Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Israël

  • L’enjeu !

    Netanyahou la gauche les juges et nous

    La révolte contre la réforme du pouvoir judiciaire voulue par Benjamin Netanyahou est une affaire qui déborde largement les frontières d'Israël. Cela préfigure ce qui pourrait arriver en France si Marine Le Pen, par exemple, devenait un jour présidente de la République.

    Par Yves Mamou

    Publié le 5 avril 2023 à 9h00

    La coalition Likoud-sionistes religieux-partis orthodoxes n’avait pas fait mystère de son intention : si elle revenait au pouvoir en novembre 2022, elle réformerait la Cour Suprême.

    la Cour suprême occupait une place disproportionnée dans le système démocratique en Israël, elle intervenait abusivement dans un trop grand nombre de domaines et surtout le système de cooptation des juges empêchait le renouvellement idéologique de cet organe clé du pouvoir politique en Israël.

    Jour après jour, un vacarme médiatique assourdissant a mobilisé tous les grands médias écrits israéliens (Haaretz, Yediot Aharonot), et les grandes chaînes de télévision pour clamer haut et fort que des racistes et des fascistes étaient au pouvoir. Et que le fasciste en chef était Benjamin Netanyahou.

    Le seul précédent connu d’une telle brutalisation médiatique contre un individu a eu lieu aux États-Unis entre janvier 2017 et janvier 2021 : du premier au dernier jour de son mandat, Donald Trump a été insulté, vilipendé, traité de raciste, de criminel, de fasciste, de brute, d’idiot (et on en passe) par la quasi-totalité des médias américains. Éric Zemmour en France a été également diabolisé. Le tour de Benjamin Netanyahou est arrivé.

    Marine le Pen devrait se méfier et prendre les devants !

     

    https://www.valeursactuelles.com/monde/tribune-netanyahou-la-gauche-les-juges-et-nous

  • La Palestine "au coeur" associatif de l'Etat français.

    Chapeauté par le gouvernement français, plus précisément par le ministère de l'Education Nationale et des Sports, sous le sigle du drapeau tricolore arborant "Liberté-Egalité -Fraternité-nous apprenons l'existence d'un site destiné au Service Civique.
    Ce site magnifie le sens du civisme permettant aux personnes notamment les jeunes de s'investir par le biais de missions au service de la collectivité.
    "Entraide, solidarité citoyenne", les français y z'adorent ça .
    Quelles missions pour les petits James Bond de l'humanitaire? A priori, rien à redire, le listing se révèle attirant pour les volontaires en tous genres :
    -Favoriser l'épanouissement des jeunes
    -concourir à la réussite scolaire des enfants
    -promouvoir un engagement "Cinéma et citoyenneté"-pour échanger sur des thèmes "Société" si possible prônant la diversité dans le cadre d'une immigration heureuse où il fait bon vivre ensemble".
    (Prière d'énoncer sans respirer, d'une traite ladite phrase "longue dune toise, la longue phrase qui va d'ici jusqu'à Pontoise" histoire de paraphraser les ridicules de Molière).
    -Un p'tit brin d'écologie ne fait pas de mal non plus :
    Une des missions consiste à "redistribuer des invendus alimentaires en contribuant au biocycle..."
    On y parle aussi sous la rubrique "Actualités" de commémorer l'assassinat de Samuel Paty et rappeler les missions de l'école."(sic).
    Mais voilà, l'humanitaire gouvernemental ne peut s'empêcher puisque son cœur est à gauche de le faire palpiter encore plus fort au profit des vrais grands amis du peuple Juif que l'on ne peut oublier dans la panoplie du bonheur humaniste bien pensant.
    Ainsi tout à fait par hasard aura été sélectionnée une mission consistant à créer et développer un réseau "Jeunes pour la Palestine" à Lyon. Merci au gouvernement français, le Quai d'Orsay n'y suffisant pas apparemment.
    Et là, les associations se bousculent au portillon, les subventions abondent et tant mieux pour qui sait tirer profit des bonnes âmes charitables offrant leur bénévolat.
    Ainsi, l'association "Concordia-Rhône-Alpes" propose différents types d'engagements bénévoles ou volontaires en France et à l'étranger, et fait appel à de nombreux partenaires. "Concordia recherche actuellement une volontaire pour une mission auprès du Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien, qui oeuvre sur la Métropole de Lyon pour le respect des droits humains et du droit international, en sensibilisant sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences."(sic).
    Voilà qui va aider à réduire les tensions communautaires.
    Voilà où va l'argent des impôts divers de nos amis français.
    Nul besoin d'être grand prophète -à part être celui précisément du prophète- pour deviner qui va pénétrer ce milieu islamo-gauchiste pour y offrir... le meilleur de lui-même.
    Israël aura t'il la bonne idée de créer sur son territoire et ailleurs -pourquoi pas en France?- dans le cadre de son activité gouvernementale un réseau d'associations œuvrant au développement et au soutien en France de populations ou de communautés qui lui sont politiquement hostiles tout au moins aux yeux d'une partie des français ?
    En l'état le Crif prétendument représentant des Juifs de France ne trouve rien à redire à ce genre d'engagement sous la houlette de l'Etat français dont il est la courroie de transmission.
    Ses valeurs "Juifs de France" et non "Juifs en France" sont "ailleurs", ne l'a t il pas rappelé récemment ?

    "Parole volée"

    Cygne Noir

    www.facebook.com/groups/horizon2022/

  • SOS racisme

    Ou la « shoatisation » fantasmatique permanente d’un nouveau peuple.

