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  • Liberté et Responsabilité.

     Chers amis bonjour,

    J'ai fait la connaissance d'un homme engagé dans la protection de toutes formes de vie et bien évidement pour la "Nature" . Comparé à lui, je suis un modéré et bien que je partage ses idées, je ne suis pas toujours d'accord avec son mode d'expression qui est souvent trés provocateur. Comme vous le savez j'ai horreur des rapports de force et adepte d'henri LABORIT, je fais "L'éloge de la fuite". Nous avons joué à "gagnant/gagnant" !

    Le texte ci-dessous est notre "oeuvre" commune. J'espère que ses amis et les miens nous retrouverons !

    Amitiés

    Francis NERI

    L’aliénation débute lorsque les mots se pervertissent pour égarer le jugement des hommes.

    Conséquence : à partir de l’observation des faits, il n’est pas aisé d’être « le plus honnête possible » dans la façon de diriger son discours ! 

    Liberté, Libéral, justice sociale, à l’instar de Réforme et de Rupture deviennent des mots pièges, des fourres tout idéologiques.

    Pour tous ceux, qui parlent la langue officielle, formatée ou bien pensante, les régimes humanistes libéraux, trop insuffisants en nombre, permettent de « commercer » aux nostalgiques du Psycho marxisme sartrien, endeuillant le monde depuis de nombreuses décennies, et aux marchands d’illusions consommatrices. Ils permettent  aux spéculateurs d’exploiter la crédulité des peuples, aux « aménageurs » de l’idéologie révolutionnaire de détruire l’espoir et la vie des masses crédules sur « le grand soir » ou la lutte pour l’égalité.

    Car, pour les manipulateurs d’opinion, la  Liberté n’est que celle de l’idéologie des extrêmes, de la négation du profit légitime, de la libre entreprise. Ils n’ont strictement rien à faire de la liberté de pensée, d’expression, de conviction, d’entreprendre.

    La Liberté a servi longtemps de vitrine clinquante aux deux systèmes économiques, de droite ou de gauche, lorsque chacun luttait contre son antagoniste tellement similaire.

    Pourtant l’effondrement de l’Union Soviétique  n’a pas dispensé l’Occident d’entretenir le fondement de la Liberté, (celle de penser et de manifester des convictions) qui ne doit pas devenir un accessoire  commode qui nuit à l’essentiel : le développement de l’humanisme sous tous ses aspects, culturel, spirituel, moral, éthique, économique et social.

    Demeurent en Occident, où une aube encore incertaine s’est levée, quelques forteresses institutionnelles garantissant la Liberté, mais leurs fondations philosophiques datent déjà des siècles passés et les derniers étages ont été revisités pour la dernière fois immédiatement après le traumatisme de la guerre contre les fascismes bruns et rouges auxquels vient s’ajouter à présent un fascisme vert.

    Déclaration universelle des Droits de l’Homme, pacte international de NEW-YORK relatif aux droits civils et politiques, Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales fleurissent sur les ruines fumantes du pacte hitlérien et  stalinien.

    Mais aujourd’hui, le temps des philosophes, des intellectuels, des chercheurs, des citoyens, de la spiritualité, le temps du politique même est de retour.

    Nous vivons la fin du temps des marchands prédateurs pour lesquels les libertés se mesurent en parts de Marché et en fausse concurrence, « paravents des appétits. »

    La philosophie, la politique, les convictions, la culture, la spiritualité s’avèrent, à nouveau porteuses d’espoir en particulier grâce aux nouvelles formes de communication qui permettent l’expression de celle-ci dans ses contextes à la fois pédagogiques, organisationnels et thérapeutiques.

    Gardons-nous pourtant d’oublier que nous ne sommes pas sortis de l’Histoire et s’il y a plus d’alternatives, que nous ne le pensons, à la possibilité de réguler les systèmes sociaux, économique, écologiques, de nouvelles « singularités » se présentent à nous et nous proposent des « barbaries » nouvelles difficiles à appréhender et n’offrant aucune possibilité de dialogue.

    Le dérèglement mondialiste, la montée des extrémismes, l’explosion démographique, le dérèglement climatique etc. sont des défis auxquels nous ne savons encore comment faire face ensemble. 

