Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Philippe de Villiers

    Il paraît retiré de la politique, et s’être réfugié dans sa Vendée de toujours, dans l’écriture de ses livres, et dans ses passages sur CNews où tous les vendredis, il fait un malheur.
    Après ses réussites vendéennes exceptionnelles (Puy du Fou et Vendée Globe), après une carrière politique qui l’a mené à la présidence du conseil général de Vendée, puis député de Vendée, puis député européen, puis candidat à deux reprises à la présidentielle, puis secrétaire d’État à la Culture, il avait pris de la distance.

    Il s’était réengagé, et avec quel enthousiasme auprès d’Éric Zemmour, puis probablement déçu, il avait retrouvé sa Vendée après la présidentielle, ne souhaitant plus s’engager dans la vie interne d’un parti politique, considérant qu’il avait assez donné dans la chose.

    Certes la mouvance patriote est bien représentée, mais quand on lit « Mémoricide », quand on écoute Philippe de Villiers, quand on voit son expérience, commencée comme sous-préfet de la République, et poursuivie avec des combats contre l’Europe de Maastricht où les faits lui donnent raison tous les jours, on se dit que cet homme manque cruellement à la France, et qu’aucun autre meneur patriote n’a sa connaissance des structures françaises et européennes, de l’appareil d’État, mais aussi les relais internationaux acquis au bout de cinquante années de militantisme.

    Il pourrait être le sage faisant profiter de son expérience la jeune garde patriote qui aurait tout à gagner à s’enrichir de sa vision du monde et de la France, et de sa connaissance de l’État profond. Aucun homme politique français ne peut se vanter de connaître aussi bien Vladimir Poutine que lui, et il est le seul véritable entrepreneur, tel un Donald Trump, du monde politique.
    Il dit avoir décidé d’utiliser, les forces qui lui restent, à 75 ans, pour tout faire pour sauver le pays, la nation, la patrie, une France qui lui tient à cœur, et qu’il voit sombrer davantage tous les jours.
    L’expérience et la vision d’Homme d’État de Philippe de Villiers pourrait donc en faire cet homme, au-dessus des partis, qui serait sans doute capable de réunir autour d’une table, dans un gouvernement de Salut public, dans l’esprit de ce qu’est en train de faire Donald Trump, toutes les compétences qu’il faut pour sauver la France.

    Encore faudrait-il qu’il en ait envie, qu’on le lui demande, et que certains postulants soient prêts à s’effacer pour mieux servir la France.
    Rappelons qu’en 2027, si la présidentielle a lieu à cette date – ce dont certains doutent de plus en plus, rêvant d’une démission anticipée de Macron – Philippe de Villiers aurait 78 ans, l’âge de Donald Trump…

    FCN

  • La solitude

    «Avec les années, on apprend que les mensonges mènent à l'abandon, et que la solitude, au fond, n'est pas une si mauvaise compagne. On comprend que les déceptions ouvrent les yeux, mais ferment le cœur. Les années nous apprennent à ne plus faire confiance, à réaliser qu'il existe des personnes qui ne sont pas ce qu'elles prétendent être, que celui qui t'a trompé une fois te trompera encore, car les gens ne changent pas, ils apprennent simplement à mentir mieux.

    Avec le temps, on apprend que la solitude est un luxe, qu'il n'y a rien de plus précieux que de ne dépendre de personne, pour que personne ne te blesse, ne te juge, ni ne te mente.»

    Harrison Ford

  • La réalité

    Je partage l'idée-force que chaque être humain - comme sujet actif- construisait SA propre réalité.

    Ce qui lui est nécessaire pour affronter les situations problématiques auxquelles il fait face (même par la fuite -voir Laborit, éloge de la fuite).

    Ce n'est en rien une prétendue "réalité" ou "vérité" sur les choses, mais SA connaissance opératoire et stratégique qui le rend à même (ou pas) de résoudre, par étapes les problèmes qu'il rencontre.
    Et cela est généralement suffisant dans un système en équilibre (homéostasie)

    Dans le contexte d’effondrement actuel ce n’est plus le cas.

    Alors, nous pouvons essayer de lui faire découvrir d'autres "réalités", d'autres attitudes, élaborer d'autres comportements à l'aide d'une INTERACTION qui se veut managériale, pédagogique, thérapeutique ou les trois à la fois.

    Elle peut être qualifiée de constructiviste (d’où ma référence récente à l'Ecole de Palo Alto comme méthodologie fondamentale d’intervention (Mental Research Institute).

    Une procédure clinique ET répétable qui synthétise l'approche systémique, respecte l'individu, le groupe ET l’espèce dans ses relations avec SON environnement.

    Je précise que je ne prétends pas être épistémologique (je ne fais pas l'étude de ce que je sais et comment je le sais).
    Je me dis simplement que si les modalités perceptives d'une personne (sujet) changent, ses propres représentations et ses comportements changeront.

    De l'observation des attitudes et des comportements de Mr Macron et les siens, de Donald Trump et d’Elon Musk ; de Poutine et de bien d’autres, je découvre le reflet de nous-même et du monde dans un miroir et franchement ça me fait peur.

    Notre participation chaotique au mouvement devrait consister à modifier cette "réalité".
    Le voulons nous, le pouvons-nous ? Serions-nous entendus, compris ?

    04 01 25

    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/