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Identité mémoire culture - Page 6

  • Une vue unitaire du monde occidental

    Quand il y a invasion et submersion d’une civilisation par une autre, on appelle cela une colonisation.
    L’Afrique et en particulier le monde arabo-musulman vont-ils « coloniser » le monde occidental et pour ce qui nous concerne, la France en particulier ?
    Pourquoi et comment y résister ?
    Pour et par un recours spirituel et identitaire de l’Europe. En redonnant du sens !
    Si les églises se vident, ce n’est pas parce que l’homme a perdu le sens du sacré, c’est parce que l’Européen se sent mal à l’aise vis-à-vis de ces religions qui ne répondent plus à leurs sensibilités multiples et ne lui donnent plus sens.
    Plus les populations sont évoluées, plus on constate leur rejet de l’approche monothéiste avec un Dieu responsable de ce qui est bon, mais jamais du mal et de la souffrance et devant qui il convient de se prosterner.
    Alors une identité, une culture, une mémoire gréco-romaine, judéo-chrétienne, matinée des lumières peut-elle redonner du sens aux européens face à une masse islamiste « remplaciste » dans une « Reconquista » comme on l’a dit de l’Espagne lors du reflux des Arabes ?
    Il ne s’agirait pas d’une guerre des religions, les Européens doivent simplement dépasser ce qui leur a été imposé et qui leur est étranger. Nous aurons à réunifier ce qui est « sacré et profane » à réaffirmer que l’Homme est un tout dans un tout que, de ce fait il peut être maître de son destin.
    L’enjeu est de taille !
    Je travaille depuis deux ans sur cette approche et l’écriture d’un nouveau livre.
    Je sais que d’autres plus « illustres » la rejoignent : De Villiers, Zemmour, Alain De Benoist, Michel Onfray …
    Affaire à suivre
    06 05 23

  • Le souverainisme est un humanisme

    Comme le montra magistralement Claude Levi-Strauss, une confusion existe depuis des siècles entre confrontation des civilisations entre elles et appartenance ethnique. Les souverainistes sont les seuls à être parfaitement clairs quant à cet amalgame : il faut affirmer fortement les leçons de l’histoire quant aux conflits de civilisation et rejeter tout aussi implacablement leurs explications ethniques.
    C’est en cela que le Souverainisme est un humanisme : l’universalité de l’homme n’est pas contredite par l’attachement à la nation. La nation est la réalisation concrète de valeurs universelles, leur inscription dans l’histoire réelle selon le génie et l’épopée particulière d’un peuple, d’une lignée à laquelle on sait appartenir. Elle renvoie ainsi dos-à-dos les universalistes abstraits comme les communautaristes tribaux.
    Rien de tout cela n’affleure dans l’idéologie Woke. Ses tenants se considèrent comme d’implacables justiciers investis d’une mission, sans l’ombre d’une remise en question personnelle.
    Un universalisme abstrait n’est pas la bonne réponse à leur apporter et ceux qui l’emploient – parfois de bonne volonté – sont leurs meilleurs idiots utiles.

    Marc Rameaux
    29 04 23
    Cygne Noir
     

  • Les incohérences immigrationnistes à Mayotte

    Mayotte est enfin dans tous les esprits. La situation est dramatique depuis des années, la violence terrorise une population appauvrie par une situation économique désastreuse doublée d’une submersion migratoire venue des Comores voisines. Mais il a fallu l’opération Wuambushu lancée par le ministre de l’Intérieur pour que les caméras envahissent l’île et rapportent le témoignage de mahorais désespérés par un quotidien particulièrement préoccupant.
    Les Mahorais ont choisi Marine le Pen à 59% au second tour des élections présidentielles, leurs deux députés soutiennent cette opération de démantèlement des bidonvilles et d’expulsions massives de clandestins dans les îles voisines. Mais rien n’y fait, des associations dénoncent une atteinte aux « droits humains » - comme si la vie paisible des Mahorais n’en était pas un -, des avocats déposent des référés pour empêcher – avec succès – la poursuite de l’opération et des magistrats appellent à contrer la décision du gouvernement. Les rapports de force sont les mêmes partout en France : les Français, qu’ils soient de Mayotte ou d’ailleurs, plébiscitent la fermeté en matière migratoire. Les représentants – parfois subventionnés ou payés par leurs impôts – organisent l’inverse.
    Mais la situation de Mayotte brouille les pistes : comment dégainer les accusations fallacieuses de racisme, de xénophobie ou de haine pour contredire des Mahorais « racisés », majoritairement musulmans et victimes incontestées d’une violence désormais endémique ? C’est difficile, alors personne ne le fait.
    Et pourtant, les immigrationnistes ne baissent pas les armes. Ils se saisissent de lois toujours promptes à protéger les droits individuels contre la préservation du Bien commun évidemment, mais ils adaptent aussi leurs discours dans des proportions qui dépassent l’entendement. Ainsi Edwy Plenel, qui tweetait ces jours-ci son admiration d’une ethnologue interrogée dans le journal Le Monde au sujet de la situation mahoraise. Que disait cette femme ? « S’agissant des Comoriens à Mayotte, il est difficile pour moi de parler de migrants étrangers. Ces populations partagent la même langue, pratiquent la même religion, ont la même conception de la parenté, se sont souvent mariées et continuent de se marier entre elles. Rien ne les distingue si ce n’est que certaines se retrouvent sur ce territoire avec la nationalité française et d’autres pas. »
    La phrase est exceptionnelle à tous points de vue, relayée par des fervents défenseurs d’une immigration toujours plus grande et négationniste de l’existence d’un peuple et de son droit à la continuité historique.
    Quand il s’agit de Mayotte, subitement, la notion de peuple historique existe : il se définit même par toute autre chose que le partage d’une nationalité administrative. Être du même peuple, soudainement, c’est partager la même langue, la même religion, les mêmes coutumes et la même conception du monde. Les mêmes qui hurlent et insultent lorsque l’on fait remarquer que certains ont des papiers français sans partager les us et coutumes forgées par des générations de Français avant eux…
    Quand il s’agit de Mayotte, subitement, on souligne la facilité à vivre ensemble entre des personnes qui vivent de la même manière. Les mêmes qui ne savaient plus quelle infamie inventer lorsque les Français trouvaient plus facile d’accueillir des Ukrainiens aux mœurs assez proches qu’une immigration extra-européenne si culturellement différente…
    Il est vrai que mahorais et comoriens partagent une religion, des mœurs, des coutumes, une histoire, et qu’ils ne sont pas totalement étrangers les uns aux autres. Mais Edwy Plenel et consorts oublient un point essentiel justement : l’harmonie subtile qui existe entre l’héritage, notamment culturel, et le choix libre et responsable d’adultes dans une démocratie.
    Il se trouve que s’il est légitime de qualifier les Comoriens d’étrangers à Mayotte, ce n’est pas d’abord en raison de différences culturelles difficiles à trouver mais en raison de la pleine appartenance de Mayotte à la France, contrairement aux Comores.
    Non parce que la France entretiendrait un délire colonialiste dans cette île lointaine mais parce que la question a été posée à tous les habitants de ces îles : tous ont voulu l’indépendance, sauf les Mahorais qui ont très largement choisi de rester Français.
    Voilà la différence : dans le respect de la liberté des peuples à décider de leur avenir.
    Charlotte d'Ornellas
    Journaliste à Valeurs actuelles