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Liberté d'expression

  • Génocide

    L’accusation de génocide n’est pas seulement factuellement délirante, elle est suicidaire pour la cause palestinienne. Ceux qui emploient ce mot ne se contentent pas de mentir : ils condamnent les Palestiniens à des décennies supplémentaires de conflit. Je m’explique ⬇️
    Je ne vais même pas discuter ici du mot génocide, juridiquement infondé, historiquement absurde, moralement obscène. Ni rappeler qu’il s’agit d’un vieux réflexe antisémite : retourner la Shoah contre ses survivants. Ce qui m’importe, c’est l’effet concret de cette rhétorique. Car au-delà du délire, c’est une impasse stratégique majeure.
    Un génocidaire, on ne lui parle pas, on le combat. On ne négocie pas avec lui, on ne lui fait pas signer d’accord, on ne rêve pas de compromis. On l’extermine. Coller cette étiquette à Israël, c’est rendre tout règlement politique impossible. Définitivement.
    Ce glissement rhétorique est exactement ce que veut le Hamas. Le Hamas ne veut pas une patrie pour les Palestiniens, mais un tombeau pour les Juifs. Il rêve d’un Djihad planétaire, pas d’un compromis territorial. La logique du Hamas, c’est celle de l’offrande sacrificielle : que le peuple souffre, pourvu que le récit survive. En criant au génocide, on entre dans sa logique : celle de la guerre religieuse, absolue, sans issue politique.
    Ce discours est une catastrophe pour les Palestiniens. Il les instrumentalise. Il les réduit à des icônes sacrificielles, figées dans le rôle de victimes éternelles, dépossédées de toute autonomie politique. Plus de stratégie, plus de responsabilité historique, plus de projet. Ils deviennent les figurants d’un fantasme occidental, victimes pures pour son théâtre post-colonial.
    Le mot génocide agit ici aussi comme une suspension de l’intelligence. Plus l’accusation est grave, moins elle exige de réfléchir. Le mot génocide dispense de raisonnement. C'est un couperet qui évite d’avoir à penser la guerre, la complexité historique, les enjeux stratégiques, les responsabilités partagées, les dilemmes moraux.
    Enfin, ce discours est aussi une bénédiction pour l’extrême droite israélienne. En traitant tout Israël de nazis, on justifie tous les réflexes sécuritaires. On pousse des Israéliens modérés dans les bras de ceux qui leur promettent la force, l’unité et le refus de tout compromis. Plus on réduit Israël au mal absolu, plus la société israélienne se convainc qu’elle n’a plus rien à perdre. En somme, c’est le rêve humide de Ben Gvir : un monde qui ne voit Israël que comme un monstre, et qui renforce son discours de citadelle assiégée.
    Ceux qui parlent de génocide ne sont pas les alliés des Palestiniens, ils sont leurs fossoyeurs. Ils ne préparent pas la paix : ils la rendent impossible. Les mots ont un coût politique. Et le mot "génocide", ici, vaut 20 ans de guerre de plus. Par confort idéologique ou par haine recuite, ils sacrifient l’avenir d’un peuple sur l’autel de leur posture, car ils préféreront toujours l’éclat tragique d’une cause éternelle aux compromis ingrats d’une solution réelle."
    Emmanuel Ruimy

  • Trump et l'avortement

    L’administration Trump a confirmé ne plus accorder les 335 millions de dollars de financement du FNUAP, l’agence des Nations Unies impliquée dans la promotion de l’avortement dans le monde.

    La mesure avait été annoncée en mars et vient d’être concrétisée : l’administration Trump a mis fin au financement américain du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), et a confirmé qu’aucune nouvelle ressource ne serait allouée à cette agence de l’ONU. Comme prévu, ce promoteur mondial de l’avortement a exprimé son mécontentement.

    Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la politique pro-vie promue par Trump lors de son précédent mandat. En 2017, Trump avait déjà signé un décret supprimant le financement de cette agence en raison de sa collaboration avec la Chine dans la mise en œuvre de politiques de contrôle de la population par le biais d’avortements forcés.

    La FNUAP a exprimé ses regrets face à cette décision :

    « La FNUAP, l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, note avec un profond regret que les États-Unis d’Amérique ont annoncé leur intention de refuser tout financement futur à l’organisation en déclenchant l’amendement Kemp-Kasten .»
    « Cette décision s’ajoute aux notifications d’annulation de fonds déjà reçues, qui totalisent environ 335 millions de dollars. »

    L’agence onusienne a exprimé son désir de maintenir « un dialogue ouvert avec le gouvernement des États-Unis, notamment par l’intermédiaire du Conseil d’administration du FNUAP, dont les États-Unis sont membres », et a appelé à un réexamen de sa position.

    Cette décision fait suite au décret pro-vie signé par Trump en janvier, qui interdit d’utiliser l’argent des contribuables américains pour financer des organisations qui promeuvent ou pratiquent des avortements à l’étranger.

    Cette mesure a aussi privé les géants de l’avortement comme la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) de centaines de millions de dollars, l’IPPF ayant à elle seule perdu jusqu’à 100 millions de dollars.

