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Identité mémoire culture

  • Il n'y a pas deux islams.

    L'un qui serait modéré et l'autre radical, il n'y en a qu'un et il est indivisible selon son dogme.
    Simplement il y a des musulmans qui souhaitent vivre paisiblement et sont prêts à faire quelques concessions sur leur foi et des musulmans qui sont prosélytes et souhaitent faire le djihad pour gagner le paradis d'Allah.
    Ceux là font une lecture littérale du Coran dont certaines sourates appellent au meurtre des Juifs et des Chrétiens.
    Le clivage entre ces 2 types de musulmans se fait dans chaque famille et chaque fratrie.
    Il est totalement illusoire que les modérés se retournent contre les radicaux, d'abord parce que justement, ils sont modérés mais surtout parce qu'au fond d'eux ils ont le sentiment d'être de moins bons musulmans que les radicaux.
    Quand viendra l'heure de la confrontation, et elle est inéluctable, honte à tous ceux qui sont dans le déni; nous serons incapables de faire le tri et les musulmans modérés incapables pour le plus grand nombre de faire un choix hélas.
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  • Une colère froide

    Ce soir, comme beaucoup d'entre nous, ma douleur et ma colère sont incommensurables face à l'assassinat de Philippine. Une victime de plus d'un système judiciaire défaillant, de la bien pensance, du gauchisme, de la lâcheté, et de la folie immigrationniste.
    Le débat sur les "dangers" de l'émotion m’écœure. C'est un peu facile de nous ressortir l'éternelle phrase : "La colère est mauvaise conseillère" ou, pire encore : "Attention aux récupérations politiques !".
    Ces faits de société sont éminemment politiques, n'en déplaise aux gauchistes. Et la colère est légitime ! Sans émotions, rien ne change. Ce sont bien nos émotions qui sont à la base de nos actions et devraient aboutir à la volonté politique de protéger les citoyens des dangers que représente cette immigration-là.
    Après le temps du recueillement doit venir celui de l'action. Pourtant nous ne voyons que des temps de recueillement depuis des lustres : des fleurs, des bougies, des marches blanches... puis PLUS RIEN <img class="xz74otr" src="https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v9/t8d/1/16/1f621.png" alt="

  • Vivre c'est quoi ?

    "Je m'amuse de cette vie qui se réduit à presque rien s'il en existe une autre.
    Les malheurs , trop réels, les ambitions, les échecs, les grands desseins, et les passions elles-mêmes si douloureuses et si belles, changent un peu de couleurs.
    Avec souvent quelques larmes, je me mets à rire de presque tout. Les imbéciles et les méchants ont perdu leur venin. Pour un peu, je les aimerais.
    Une espèce de joie m'envahit. Je n'ai plus peur de la mort puisqu'il n'est pas interdit d'en attendre une surprise. Je remercie je ne sais qui de m'avoir jeté dans une histoire dont je ne comprends pas grand-chose mais que je lis comme un roman difficile à quitter et que j'aurai beaucoup aimé.
    J'ignore s'il y a un Dieu ailleurs, autre chose après la mort, un sens à cette vie et à l'éternité, mais je fais comme si ces promesses étaient déjà tenues et ces espérances, réalisées.
    Et je souhaite avec confiance qu'une puissance inconnue veille, de très loin, mais beaucoup mieux que nous, sur ce monde et sur moi."
    Jean D’ORMESSON