteurs d’une civilisation, d’une culture.

    Si le hijab et le halal vendent bien, il faut donc favoriser l’immigration musulmane puisque c’est un marché porteur.
    Dans le même temps, on s’arrange pour tuer socialement quiconque ose critiquer les dogmes liberticides de l’islam.
    Et on s’arrange pour faire du lobbying au niveau européen pour faire évoluer les programmes scolaires afin qu’ils présentent l’islam, non pas d’un point de vue historico critique, mais d’un point de vue apologétique dans le cadre d’un haut partenariat a l’ONU avec l’alliance des civilisations, Think Thank pro islamiste maquillé en fondation favorable à des échanges culturels...

    David Duquesne

    Pour un DRH, un people, c'est juste +1 dans une colonne. Le reste, il s'en fout, ce n'est pas pour lui.

    Fritz Helmut Dabber

    La Grande Bretagne qu’on présente comme un pays multiculturaliste ne l’a jamais été durant toute son histoire, c’est une politique du fait accompli qui s’est mise en place à partir de 1948, au moment des indépendances de ses colonies.

    Entre le dixième siècle et 1948, il n’y eut que deux vagues d’apports migratoires importantes.
    Des normands restés sur l’île suite aux attaques incessantes des vikings.
    Et les huguenots français qui fuirent la France au quinzième siècle, qui étaient au nombre de 20 000 et mirent deux siècles à s’intégrer malgré la proximité culturelle et religieuse.

    Depuis 1948, l’immigration augmente de façon exponentielle et c’est chaque année, l’équivalent d’une ville de Liverpool qu’il faut accueillir.
    Aujourd’hui les personnes d’origine insulaire sont devenus minoritaires à Londres.
    Les blancs ne représentent que 44% de la population londonienne.
    De mémoire sur 43 comtés londoniens, 33 voient les blancs minoritaires.
    Cela aboutit à l’élection d’un maire musulman ayant défendu des terroristes et islamistes en tant qu’avocat.
    Cela change la nature de la société londonienne avec un record des attaques criminelles, notamment les attaques au couteau et au jet d’acide.
    On peut maintenant assister au spectacle surréaliste de milliers de musulmans qui prient au pied de Big Ben et appellent à tuer les mécréants, à faire le djihâd.

    J’ai rencontré des hauts fonctionnaires français et sur l’immigration, ils ont en privé donné des chiffres qui interpellent.
    25% des français sont issus de l’immigration dite de regroupement familial.
    En 2017, nous avons délivré 270 000 titres de séjour, 40 000 titres de réfugiés politiques, et entre 30 000 et 80 000 clandestins sont entrés en France.

    Les trois quart des personnes entrées en France sont des extra européens, subsahariens et nord africains.

    Certains vous parleront de solde migratoire et avanceront les 100 000 qui quittent la France, ce sont essentiellement des personnes d’origine européenne.

    On assiste véritablement à un remplacement de populations avec ce que cela suppose de normes socioculturelles importées qui prennent le dessus sur les normes habituelles.
    Dans ce phénomène massif, il est vain de parler d’intégration puisque celle ci ne peut fonctionner que par imprégnation culturelle.
    L’imprégnation ne peut être efficace que par une majorité culturelle historique qui donne l’exemple.
    Les comportements tribaux et claniques des immigrés et de beaucoup de leurs descendants sont une fin de non recevoir à notre culture et nos normes.

    L’école ne peut agir qu’à la marge et cela devient impossible dans les 600 quartiers où la majorité culturelle est « exotique », ce sont les autochtones qui s’adaptent à la nouvelle culture.

    Cela a des conséquences dramatiques sur l’évolution de notre pays en matière d’égalité hommes femmes, liberté de conscience, rapport à l’altérité (les juifs quittent certains quartiers, mais avant cela les femmes ont été livrées à des comportements prédateurs et aux islamistes, des français de souche ont fuit ces quartiers car subissaient l’exotisme que les donneurs de leçons, les gens biens ne vivaient pas).

