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Economie et finance - Page 5

  • La haine, l’explosion

    Rien à voir avec Mathieu Kassovitz et  La Haine (1995)

    Sentiment de profonde antipathie à l'égard de quelqu'un, d’un groupe etc. conduisant parfois à souhaiter l'abaissement ou la mort de celui-ci.

    Une haine invisible (...) m'enveloppe (Dumas père, Mllede Belle-Isle,1839, III, 3, p. 62)

    Je vais enfin dire ma manière de penser, exhaler mon ressentiment, vomir ma haine, expectorer mon fiel, éjaculer ma colère, déterger mon indignation (Flaub., Corresp.,1872, p. 57).

    J'ai voulu vivre ainsi sans amour et sans haine (Ménard, Rêv. païen,1876, p. 85).

    Amour engendre haine (Alain, Propos,1921, p. 339).

    Le silence était insupportable. La haine y montait. Une haine qui avait ses profondes racines dans le passé de l'enfance (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 372).

    Est ce que je veux la mort de quelqu’un, d’un groupe NON !

    Mais c’est à qui le tour d’avoir "la haine" ?

    Allez savoir pour quoi et surtout pour qui ?

    Si on peut (veut) expliquer la "haine" actuelle on se rend vite compte qu'elle concerne le plus souvent la haine des élites accusées d'être la source de tous les maux, fondement passionnel de la logique des masses populaires
    C'est la justification de toute révolte ou insurrection.
    C'est particulièrement vrai pour certains Gilets Jaunes, ces derniers étant majoritairement issus de la France des perdants de la mondialisation.
    L’extrême méfiance d'un grand nombre de citoyens vis à vis du personnel politique, des médias et des "experts" officiels s'est traduit par de la colère et du mépris .
    Les élites VISIBLES sont accusées d'être étrangères au peuple,et de ne poursuivre que leurs seuls intérêts, contraire au bien commun.
    Les élites sont aussi accusées de constituer une oligarchie transnationale.
    D'où l’antimondialisme...Dont la grande crise systémique de 2008 (toujours irrésolue) forme la toile de fond...
    Il n'est donc plus vraiment question de clivage gauche-droite, mais de ferme opposition et de guerre larvée entre gagnants et perdants de la globalisation...

    Je me demande QUI va gagner ?!

    02 04 19

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

     

  • Savoir politique et technocratique

    C'est l'appareil d'État qui gouverne en France comme dans tous les pays démocratiques développés du monde, l'exécutif ne sert qu'à communiquer, donner des impulsions, accompagner le mouvement, négocier les détails, incarner la magie du pouvoir, servir de fusible et assumer in fine la responsabilité de décisions prises en amont.

    François Amsallem

    C'est l'éternelle question entre savoir "idéologique" et "scientifique" ou dans le cas considéré entre politique et technocratique...il existe un engagement étroit entre un engagement politique et dans la croyance dans la "scientificité" des analyses "scientifiques", proposées par la technocratie dominante.
    Il est évident que si l'on affirme que son propre savoir est scientifique et celui d'autrui (du politique) est idéologique, on va considérer que les solutions que l'on préconise personnellement sont d'ordre purement techniques et que seul un ignare voudrait les contester tandis que celles, différentes, que les autres défendent (les politiques) sont nécessairement sujettes à controverses.

    Prenons un exemple. La science économique suppose que les salaires versés aux salariés sont des coûts qu'il faut minimiser autant que possible, et que les dividendes versés aux actionnaires et les bonus qu'obtiennent les dirigeants des entreprises sont des parts de bénéfice qu'il est important de maximiser.
    S'il s'agit là d'un fait scientifique, il est normal que le traitement de la question soit considéré comme "purement technique" et qu'un technocrate compétent ait le dernier mot.
    Mais s'il s’agit d'un sujet sur lequel les citoyens (représentés par des élus) appartenant à des classes différentes ont des opinions variées, il serait anormal et même injuste que des mesures de ce genre soit considérées comme ne relevant pas du politique et mises en œuvre en contournant par des "experts" le processus démocratique de consultation des électeurs.

