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Liberté d'expression

  • La guerre ?

    En Roumanie, les réactions fusent après le discours du dément Macron (le correcteur a écrit 'démon'… Il en sait des choses )
    Cela suite à la rencontre de l’ambassadeur français avec Marian Enache, président de la Cour constitutionnelle de Roumanie.
    Je ne sais pas si vous avez remarqué la nervosité grinçante et l'impatience hystérique de Macron pour former rapidement avec les Anglais une coalition européenne pour entrer en guerre directement avec la Russie via l'Ukraine ?
    Ceci défiant pratiquement la logique du bon sens, car on ne peut pas s'opposer à la plus grande puissance nucléaire sans conséquences...
    On ne peut s'opposer non plus à la direction dans laquelle Trump oriente le monde, au désir de paix et de retour à la normalité des peuples européens épuisés et lassés de la précarité croissante, de la vie chère, de l'insécurité etc.
    Une précarité due à la folie de profiteurs qui exploitent et veulent prolonger ce conflit, me rappelant le "désespoir" de Nicolas Sarkozy à la fin de son mandat.
    Un autre président de la France qui, à cause de son complexe de nain de jardin, se voyait comme la réincarnation du grand Napoléon.
    Un Napoléon le petit qui, sans que personne ne le lui demande, a attaqué militairement la Libye de Kadhafi en mars 2011.
    Cela a entraîné l'intervention de l'OTAN avec des bombardements intenses sur la Libye, la capture et la mort de Kadhafi, la fragmentation et la "tribalisation" du pays, le retour des Libyens des siècles en arrière.
    Tout çà pour le bonheur indécent exprimé publiquement par Hillary Clinton dans le style gangster le plus pur et grossier : "nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"
    Nous savons que Sarkozy a été poussé à la bataille par la hâte de faire taire à tout prix le colonel Kadhafi, qui s'était offert comme témoin à charge dans le procès de financement illégal de la campagne visant le président de la France.
    Macron semble poursuivre le rêve du "nain de jardin" et être à la hauteur de Bonaparte lui fait perdre définitivement la tête !
    Quatorze ans plus tard, il pousse également le monde vers une aventure militaire, entraînant d'autres États derrière lui dans l'espoir que le tumulte de la guerre détournera l'attention des gros problèmes qu'il a chez lui.
    Sous son mandat, Macron a tout perdu : les colonies en Afrique, la politique intérieure est un désastre, économiquement et socialement, tout s'effondre, enfin la France est au bord d'une guerre civile.
    De plus, les gens se moquent de lui parce que sa femme serait son père...
    Alors, comment faire pour se défausser et ne pas payer pour tout ce désastre au centre duquel il se trouve et dont il est directement responsable, sinon en mettant le feu au monde ?”

    Christian Lanoy·
    07 03 25

  • Par quoi commencer ?

    Nous le savons tous "car il n'y a pas de solution politique dans le contexte actuel Il n'y a même pas de solution de continuité; combien de temps un premier ministre peut il tenir ?
    Pour quoi faire ?
    La réponse viendra de l'extérieur en rupture avec notre organisation verticale du pouvoir !
    Oui le changement viendra de l'extérieur et il sera imposé...cet extérieur ! C'est Trump et Elon Musk que nous les aimions ou pas c'est ainsi !
    C'est sur cette dynamique que nous devons construire notre organisation - Fractale et Subsidiaire- sur NOS critères culturels, historiques etc.
    Commençons à nous rassembler LOCALEMENT sur des problématiques locales et remontons vers le haut car nous n'avons rien à attendre de ceux qui sont "en haut"d'un système qui s’effondre .
    Laissons les se "casser la figure" et si nous le pouvons, leur donner un coup de pouce pour accélérer leur chute !
    Plus EST en NOUS !

    FRACTALE : une fractale est un objet géométrique «infiniment morcelé» dont des détails sont observables à une échelle arbitrairement choisie.
    En zoomant sur une partie de la figure, on peut retrouver toute la figure, on dit qu'elle est auto similaire.
    Les flocons de neige sont des fractales
    Une organisation est fractale lorsqu'elle se reproduit à l'identique à tous ses niveaux.

    SUBSIDIARITÉ : Le principe de subsidiarité est un principe politique selon lequel la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action.
    FCN
    04 02 05

  • De la fabrique de l'ennemi en politique.

    De la fabrique de l'ennemi en politique.
    Le monde n'a jamais été un océan de paix. Il y a toujours eu sur terre des systèmes et des organisations qui s’attachaient à la fabrique de l’ennemi.