    La politique de Mexico, initialement établie par Ronald Reagan, a toujours été soutenue par les présidents pro-vie et abrogée par les présidents pro-avortement. Trump l’a non seulement rétabli, mais l’a considérablement élargi, augmentant le montant du financement de la santé mondiale et les programmes couverts par cette politique.

    Une longue histoire de complicité avec la culture de la mort

    La FNUAP a une histoire bien documentée de soutien à la politique de contrôle de la population de la Chine passant par des avortements imposés et de la stérilisation forcée. Les présidents Ronald Reagan et George H.W. Bush ont tous deux suspendu le financement de cette agence. En 1993, Bill Clinton a repris le financement, mais en 1999, George W. Bush l’a à nouveau supprimé.

    En 2008, le secrétaire d’État de l’époque, Colin Powell, déclarait : « Le soutien et l’implication du FNUAP dans les activités de planification démographique de la Chine permettent au gouvernement chinois de mettre en œuvre plus efficacement son programme d’avortement forcé. Par conséquent, la poursuite du financement du FNUAP n’est pas acceptable pour le moment. »

    Cependant, en 2009, le président Obama a rétabli le financement et, entre 2009 et 2016, plus de 300 millions de dollars ont été alloués à l’agence.

    Une politique globale pour la défense de la vie

    La politique de Mexico, rebaptisée Politique de protection de la vie dans l’assistance sanitaire mondiale (PLGHA) en 2017, établit que les organisations étrangères qui reçoivent un financement américain pour la santé mondiale ne peuvent pas pratiquer, promouvoir ou financer des avortements. Cette politique interdit également à ces organisations de soutenir des tiers qui se livrent à ces pratiques.

    L’administration Trump a proposé d’étendre cette politique aux contrats gouvernementaux, en exigeant des entrepreneurs étrangers qu’ils certifient qu’ils n’ont aucun lien avec l’industrie de l’avortement, notamment en interdisant le lobbying en faveur de la légalisation de l’avortement.

    Cette décision décisive de l’administration Trump marque une étape importante dans la défense de la vie et souligne la nécessité de continuer à travailler pour garantir que les ressources publiques ne soient pas utilisées pour promouvoir une culture de mort.

    Léo Kersauzie

  • La guerre ?

    En Roumanie, les réactions fusent après le discours du dément Macron (le correcteur a écrit 'démon'… Il en sait des choses )
    Cela suite à la rencontre de l’ambassadeur français avec Marian Enache, président de la Cour constitutionnelle de Roumanie.
    Je ne sais pas si vous avez remarqué la nervosité grinçante et l'impatience hystérique de Macron pour former rapidement avec les Anglais une coalition européenne pour entrer en guerre directement avec la Russie via l'Ukraine ?
    Ceci défiant pratiquement la logique du bon sens, car on ne peut pas s'opposer à la plus grande puissance nucléaire sans conséquences...
    On ne peut s'opposer non plus à la direction dans laquelle Trump oriente le monde, au désir de paix et de retour à la normalité des peuples européens épuisés et lassés de la précarité croissante, de la vie chère, de l'insécurité etc.
    Une précarité due à la folie de profiteurs qui exploitent et veulent prolonger ce conflit, me rappelant le "désespoir" de Nicolas Sarkozy à la fin de son mandat.
    Un autre président de la France qui, à cause de son complexe de nain de jardin, se voyait comme la réincarnation du grand Napoléon.
    Un Napoléon le petit qui, sans que personne ne le lui demande, a attaqué militairement la Libye de Kadhafi en mars 2011.
    Cela a entraîné l'intervention de l'OTAN avec des bombardements intenses sur la Libye, la capture et la mort de Kadhafi, la fragmentation et la "tribalisation" du pays, le retour des Libyens des siècles en arrière.
    Tout çà pour le bonheur indécent exprimé publiquement par Hillary Clinton dans le style gangster le plus pur et grossier : "nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"
    Nous savons que Sarkozy a été poussé à la bataille par la hâte de faire taire à tout prix le colonel Kadhafi, qui s'était offert comme témoin à charge dans le procès de financement illégal de la campagne visant le président de la France.
    Macron semble poursuivre le rêve du "nain de jardin" et être à la hauteur de Bonaparte lui fait perdre définitivement la tête !
    Quatorze ans plus tard, il pousse également le monde vers une aventure militaire, entraînant d'autres États derrière lui dans l'espoir que le tumulte de la guerre détournera l'attention des gros problèmes qu'il a chez lui.
    Sous son mandat, Macron a tout perdu : les colonies en Afrique, la politique intérieure est un désastre, économiquement et socialement, tout s'effondre, enfin la France est au bord d'une guerre civile.
    De plus, les gens se moquent de lui parce que sa femme serait son père...
    Alors, comment faire pour se défausser et ne pas payer pour tout ce désastre au centre duquel il se trouve et dont il est directement responsable, sinon en mettant le feu au monde ?”

    Christian Lanoy·
    07 03 25