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  • Constitution: les raisons du non

    Les raisons du non à la constitution


    Petit recueil de ces raisons glanées ici et là !

    "Moi je voterai non. Parce qu’aucun parti politique, quel qu'il soit n'est capable de me dire pourquoi je dois voter oui."

    Et ce n’est pas tout !

    "Messieurs les politiques, j'en ai assez de vos commentaires d'Enarques Aristocratisés. Soyez proche bien sûr de ceux des Français qui sont en souffrance, mais aussi, soyez proche de la classe moyenne, que vous paupérisez de plus en plus. Vous pourrez après vous occuper des nouveaux européens, de la Turquie et de quelques autres si cela vous amuse, que vous n’avez rien d’autre à faire et si nous y avons intérêt,

    Que la gauche Française se méfie, surtout qu'à part faire descendre les gens dans la rue, côté opposition constructive elle est bien loin du compte, alors pour construire une Europe sociale, elle peut repasser. Divisée comme elle l’est, elle ne pourra pas éviter que son parti ne porte la responsabilité principale du rejet d’un traité soutenu par l’ensemble des forces politiques et syndicales de la gauche européenne. Car, de sondage en sondage, on voit bien que c'est à gauche, et notamment parmi les sympathisants socialistes, que le "non" progresse le plus.

    La droite elle, voudrait me faire voter comme CHIRAC dont j'espère qu'on lui passera les menottes dans la minute qui suivra la fin de son mandat.

    Envisager d’ouvrir l’Europe (du capital dans son fonctionnement actuel) a des pays comme la TURQUIE (qui a 95% de son territoire en Asie) puis sans doute après au Magreb, nous fera toujours payer davantage. Faudra t-il éternellement payer pour construire et reconstruire l'AFRIQUE du Nord avec qui nous n'avons pas la même culture et les mêmes valeurs face au travail et à la responsabilité collective et sociale

    Je trouve que ce débat ou plutôt pseudo débat qui entoure la constitution européenne est un arbre qui cache la forêt surtout en France. Nos chers politiciens (de toutes tendances politique) sont incapables de diriger correctement notre pays (ex déficit de l'état, chômage, délocalisation etc ...).Mais au lieu de trouver des solutions concrètes on préfère nous bassiner avec l'Europe. Mais l'Europe pour qui, pour les citoyens ou pour nos hommes politiques ravis de pouvoir étoffer leur carrière (et au passage leur portefeuille) ou encore pour notre cher patronat qui pourra délocaliser ses entreprises encore plus facilement avec la bénédiction de ceux qui nous gouvernent.

    Les Français, je pense, se moquent d'aider à coup de subventions, des dizaines de pays européens à leurs dépends, ce qu'ils voient c'est leur pouvoir d'achat qui s'effondre pour un futur aléatoire.

    On verra très rapidement les limites de cette constitution dans sa possibilité de faire avancer l'Union (que ce soit dans un sens "libéral" ou plus "social").

    Je pense d'ailleurs qu'on aurait mieux fait de conforter l'Europe des 15 avant d'accueillir 10 nouveaux pays. De parvenir à unifier la monnaie dans les 15 pays au lieu de douze seulement. De réaliser d'abord une Europe politique avant de se disperser vers l'Est

    Jacques Chirac sait que le référendum fait partie de l'inventaire de son action à l'Elysée. Et donc qu'il met en jeu sa crédibilité et la fin du quinquennat. Alors que son gouvernement est comptable du mauvais climat social, on ne peut pas prévoir si l'impact de sa personne et de sa fonction, évitera le naufrage du "oui".

    La faiblesse de l'emploi est un lourd handicap pour les partisans du oui au Traité constitutionnel européen. Il leur faudrait redoubler d'enthousiasme et déployer une énergie phénoménale pour freiner la puissance du blues ambiant qu'aucune bonne nouvelle ne vient atténuer.

    Il faut reconnaître que les Français ont quelques motifs de voter non. Ils n'arrêtent pas de se faire traiter de tous les noms par leurs élites dirigeantes: fainéants, geignards, rétrogrades, chauffards, gaspilleurs, douillets, obèses et, maintenant, carrément idiots s'ils s'abandonnaient à la négation référendaire. En échange, on leur promet, s'ils se tiennent sages et acceptent de trimer plus, tout en se serrant davantage la ceinture, qu'ils pourront vivre un peu plus mal qu'aujourd'hui dans un avenir toujours plus sombre. Il ne faudra pas s'étonner s'ils croient que la seule façon qui leur reste de rigoler un peu, c'est de faire échouer ce référendum qui semblait faire tellement plaisir à leurs gouvernants. Lesquels seraient bien inspirés de se soucier enfin de dérider le pays d'une façon plus constructive.