    Philippe de Villiers : « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu », extrait: Chapitre XIII – B.H.L. et la petite main jaune

    C’est l’histoire d’une formidable imposture intellectuelle.Sans doute l’une des plus accomplies de toute notre histoire politique.

    Une gigantesque manipulation des consciences qui dure encore aujourd’hui et a pris tout un peuple en otage. On a voulu faire croire aux Français qu’ils avaient hérité, de la dernière guerre, au fond d’eux-mêmes, d’un relent de racisme intolérable : hier, ils ont persécuté les Juifs, aujourd’hui, ils traquent les immigrés. C’est en 1984 que la gauche invente ce nouveau paradigme.

    Mitterrand et son communicant, Jacques Pilhan, sont à la manoeuvre, avec Julien Dray. L’inquisition commence. Le nouveau Torquemada est un ancien trotskiste.

    L’Élysée donne son feu vert ; l’opération va coûter cher. Qu’importe! Le secrétaire général de la Présidence, Jean Louis Bianco, apporte le plus haut des concours pour « trouver le financement dans les ministères». Il ouvrira les portes et les caisses. On va faire épingler des petites mains jaunes à la boutonnière de toutes les étoiles médiatiques : Yves Montand, Simone Signoret, Marek Halter. Puis à toute la jeunesse.

    L’historien Max Gallo, porte-parole de François Mitterrand, a mis à nu les ressorts de l’opération : «Il y a eu Vichy et l’étoile jaune ? On créa de toutes pièces, d’en haut, parmi les idéologues qui savaient ce qu’ils faisaient, la petite main jaune de SOS Racisme, pour faire comprendre que les citoyens de souche récente étaient en somme les Juifs d’aujourd’hui … De l’étoile jaune à la petite main jaune de SOS Racisme, on générait la première de ces confusions historiques qui allaient empoisonner les débats français. »

    Avec cette nouvelle association, SOS Racisme, on franchit, en ce 15 octobre 1984, une nouvelle étape dans la haine de soi et le dénigrement de la France.

    Ce moment correspond, historiquement, à la captation de la Shoah par les lobbies immigrés, sous l’égide de la gauche mitterrandienne. Le migrant remplace le prolétaire, que les socialistes vont abandonner à la mondialisation sauvage.

    Le peuple migrant va devenir le nouveau « peuple élu ». Ce discours victimaire vitrifie les esprits critiques pétrifiés par la peur. Il prône le «droit à la différence». C’est un multiculturalisme militant qui veut en finir avec la tradition assimilatrice de la France.

    Par leur jeunesse, les dirigeants médiatiques de SOS Racisme bénéficient aussi d’une présomption d ‘innocence : ils sont censés incarner une «génération morale», rafraîchissant ainsi le débat politique en y infusant la générosité. François Mitterrand les utilise pour élever une digue morale autour du Front national dans le seul but de tétaniser la droite classique qui travaille bientôt à sa propre décontamination. Les régimes totalitaires ont toujours jeté les jeunes contre leurs aînés.

    Bientôt, le magazine Globe, créé en 1983, va résumer la philosophie de SOS Racisme dans l’éditorial de son premier numéro, cosigné par Georges-Marc Benamou, Bernard-Henri Lévy et Pierre Bergé : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.«

    Pierre Desproges s’amusera de ce serment asymétrique :

    « J’adhérerai à SOS-Racisme quand ils mettront un S à Racisme ! Il y a des racistes noirs arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »

    Je ferai d’ailleurs les frais de ce sectarisme tranquille des gardiens de la Vertu. Avec une hauteur insultante, Bernard-Henri Lévy me reprochera un jour … d’exister. Il considère que quiconque aime sa patrie constitue un danger et que tout devient alors permis quand il s’agit de pratiquer la salubrité publique. La France doit se taire, elle a mauvaise haleine, la tripe vilaine, le regard infesté, la bouche empuantie. Elle est le Mal absolu, le ventre fécond qui a enfanté la Bête immonde. […]

    La doctrine de B.H.L., si on l’examine bien, nous fait franchir un cran : puisque la France, à travers ses expressions les plus intimes, charrie des vomissures barbares, comme les diables brûlants crachent des laves rougeoyantes, il faut la condamner, la mettre au ban de la civilisation. Il faut qu’elle batte sa coulpe, qu’elle s’excuse d’exister. Un homme politique qui resterait juché sur son Aventin, soucieux d’une France en altitude, et que les Autorités morales surprendraient à cheminer sur la colline inspirée de Lorraine ou à chercher, dans l’horizon des blés d’or, les flèches de Chartres, ne serait pas digne d’accéder aux fonctions les plus élevées de la République. B.H.L. ne le tolérerait pas.

    Depuis que SOS Racisme a vu le jour, la haine raciale ne s’est jamais aussi bien portée et n’a jamais été aussi violente. Certains linguistes qui ont étudié l’intitulé du mouvement y ont détecté un lapsus révélateur : ces gens-là s’agitent pour secourir l’objet même de leur détestation. Quand on lance un SOS, c’est pour sauver les espèces qu’on juge menacées, les dauphins, le thon rouge, les libellules … SOS Animaux vise à sauver les bêtes abandonnées, SOS Grand Bleu à défendre la faune et la flore en Méditerranée.

    En fait, la confusion n’est que d’apparence. C’est presque un acte manqué. Sous couvert d’antiracisme, SOS Racisme sauve le racisme. Fabriquer des racistes pour pouvoir mieux les dénoncer. Provoquer et nourrir la haine pour s’en repaître. Dénoncer le Front national et le faire prospérer.

     

    David Duquesne

    19 04 21