    Vladimir Poutine a été fabriqué par l’Occident. Il en est le produit.

    L’OTAN a besoin d’ennemis pour sa raison d’être. Il est donc faux d’affirmer que l’Alliance atlantique n’aura été qu’un facteur de paix sur notre continent depuis 1949.

    Après la guerre froide, la réalité de la guerre en Ukraine vient démentir tout le discours de l’OTAN.

    Voyez plutôt le point 23 de la déclaration commune de l’OTAN signée à Bucarest en juillet 2008 : https://www.nato.int/cps/fr/natolive/official_texts_8443.htm

    En annonçant l’intégration de l’Ukraine au sein de l’Alliance Atlantique, et en portant directement atteinte aux intérêts vitaux de la Russie, cernée, endiguée, et frustrée, l’Occident a relancé et fabriqué de toute pièce l’ennemi russe en 2008.

    C'est sur le fondement de cette déclaration que la Russie de Vladimir Poutine est devenue agressive : intervention en Géorgie à l'été 2008, au lendemain de cette déclaration de l'OTAN, annexion de la Crimée au Printemps 2014 puis tentative d'invasion de l'Ukraine en février 2022.

    Quand on examine les faits, tout s'explique.

    Jadis, l'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un « bon » ennemi. Fort de son idéologie communiste, et totalitariste, il apparaissait solide, puissant, menaçant, dangereux, constant et cohérent. Sa disparition, en 1991, a entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.

    Après son humiliation en Afghanistan, en dehors de son espace légitime d'intervention, l'OTAN avait bien besoin d'un nouvel ennemi à l'est de notre continent.

    L'ennemi a toujours été une nécessité pour la classe politique au pouvoir. Il est en effet très utile pour souder une nation, pour construire une coalition, pour asseoir sa puissance et pour occuper le secteur militaro-industriel.

    C'est la raison pour laquelle les États, mais aussi les services de renseignements, dont la CIA, les Think tanks stratégiques, des élites, des militaires et d’autres faiseurs d'opinion « fabriquent » consciencieusement de l'ennemi. Ils font l’inventaire de ces ambitions et de ces moyens. Ils le placent sous surveillance. Ils mobilisent des budgets, industrialisent des moyens, définissent des doctrines, développent leur propagande et s’organisent pour tenter de le vaincre.

    La fabrique de l’ennemi peut aller jusqu’à entrer en conflit ouvert avec lui.

    « En temps de paix, les fils ensevelissent leurs pères ; en temps de guerre, les pères ensevelissent leurs fils », disait Hérodote.

    L’Occident décadent a besoin de l’ennemi russe, de l’ennemi chinois, de l’ennemi coréen (du Nord) et de l’ennemi iranien. Cet ennemi peut être un grand voisin (le régime russe), un ennemi planétaire (la Chine), un ennemi absolu, un ennemi conceptuel, un ennemi de circonstance, un ennemi du long terme (l'islamisme).

    La fabrique de l’ennemi permet aussi de nourrir l’ogre médiatique et de lui mettre de la matière entre ses dents. De ce point de vue, nos médias sont gâtés. La ligne de front de la guerre en Ukraine est sur le plateau de LCI tous les jours depuis plus de deux ans. Si la paix venait à intervenir demain, la rédaction de cette chaîne de télévision s'effondrerait.

    L’ennemi est donc avant toute chose une construction politique. Cette construction permet de mobiliser les nations, de prélever davantage d’impôts, de souder les peuples et de gagner des élections.

    Il y a des ennemis que l’on voit. Il y en a d’autres que l’on ne veut pas regarder (l'invasion migratoire massive). Il y a des ennemis bien réels, qui n'ont pas besoin de construction, et d’autres qui se révèlent, au fil de l’histoire et du temps, artificiels.

    « Il est plus facile de faire la guerre que la paix » disait Georges Clemenceau.

    La France a toujours eu des ennemis, avant de faire la paix avec eux : les anglais et les allemands. Elle a également affronté le régime soviétique durant la guerre froide jusqu’à son implosion en 1991.

    Le plus grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’orgueil. Dans l’Occident, nous n’en manquons pas. En France, l'orgueil politique est tout en haut du podium. C'est lui qui reste la plus grande entrave à la paix. Suivez bien mon raisonnement. Et vous saurez de qui je veux parler.

    Après la guerre avec l’ennemi, il y a toujours la paix.

    Aujourd’hui, c’est elle qu’il faut gagner. Elle est possible avec la Russie. Il faut la vouloir et mettre l'orgueil au placard pour y parvenir. Vite.

     

    Yann Bizien

    Billet du 16 mars 2024 :