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immigration

  • Perception et réalité

    Dans « Nous et les autres » je posais la question de la perception d’un « objet », d’un évènement comme désirable ou indésirable ; la question de l’immigration par exemple !


    Je doutais de notre capacité individuelle et collective à observer, à réagir au monde extérieur, nous contentant le plus souvent de fuir la réalité, conditionné par l’environnement (la situation analytique).

     
    Plus l’individu fuit la réalité, plus sa dépendance envers l’inconscient (son monde intérieur) s’accroît et moins il devient capable de le maîtriser et donc il ne réagit plus au monde extérieur mais seulement à son monde intérieur.


    Dans ces conditions, la question est posée concernant l’immigration : jusqu’à quel point les conditions d’existence et d’adaptation qu’elles exigent de l’individu modifient sa personnalité et quels aspects demeurent imperméables à un changement radical de leur nouvel environnement ?

     
    Jusqu’à quel point l’on peut manipuler l’homme au moyen de l’environnement et à quel point il reste libre de ne pas s’y adapter et de recréer sur place l’environnement d’où il est issu ?


    S’il s’en tient rigidement à des valeurs et des attitudes qui ne sont pas efficaces parce que inappropriées à l’environnement et qu’il transmet ces mêmes attitudes et ces mêmes comportements à ses enfant, il y a tout lieu de penser que des affrontements violents se produiront entre eux et les « autochtones ».

    C’est bien ce qui semble se passer en Angleterre !

    12 08 24

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Trois réflexions sur la situation en France vue d’Israël

     
    Publié par Pierre Lurçat le 4 juillet 2023
    1 Vue d’Israël, la situation en France aujourd’hui semble à la fois stupéfiante, révoltante et tristement familière.
    Ce qui est stupéfiant c’est de voir comment un pays ancien peut se déliter à vue d’œil et renoncer à sa propre souveraineté et à sa propre survie… Quels sont les mécanismes profonds qui, au-delà des causes politiques et sociales immédiates, peuvent conduire un vieux pays à une telle situation ? Nous savons certes que les civilisations sont mortelles… L’histoire nous enseigne que les grandes invasions et les changements démographiques majeurs sont précédés d’évolutions plus lentes, qui affectent la volonté d’une nation de vivre et d’assurer son avenir. Quand un peuple n’est plus désireux de perpétuer sa propre identité et quand sa natalité chute, il est mûr pour se laisser envahir.
    Pour l’observateur vivant en Israël, pays confronté depuis sa renaissance à l’islam radical, il est attristant de voir que la France s’entête à ne pas comprendre ce qui nous semble évident. L’immigration incontrôlée de populations largement inassimilables et souvent hostiles à la France, à ses traditions et à son histoire, a conduit inexorablement à la situation actuelle. Cela fait plusieurs décennies que des analystes lucides, historiens ou écrivains (de Jean Raspail à Houellebecq et de Max Gallo à Bat Ye’or*), mettent en garde contre le risque de guerre civile et d’émeutes, telles que celles auxquelles nous assistons aujourd’hui.
    2 Le plus stupéfiant est sans doute de voir que les leçons de l’histoire et de l’actualité ne sont pas tirées et que les élites françaises continuent, dans leur grande majorité, à soutenir l’immigration qui est en train de détruire leur pays… C’est sans doute sur ce dernier point que la comparaison avec Israël est la plus instructive. Ici aussi, nous sommes confrontés à des foyers de population irrédentiste, animés par l’islam radical. Ici aussi, l’ennemi intérieur est soutenu par une fraction de la classe politique et des élites, animées par une idéologie progressiste suicidaire. Mais la comparaison tourne court lorsque survient la confrontation violente.
    Israël est en effet suffisamment fort et l’esprit national suffisamment vivace pour nous permettre de contre-attaquer et de nous défendre, comme nous le faisons aujourd’hui à Djenine, même si tout est loin d’être parfait à cet égard aussi, comme en atteste le fait que les habitants de Judée-Samarie soient trop souvent abandonnés à leur sort et contraints de se défendre par eux-mêmes contre les attaques incessantes de leurs voisins arabes, Tsahal se contentant d’intervenir partiellement et après coup…
    3 J’ajouterai une réflexion personnelle, en tant qu’Israélien venu de France il y a trente ans. A la tristesse de voir la France s’enfoncer lentement et renoncer à se défendre, se mêlent la fierté de faire partie d’un peuple et d’un pays qui sait encore se défendre contre ses ennemis et la conviction que l’exemple d’Israël peut renforcer et vivifier l’esprit de résistance des Français. Mais je sais aussi que la maladie mortelle qui atteint la France – celle du masochisme, de l’auto-accusation et de l’identification avec ses propres ennemis – existe aussi en Israël et au sein du peuple juif.
    Dans une certaine mesure aussi, qu’on ne doit pas exagérer mais qu’on ne peut ignorer, certains intellectuels et hommes politiques juifs français ont apporté leur pierre au courant destructeur, qui a conduit la France là où elle se trouve aujourd’hui. En soutenant l’immigration incontrôlée et en défendant l’idéologie progressiste, parfois au nom d’une morale dévoyée et d’une vision déformée du judaïsme, ils ont contribué au déclin de la France. On aimerait les entendre faire aujourd’hui leur mea culpa. J’adresse aux citoyens français patriotes qui voient aujourd’hui flamber leurs villes et leurs quartiers mon salut fraternel et mes vœux de courage et de résistance.
    Pierre Lurçat pour Dreuz.info.