    Face aux dangers qui nous menacent tous, ceux qui nous gouvernent ne sont pas « le grand tout » indépassable : le pouvoir et l’opposition, le conservatisme et la rupture, l’ordre et le désordre, les héritiers et les bâtisseurs d’avenir se disent  les garants d’un système qui n’apporte pas de réponse globale, concertée, efficace  qui s’établirait dans la durée. Ce système  survit à cause de notre indifférence et de notre résignation.

    Nous vous suggérons de changer, de relever la  tête par-dessus nos pollutions et nos renoncements. Vous verrez qu’il y a en dehors d’eux  l’utopie, l’aventure, l’imagination et que vous êtes « libres » de vivre et de vous représenter le monde comme bon vous semble. Que vous êtes en mesure de le construire comme il  vous convient !

    Un « consommateur » résigné, vaincu, sujet du Marché, captif du conditionnement ambiant n’est ni libre, ni responsable.

    La vraie liberté consiste à porter sur les choses et les gens « son » regard et « sa » main.

    Nous verrons alors des  choses et des gens complexes, comme nous le sommes nous mêmes et, c’est cette complexité vers laquelle il faut avancer, ensemble si possible ; vers cette connaissance de ce que nous sommes, individu et groupe et ce que nous voulons devenir.

    L’Homo sapiens est fautif de ne pas être sapiens. Dans la minorité de leur « âme » et de l’ignorance de cette complexité, certains, avec notre complicité tacite, souillent  la terre, terrorisent  les êtres vivants, asservissent  leurs semblables et les autres espèces, inventent de nouvelles barbaries.

    L’Homme « intuitif » et « empathique » le sait, mais imagine que sa technique lui épargnera demain les catastrophes que préparent  son irresponsabilité, son ignorance ou sa naïveté.

    Face à tous les périls, il a foi en sa science, et surtout en sa technique, comme  ses devanciers avaient foi aux mythes merveilleux.

    Or, sa science a besoin d’accéder à des niveaux de conscience et de responsabilité à la mesure de son pouvoir. Ce n’est pas la technique, qu’il faut distinguer de la science, qui fera accéder l’humanité  à la conscience, la conduira vers l’homo-sapiens sapiens, et la sauvera d’elle même, mais la connaissance des interactions complexes qui nous lient et de la nécessité à inventer ou redécouvrir le gigantesque « régulateur » capable de nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sommes involontairement engagés.

    Les  mesures environnementalistes et sociales actuelles démontrent d’une évolution des mentalités. Elles sont insuffisantes pour changer le cours désastreux des choses et nous sommes probablement très prés du non-retour. D’autre part, elles ne traitent que l’un des aspects de nos difficultés, celui des relations des hommes avec la « nature »

    S’impose ici et maintenant un changement de modèle de société abordant l’aspect « systémique » et « holistique » de la problématique.[1]

    Liberté et Responsabilité commandent d’abord l’avènement d’une prise de conscience individuelle et collective qui seule permettra  à nos dirigeants d’emprunter la voie à suivre  et facilitera l’émergence d’une société dans laquelle  l’individu humain vaudra ce qu’il est et non ce qu’il a, dans laquelle les rapports entre les hommes, les animaux et la Nature seront fondés sur le respect, la bienveillance, la compassion, la morale et l’éthique.

    Nous ne pouvons croire à l’échec de l’humanité dans sa nécessaire mutation. Il n’existe nul déterminisme de ce type. Et si cela arrive, c’est que nous le voulons bien. Si certains d’entre nous ont su « dénoncer », ils ont, à un certain moment, renoncé à passer de la dénonciation à la proposition et de la proposition à l’action.

    Pour notre part, nous ne renoncerons jamais à rectifier la fatale trajectoire. Avec détermination, sans jamais rechercher les rapports de force, par la médiation, l’éducation, la socialisation, l’exemplarité, nous savons que nous pouvons persuader et convaincre.

    Nous espérons que, vous aussi, vous souscrirez à notre démarche. Nous vous souhaitons la bienvenue au sein de nos dynamiques.

     

    Gérard CONDORCET 

    Convention Vie et Nature

    Francis NERI 

    I.E.S.E.                                       

     



    Systémique : régulation des systèmes sociaux

    Holistique : vision globale et totale