    C'est la raison pour laquelle je considère que les lobbies doivent être mis à la porte de toutes les institutions et particulièrement de l'UE.

    25 03 19

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • George Soros

    «  Un projet de société mondialiste »

    L’Europe traverse depuis des années une catastrophe migratoire sans précédent qui, si elle ne cesse pas, modifiera l’identité culturelle de notre continent pour longtemps. Face à ce chaos migratoire qui menace de tout emporter, discerner les responsabilités est fondamental. Celle de l’oligarque globaliste George Soros permet de comprendre qu’il n’y a pas de fatalité en politique : sans son intervention et son influence sur cette question, la politique migratoire européenne pourrait être tout à fait différente.

    George Soros est favorable à une vassalisation et à une dilution progressive des souverainetés étatiques dans un système de gouvernance mondial inclusif, l’impérialisme direct lui apparaît comme trop visible et même risqué à moyen terme :

    « La stratégie de Soros pour étendre Pax Americana diffère du modèle de Bush, en particulier dans sa subtilité. Mais c’est tout aussi ambitieux et tout aussi mortel. Les libéraux de gauche, qui admirent son soutien pour certaines de leurs questions favorites telles que les droits des homosexuels et la légalisation des drogues douces, le laissent s’en tirer à bon compte. »

    La spécificité de l’Open Society Foundations de Soros étant d’opérer sur des thématiques sociales, sociétales ou métapolitiques sur tous les continents. Un outil d’autant plus efficace qu’il se présente comme indépendant des États ou des institutions internationales. De plus, si la plupart des ONG concentrent leur action et leurs moyens sur un thème précis, l’Open Society peut quant à elle, avec son idéal de société ouverte, embrasser tout le champ du possible des actions non gouvernementales. Comme l’expose la présentation officielle de l’OSF :

    « Les fondations Open Society soutiennent aux quatre coins du globe des personnes et des organisations qui se battent pour promouvoir la liberté d’expression, des gouvernements transparents qui rendent des comptes, et des sociétés plus justes et plus égalitaires. Cela se traduit souvent par une attention particulière envers ceux qui souffrent de discriminations pour le simple fait d’être eux-mêmes, tels que les Roms en Europe, et d’autres forcés de vivre en marge de la société. » 

    Migration, dépénalisation des drogues, nouvelles normes sociétales (théories du genre, propagande LGBT), déstabilisations de régimes politiques, liberté de la presse, écologie : l’activité de l’OSF touche tous les sujets de société sensibles sur la plupart des continents. (…)

    Un budget d'un milliard de dollars en 2018

    Le budget officiel de l’OSF pour l’année 2017 était évalué à 940,7 millions de dollars. Pour 2018, ce budget a rejoint les 1, 005 milliard de dollars, ce qui représente une augmentation de plus de 60 millions de dollars en un an. Les dépenses totales de l’OSF depuis sa création sont estimées quant à elles à 14 milliards de dollars pour ses 33 années d’activité. Cela donne une idée de l’ampleur démesurée des moyens dont dispose le réseau Open Society Foundations. Comme l’indique le site de l’Open Society, George Soros a fait don à l’OSF depuis 1984 de 32 milliards de dollars sur sa fortune personnelle si on inclut les derniers 18 milliards de dollars qu’il a légués en 2017. Le budget que l’Open Society consacrait à la seule question migratoire en 2018 était de 63,3 millions de dollars. Aussi, en septembre 2016, George Soros promettait d’investir 500 millions de dollars de placements en actions dans des investissements qui bénéficient aux migrants. 

    Avec une telle force d’influence, George Soros peut véritablement être appelé « un homme d’État sans État » comme il se définit lui-même.

    Selon la thématique chère aux mondialistes du "glocalisme" : fusion du global et du local. Investir le champ local et s’impliquer sur le terrain dans des problématiques bien réelles, inonder de moyens financiers colossaux des associations et ONG qui sont en fait autant de relais salariés de son projet de société, telle est la méthode Soros sur la question migratoire comme ailleurs.

     13 03 19

    NERI Francis @Iese67NERI

    http://semanticien.blogspirit.com/