    Quel que soit le résultat du référendum, les responsables politiques européens ne pourront plus éluder la vraie question : pourquoi faut-il faire l'Europe et avec qui?

    Au-delà de ses difficultés évidentes à trouver son rythme et les bons arguments, le camp du "oui" est aux prises avec les ambiguïtés du référendum. Cette procédure, véritable arme à double tranchant, donne toujours l'occasion aux électeurs de répondre à une tout autre question que celle qui leur est posée. Ainsi la progression régulière du "non" dans les sondages se nourrit de la juxtaposition de différentes oppositions qui ne concerneraient pas le traité constitutionnel : "non" à l'adhésion de la Turquie, "non" aux délocalisations, "non" à Chirac et à la politique du gouvernement, "non" à la directive Bolkestein, "non" à la ruine de notre culture et de nos valeurs. Le référendum apparaît comme un piège qui est en train de se refermer sur Chirac, qui l'a décidé, sur tous les partis qui l'ont demandé et tout ceux qui, plus par opportunisme que sincère conviction, le soutiennent encore.

    Aujourd'hui le "oui" est devenu minoritaire. Il le restera tant que les tribulations au sein du PS, les calculs personnels à droite et l'addition des mécontentements, relégueront l'objet du référendum au second plan. Par expérience, nous savons tous qu’il en sera ainsi jusqu’à l’inéluctable victoire du non, car la force des divisions, les querelles personnelles et de partis sont si bien encrées dans les habitudes, qu’un « front commun » du oui est une douce illusion. Quant au mécontentement, il ne fera qu’aller en s’accentuant avec le temps qui passe et le non constituera un bon exutoire pour nombre de citoyens.

    Sondage après sondage, le "non" s'installe de plus en plus résolument dans l'opinion. On commettrait une grave erreur à soutenir qu'il serait l'expression de tout autre chose qu'un "non" à la question posée. Qu'il ne s'agirait que d'un défoulement des frustrations hexagonales, ou d'un refoulement de telle ou telle partie du personnel politique. Ce "non" est au contraire parfaitement, résolument et totalement européen. Il s'agit bien d'un refus de l'Europe telle qu'elle est en train de se construire.

    Cette campagne inaugure la redéfinition complète de la géographie politique du pays et il n'y a plus aucune opposition sérieuse entre les directions actuelles du Parti socialiste et de l'UMP."

    Et enfin, par Chantal…..Delsol ( Auteure de Matin rouge)

    « Je voudrais une Europe qui n’ait pas peur de son ombre. Où est son ombre ? Dans son passé qui la suit et l’habite comme il habite toutes choses humaine, mais dont elle aimerait se débarrasser : l’Europe rêve de ressembler à ce héros qui avait perdu son ombre, et marchait sur le vide vertigineux de son absence de définition. L’Europe a des caractéristiques. Elle est grecque et romaine, elle est chrétienne, elle est moderne. Tout cela forme un monde. L’Europe n’est pas ce personnage sans qualité qu’elle croit être, elle n’est pas l’universel en marche auquel toutes les cultures devraient s’identifier. Elle porte sa particularité elle aussi, c’est une gloire et une croix, elle est incarnée, donc pesante, donc tentée par les conflits. Elle n’est pas comme l’a dit un de nos gouvernants, « aussi musulmane que chrétienne », rhétorique nauséeuse où l’on veut nous faire croire que nous ne serions finalement, rien. Une Europe qui craint de se nommer ne m’intéresse pas. L’anonymat, c’est le bandit caché, la bête qui fait l’ange, l’imposteur. Seul Dieu peut conserver l’anonymat sans s’y perdre. L’Europe n’est pas un Dieu. Mais un groupe de peuples liés par un destin qui se décrit »


    Conclusion : Le non est passionnel, affectif et coléreux, il est « aristotélicien » rien à voir avec la conduite et le comportement « sémanticien » Sauf miracle, le non passera !