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Ukraine Russie

  • Le cas de l’énergie

    Une image d’égoïsme prévaut aujourd’hui particulièrement dans le domaine crucial de l’énergie.
    Il a mis au grand jour le fossé béant séparant les stratégies énergétiques d’une France restant profondément nucléaire et d’une Allemagne considérant l’atome comme le diable absolu.

    Par suite de la catastrophe de Fukushima, l’Allemagne s’est lancée il y a 10 ans à corps perdu dans un Energiewende suicidaire imprimant de façon indélébile un Green Deal européen autodestructeur : promotion puérile du 100 % renouvelables, réduction chimérique des émissions de GES de 55 % à l’horizon 2030, arrêt kamikaze de la production des voitures thermiques à l’horizon 2035, l’Union européenne allemandisée par la voix de sa présidente court à sa perte.
    On en voit aujourd’hui le résultat patent.

    Devenu implicitement le meilleur ami des renouvelables, le gaz a rendu fou les marchés de l’électricité. Occultée par un hiver clément, la loi sur les retraites et la frivole affaire Palmade, la crise énergétique est pourtant plus que jamais présente. Dans l’ombre, elle est chaque jour responsable de nouvelles faillites et dépôts de bilan de PME et TPE ne pouvant plus honorer des factures d’électricité devenues démesurées.

    Cependant, pour d’intolérables raisons électorales, l’Allemagne refuse toute réforme du marché européen de l’électricité avant le scrutin européennes de 2024 !
    Au même titre que le nucléaire est devenu en France un nouveau marqueur politique entre la gauche et la droite, une scission s’est opérée en Europe autour de l’atome.
    Malgré une opposition féroce de l’Allemagne d’intégrer le nucléaire dans la taxonomie verte, la France avait gagné au Parlement européen la première manche. Une victoire intéressante mais largement insuffisante pour faire plier l’Allemagne.

    Face à un groupe d’antinucléaires intransigeants regroupant l’Allemagne, le Luxembourg, l’Autriche, le Danemark, le Portugal et l’Espagne, la France a fédéré une alliance pronucléaire visant à défendre l’atome dans les politiques énergétiques de l’UE.
    Cette alliance est particulièrement soutenue par les anciens pays du Pacte de Varsovie soucieux de se libérer à long terme du carcan du gaz russe (Bulgarie, Croatie, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie) mais aussi par la Suède, la Finlande, les Pays-Bas et même l’Italie de Georgia Meloni décidée à se renucléariser après avoir été le premier pays renonçant à l’atome dès la fin des années 1980.

    En marge d’une réunion des ministres de l’Énergie, la première réunion du groupe a eu lieu à Stockholm ces 27 et 28 février 2023 à l’initiative de la ministre française de l’Énergie Agnès Pannier-Runacher. Si certains comme le ministre néerlandais de l’Énergie, Rob Jetten se félicitent de cette coopération permettant de partager des connaissances et des expériences, en coulisse, l’ombre allemande était bien présente.
    Cette scission qui ne dit pas son nom ampute un peu plus la crédibilité européenne aujourd’hui incapable de lancer de façon coordonnée de nouveaux projet structurants. En ce qui concerne l’énergie chacun continuera à faire cavalier seul !

    Philippe Charlez
     

  • Coupables !

    Je dirais que nous sommes, nous occidentaux avec les américains en tête, infiniment plus coupable du déclenchement de cette guerre en Ukraine que Poutine que nous avons placé délibérément dans la position de devoir réagir.

    Ce n'est pourtant pas faute d'avoir prévenu, et à de nombreuses, très nombreuses reprises que l'extension de l'OTAN pouvait constituer un casus belli.
    Ce n'est pas faute d'après prévenu, suite à la mise en place en 2014 d'un gouvernement ukrainien totalement favorable aux américains et un gouvernement totalement corrompu depuis Porochenko.


    D'ailleurs, Victoria Nuland numéro 1 du State Department US ne s'en est même pas cachée !

    Et cette guerre a bien commencé en 2014 dans le Donbass à l'égard de population russophones par les autorités ukrainiennes.

    Et l'on s'étonne que la Russie réagisse ? Je m'étonne seulement de sa réaction tardive.
    Il suffit d'ailleurs de relire Machiavel pour comprendre que c'est bien celui ou ceux qui a ou ont permis cette situation qui en portent la responsabilité.

    Français et allemands ayant leur part pour ne pas avoir respecté et délibérément les accords de Minsk !
    Pour ne pas avoir respecté la parole donnée. Et bien sûr au premier chef, les américains et l'OTAN, organisation défensive lors de sa création et devenue offensive depuis les guerres de Yougoslavie.

    Cela est extrêmement frappant et la Russie s'en souvient ! La responsabilité est dès lors, totalement occidentale.

    Yves Chauvel
    03 02 23

     

  • Coupables ?

    Nous sommes, nous occidentaux avec les américains en tête infiniment plus coupable que Poutine que nous avons placé délibérément dans la position de devoir réagir.
    Ce n'est pourtant pas faute d'avoir prévenu, et à de nombreuses, très nombreuses reprises que l'extension de l'OTAN pouvait constituer un casus belli.

    Ce n'est pas faute d'après prévenu, suite à la mise en place en 2014 d'un gouvernement ukrainien totalement favorable aux américains et un gouvernement totalement corrompu depuis Porochenko. D'ailleurs, Victoria Nuland numéro 1 du State Department US ne s'en est même pas cachée !

    Et cette guerre a bien commencé en 2014 dans le Donbass à l'égard de population russophones par les autorités ukrainiennes. Et l'on s'étonne que la Russie réagisse? Je m'étonne seulement de sa réaction tardive.
    Il suffit d'ailleurs de relire Machiavel pour comprendre que c'est bien celui ou ceux qui a ou ont permis cette situation qui en portent la responsabilité.
    Français et allemands ayant leur part pour ne pas avoir respecté et délibérément les accords de Minsk! Pour ne pas avoir respecté la parole donnée.
    Et bien sûr au premier chef, les américains et l'OTAN, organisation défensive lors de sa création et devenue offensive depuis les guerres de Yougoslavie.

    Cela est extrêmement frappant et la Russie s'en souvient !

    La responsabilité est dès lors, totalement occidentale.

    Yves Chauvel