Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Economie et finance

  • RAS

    Il ne se passe pas grand-chose dans le monde.
    Il ne se passe pas grand-chose en Ukraine, en Afrique, en Asie centrale, en mer de Chine.
    Il ne se passe rien dans les labos de recherche ni dans les bureaux d’étude.

    Ce n’est pas comme si la planète n’était pas en train de se transformer à toute vitesse.

    En France, on préfère parler de vrais problèmes. On préfère se concentrer sur les priorités, comme l’âge de la retraite quand on est collégien ou retraité, ou sur l’avortement quand on est un homme, ce genre de choses…

    Vous savez vous que la Cour des comptes tire le signal d'alarme sur l'état des finances publiques ? Pierre Moscovici nous dit que nos finances sont les plus dégradées d'Europe et incidemment que les allemands prennent leur retraite à 67 ans !

    Au fait savez vous pour quelles raisons Mr Macron tient à sa retraite à 64 ans ? Non !
    C'est pour une seule et unique raison, c'est l'engagement auquel il a dû souscrire pour bénéficier des fonds de relance Européen.

    C'est bien l'UE qui fait la loi en France et qui dicte le débat parlementaire !

    FCN
    11/03/23

  • Mondialisation la gauche l'a voulu

    La mondialisation et l’Europe ultra libérale, c’est la gauche qui l’a voulu. C’est la raison pour laquelle elle n’y veut rien changer.

    Pour changer d’Europe, faire échec à la mondialisation et l'invasion islamiste, commençons par nous débarrasser de la gauche, de la droite LR et de Macron ils sont complices et responsables du problème ils ne peuvent donc faire partie de la solution.

    Je vous invite à écouter et surtout à entendre l’excellente analyse d’Eric Zemmour qui démontre à quel point la gauche est depuis au moins 40 ans l’alliée objective de ce mondialisme prédateur dont elle a préparé le terrain idéologique.

    Ajoutez-y l’allié Islamiste et vous avez la « Triplice ». 

    Eric Zemmour emploie à dessein le mot « dérégulation » et c’est bien cela la cause des causes : l’absence de régulation et de contrôle.

    Il rappelle à juste titre que la mondialisation c’est 1 milliard de chinois et d’indiens plus quelques autres ailleurs, et même en Europe, payés trois bols de riz pour faire le même travail que les ouvriers Européens, dans des conditions d’abolition des frontières pour des produits qui rentrent sans droits de douanes.

    Il ne faut pas s’étonner que les patrons, déjà du temps de Bouygues, disaient aux ouvriers qui ne voulaient pas faire le travail pour tant : « je vais voir ailleurs ».

    Je me suis beaucoup amusé de voir la tête de Mélenchon quand Zemmour lui dit que la mondialisation c’est lui qui l’a construite idéologiquement : l’internationalisme, la fin des frontières, l’égoïsme des nations, le patriotisme et le nationalisme c’est la guerre etc..

    Et Zemmour conclut magnifiquement : «  grâce au libre échange, grâce au capitalisme, les pauvres des pays riches subventionnent les riches des pays pauvres et la gauche devrait être ravie, c’est elle qui l’a voulu » !

    Bonne lecture !    

    Clash entre Jean-Luc Melanchon et Eric Zemmour - YouTube

    Francis NERI

    29 06 13
    (Mis à jour le 19 01 22)

     

  • Situer : Valérie Pécresse.

    Les problèmes de son modèle social

    Si Valérie Pécresse veut changer de modèle social, qu’elle en revienne à un système d’assurance classique.

    Un article de l’Iref Europe
    Si elle est élue en avril prochain, Valérie Pécresse annonce qu’elle fera en sorte que l’emploi paye davantage. Les nostalgiques de Sarkozy en 2007 s’y retrouveront. À cet effet elle envisage de baisser les cotisations vieillesse salariales de telle façon que les salaires nets du secteur privé jusqu’à 2,2 SMIC, soit près de 3000 euros net, augmentent d’environ 10 %.

    Ça paraît simple en effet : on baisse les cotisations des salariés et leur salaire net augmente d’autant. Mais ça paraît aussi très coûteux. Environ 19 millions de salariés gagnent moins de 3000 euros net par mois. L’État prendrait en charge10 % de leur salaire, soit un coût démesuré proche de 50 milliards par an.