  • Si les musulmans disparaissaient de France

    Je regrette que le message de M Zemmour n’ait pas rencontré l’opinion française.
    Cependant, il faut aussi admettre que même si les musulmans disparaissaient, les problèmes seraient loin d’être résolus.
    Les Etats-Unis, en savent quelque chose où les musulmans représentent moins de 1% de la population et où ils sont confrontés à l’Etat socialiste, la fraude électorale et l’activisme antifa.
    En Amérique du Sud, où le musulman est encore plus rare, règne la violence, parfois la guerre civile, la grande pauvreté et les mafias internationales.
    On sait que 30% de la délinquance en France est le fait d’étrangers (donc bien souvent de musulmans) mais est-ce que, mécaniquement, la délinquance baisserait de 30% si on expulsait ces indésirables ? J’en doute.
    Le marché de la drogue représente tant de milliards qu’il serait vite repris en main par des locaux (il était autrefois géré par les Corses et les Italiens).
    De même, est-on sûr que supprimer les mosquées amènerait, par un effet de vases communiquant, les Français à remplir les églises ? Rien n’est moins sûr.
    Ce que je veux exprimer, c’est que contrôler notre immigration en éloignant les indésirables (car l’immigration zéro est un fantasme) est une nécessité mais pas une solution à tous nos problèmes. Il n’existe pas de pays ayant réglé ses problèmes économiques et sociaux simplement en expulsant ses étrangers .
    De même, le retour des valeurs et de la culture judéo-chrétienne ne dépend pas exclusivement de la suppression de religions concurrentes.
    Une fois les musulmans sous contrôle, tout resterait à faire.
    On voit que les pays européens qui ne souffrent pas de présence musulmane (Hongrie, Pologne), ne se montrent pas pour autant plus performants, plus démocratiques. Pire, leur population diminue (malgré l’apport de nombreux immigrés non musulmans) et les jeunes diplômés ne rêvent que de rejoindre l’Allemagne, l’Angleterre ou la France.
    La lutte contre l’immigration et l’idéologie islamique doit nécessairement s’accompagner d’un discours de vérité (la lutte sera âpre, sans doute violente, si les immigrés s’en vont, il faudra pourvoir les postes que les Français renâclent à occuper,…) et de projets qui peuvent convaincre les Français que ce combat, à terme, vaut le coup d’être mené.

    Marlowe
    25 avril 2022