    Ensuite on aura beau créer des associations laïques pour être les perroquets d’une loi de 1905 censée tout régler, les petits musulmans de 2018 ne sont pas les petits cathos de 1905.

    Il y a une rupture culturelle, religieuse, historique et géographique.

    David Duquesne

    Si chacun fait suivre ce texte à dix personnes, en dix jours, toute la France ou presque est au courant.

    Fritz Helmut Dabber

    C’est parti …on partage !

    Francis-claude Neri

    21 08 18

  • Effondrement 2030

    L’effondrement, c’est la convergence de toutes les crises : climatiques, écologiques, bio-géophysiques, économiques…

    « C’est le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».

    Dès 1972, le rapport Meadows intitulé The Limits To Growth, rédigé par des chercheurs du MIT pour le Club de Rome, alertait déjà sur les dangers d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. Le rapport prévoyait l’effondrement pour 2030. Dans une dizaine d’années, donc.

    L’effondrement ne prend pas la même forme selon les pays, il recoupe plusieurs réalités différentes. « C’est un enchaînement de catastrophes qu’on ne peut plus arrêter et qui a des conséquences irréversibles sur la société

    On ne peut pas savoir ce qui le déclenchera : un krach boursier, une catastrophe naturelle, l’effondrement de la biodiversité… « Ce qu’on peut affirmer, c’est que toutes ces crises sont interconnectées et qu’elles peuvent, comme un effet de domino, se déclencher les unes les autres »

    Il faut imaginer une vie où il n’y a plus rien dans les distributeurs automatiques, où l’essence est rationnée, où l’eau potable n’arrive pas souvent, où il y a de grandes sécheresses et de grandes inondations.

    Il faut se préparer à vivre ces tempêtes.

    Laure Beaudonnet

    Publié le 06/08/18

    Oui, il faut se préparer à vivre ces tempêtes. Avoir une approche systémique des évènements : S'élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre,  situer pour mieux agir.
    Oui le processus est enclenché et il semble irréversible, mais les prospectivistes se trompent souvent. La réalité c’est qu’il existe des périodes de « destruction créatrices ». Nous sommes en train d’en vivre une. On ne peut pas l’arrêter, on ne peut pas reculer. Tout ce que nous pouvons faire, sur le plan individuel et de groupe, c’est comprendre ce qui se passe, puis nous positionner pour nous protéger ainsi que les nôtres.

    06 08 18

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Approche systémique

    J’avais, hier au soir, invité trois amis ( infogroupe 68 ) à un barbecue pour discuter d’organisation en vue des prochaines élections européennes.
    L’un d’eux un « notable » Colmarien opérant en toute discrétion, et n’intervenant jamais en conséquence sur ma page et le groupe, me fit part de son étonnement devant mon refus d’accepter en particulier sur le groupe des « Systémiciens pour la liberté » des musulmans alors que j’y recevais des Juifs.
    Enfin il ne comprenait pas pourquoi dans le conflit israélo-palestinien je n’étais pas neutre et prenait systématiquement partie pour les Israéliens …

    Pour lui un Systémicien ne pouvait prendre partie pour un camp ou un autre…

    J’ai du sortir mon tableau de papier car il eut la malignité lui, de sortir une de mes expressions favorite : « Le jugement négatif EST le sommet de la conscience » qu’il interprétait comme une absence de jugement …ce qui n’est pas le cas … au contraire.

    C’est à ce moment là que mon épouse est allée se coucher !

    Les « idées » systémiques contenues implicitement dans nos projets sont presque plus importantes que ces projets eux-mêmes et ce serait folie de les sacrifier sur l'autel du pragmatisme.

    Je vais donc essayer d’être simple car nous sommes là au cœur de la question et c’est elle qui va déterminer NOTRE avenir.  Il faut donc que chacun d’entre nous appréhende correctement la spécificité, la  portée de ces manières de penser si nous voulons survivre en tant que « système occidental »

    C’est  Ludwig Von BERTALANFFY qui fit les premiers travaux sur ce thème en 1925. Comme biologiste et psychologue, il cherchait à construire une théorie générale qui permette d’aborder les êtres vivants en tant que systèmes.