    Mais au-delà du coût, le principe est critiquable

    Hélas, le système français d’assurance sociale est déjà très largement étatisé. Il l’est dans sa gestion comme dans son financement, notamment depuis que François Fillon, qui n’avait pas encore fait sa mue libérale, a mis en place une prise en charge par l’État d’une partie significative des cotisations sociales patronales.

    La Réduction générale des cotisations patronales sur les bas salaires, dite « Fillon », permet à l’employeur de diminuer le montant de ses cotisations patronales sur les salaires qui ne dépassent pas 2543,15 euros brut par mois. Cet allègement peut représenter jusqu’à un peu plus de 32 % du SMIC.

    Au niveau d’un SMIC au 1er octobre 2021, de 10,48 euros bruts de l’heure (mensuel 1 589,47 euros sur une base de 151,67 h/mois), les charges patronales après la Réduction Fillon, en tenant compte d’une mutuelle maintenant obligatoire, s’élèvent à 4,50 % du salaire brut, soit 70 euros par mois. Les charges salariales sont actuellement de 22,5 % du brut.

    La mesure de Mme Pécresse conduirait à les réduire à environ 14,5 % du brut, soit des charges totales salariales et patronales de 19 % du brut. Les charges d’assurance maladie, maternité, vieillesse normales représentent plus de 60 % du brut. Sur les salaires de plus de la moitié des Français, l’État prendrait donc en charge plus des deux tiers de leurs cotisations. Bientôt il pourrait payer leur salaire comme en… URSS !

    La socialisation radicale du système français de protection sociale

    Désormais le système français de protection sociale serait dominé par le modèle beveridgien.

    Les systèmes de protection sociale peuvent être classés schématiquement en trois modèles :

    1. Un système assurantiel classique reposant sur des cotisations calculées pour chaque assuré en fonction de ses risques, comme pour l’assurance automobile par exemple.
    2. Un système bismarckien qui se place dans une logique assurantielle, mais redistributif puisqu’il fait payer les cotisations en pourcentage du salaire pour des prestations équivalentes pour tous. C’était le système retenu initialement par la France.
    3. Un système beveridgien (selon les idées de l’économiste britannique William Beveridge présentées en 1942 à son gouvernement) qui offre des prestations uniformes à tous financées par l’impôt et non par des cotisations.

    Actuellement, la Sécurité sociale française se distingue par un système mixte empruntant des éléments aux deux modèles bismarckien et beveridgien. Mme Pécresse veut prendre exemple principalement sur le modèle d’assurance sociale anglais qui, comme chacun le sait, est très défectueux.

    Il faudrait au contraire qu’elle fasse évoluer le modèle français vers un système assurantiel classique. Les salariés pourraient recevoir leur salaire complet, charges comprises, et ils seraient obligés de s’assurer eux-mêmes auprès de la compagnie ou mutuelle de leur choix comme ils savent très bien le faire pour leur voiture.

    Et comme pour leur voiture, ils feraient jouer la concurrence et obtiendraient sans doute des prix d’assurance bien meilleurs que ceux de la Sécu. Ce n’est pas l’État qui redonnerait 10 % de leur salaire aux salariés, ce sont eux qui les obtiendraient dans une libre négociation de leurs assurances. Les salariés redeviendraient responsables d’eux-mêmes, de leur famille et de leur avenir. Ne serait-ce pas mieux ?

    Certes, la transition ne serait sans doute pas si facile d’un système à l’autre, notamment pour les petits salaires qui font déjà l’objet d’importantes exonérations (Fillon). Mais ce serait possible en déchargeant les entreprises de nombreuses charges fiscales et réglementaires pour qu’elles aient les moyens de rehausser les salaires modestes.

    Il serait désastreux que ce soit la droite qui adopte définitivement un modèle social beveridgien, c’est-à-dire étatiste, socialiste. Si Mme Pécresse veut changer de modèle social, qu’elle en revienne à un système d’assurance classique. Les salariés y gagneraient deux fois, en argent et en liberté retrouvée.

    Jean-Philippe Delsol
    Contrepoints