    Sa théorie générale des systèmes regroupe les principes théoriques généraux qui permettent de décrire et comprendre le fonctionnement des systèmes ou des sous-systèmes, quels qu’ils soient.

    Sur le plan de la physique cela « tient » mais on ne peut comprendre un organisme vivant en étudiant séparément chacun de ses « composants ». Il faut au contraire insister sur les interactions entre ses différentes parties, son organisation, ses échanges avec son environnement, etc.

    Des chercheurs élaborèrent ensuite la notion d’information et de feed back (information retour) à l’occasion de la mise au point de machines équipées de dispositifs de contrôle de l’exécution de la tâche.
    La dimension « appliquée » de ces disciplines, plus marquées par les ingénieurs que par les théoriciens, va aussi de pair avec un accent sur l’action et sur le but de ces systèmes, construits par l’homme.

    On ajoutera la modélisation des systèmes qui atteint aujourd’hui des niveaux de sophistications très élaborés par le recours aux ordinateurs et à leur puissance de travail.

     Qu’est qu’un système tout d’abord ? Joël de Rosnay  Président de la cité des sciences définit un système en ces termes :

    «Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d'un but»[1]

    • Un être humain est un système : 
    • il est organisé en fonction d’un but : maintenir sa structure (rester vivant)
    • il est en interaction dynamique en particulier avec les autres êtres humains       

    L’expression « interactions dynamiques » et « maintenir sa structure (y compris morale, culturelle ou cultuelle …économique, sociale etc. )  nous met sur le chemin des interactions entre Israéliens et Palestiniens ou plus généralement entre Juifs, Musulmans, Chrétiens Agnostiques, Athées, Libres penseurs etc. et nous fait comprendre que ces interactions peuvent ne pas être de tout repos et que nous devons les réguler et les contrôler.

    Réguler et contrôler QUOI ? Ben les interactions de « cause et effet » et donc les « rétroactions ».

    Ex :  Événement 1) Cause, un Musulman dit à un Juif «  Sale Juif »
            Événement 2) Effet, le Juif répond (rétroaction) « Sale Arabe
            Événement 3) Un individu « neutre » dit « Sales cons » faites la paix !
            Événement 4) Un autre s’exclame « Allah Akbar ! »

            ETC .

    Et on est parti pour ce qu’on appelle « une boucle de rétroactions » le système  (l’ensemble d’éléments en interactions dynamique) va s’emballer, les rétroactions vont devenir de plus en plus violentes et il va exploser…
    Pour réduire la pression il faut « ouvrir la boucle » c’est cela qu’un systémicien entend par « action » (jugement négatif) et c’est bien le sommet de la conscience …si on juge positivement on accélère la réaction et c’est mauvais de mauvais !

    Mais dans un cas comme dans l’autre (neutre, pour, contre) personne n’écoute plus personne, chacun reste DÉTERMINÉ par ses certitudes …il ne reste donc plus qu’à poser un thermostat sur le système …un régulateur qui se déclenche automatiquement pour ouvrir la boucle et empêcher les « acteurs » de faire sauter le système en s’étripant joyeusement.

    L’ONU était faite pour çà …c’est raté …et c’est le moins que l’on puisse dire …je crains fort qu’il nous faille CHOISIR. Nous ne pouvons plus rester neutres.

    Un systémicien doit savoir le faire.  Pour ma part, je me positionne CONTRE la « Triplice », c’est à dire un certain islam des ténèbres, une certaine gauche multiculturaliste et « en même temps » chrétienne qui tend l’autre joue, et bien entendu un certain « libéralisme » prédateur et oligarchique qui « suicide » la planète et ses habitants.


    Les trois sont objectivement en cohérence. Bref ils sont en « approche systémique » ils se renforcent l’un par l’autre …nous serions stupides de ne pas en faire autant !      

    Francis-claude Neri
    23 06 18

     

    [1] De ROSNAY Joël, (1975),

    Le Macroscope, vers une vision globale, Seuil, points, Paris. p.93