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Les pieds dans le plat - par Nina

Bon, je ne cacherai pas ma sympathie pour Israêl. J'ai visité le moyen orient,  çà m'a coûté pas mal d'argent, mais je me suis fait une idée "que je vous en parle pas" Il n'y a pas photo !

Je sais , çà ne plaira pas aux Roustons républicains et à Ingrid qui pleure son ALI bigame et qui l'a épousée, dit elle, pour avoir un pied à terre en France pour se faire soigner d'une maladie obscure.

En plus elle a une fille ..... !

Ces deux là devraient se rencontrer, ils sont fait pour s'entendre. Hé les Roustons çà ne vous dit rien ?

Trêve de plaisanterie et régalez vous de la proses de NINA !   

Les pieds dans le plat - par Nina

En ce moment, la société israélienne, la Knesset, la diaspora juive, ainsi que tous les organismes pro-palestiniens de la terre, sont très attentifs aux bruits et à la fureur qu'une poignée de Rabbins israéliens a suscité, en émettant une pétition contre la vente de terres aux non-juifs en Israël. 

Tous les ennemis d'Israël tiennent enfin leur preuve infaillible sur "l'apartheid" dont est souvent affublé, à tort, l'état juif. 

Que 20% d'arabes vivent en Israël et possèdent non seulement la citoyenneté, avec tout ce que cela suppose comme droits, et non tous les devoirs, ce n'est pas assez. En effet, si les arabes israéliens peuvent circuler, étudier, prier tranquillement, il ne leur est pas demandé, comme aux juifs, d'accomplir leurs devoirs militaires. Conséquences directes : les étudiants arabes israéliens ont trois ans d'avance par rapport aux étudiants juifs à l'université.

Voyez donc l'histoire de Omar Barghouti, honoré par la France et Bernard Kouchner par une petite médaille de la légion d'honneur. Il a fait ses études le mieux du monde à l'Université de Tel Aviv, jusqu'à sa thèse, et a, dans le même temps, fondé une association pour le Boycott d'Israel : BDS.

Même si le Boycott est interdit en France, c'est pas grave...on peut tout de même être honoré pour non respect de la loi chez nous...

Il ne faut pas généraliser bien sûr. Le prestige de Tsahal a touché tout de même une partie des bédouins israéliens qui servent dans les rangs de l'armée israélienne. Quant aux Druzes de l'intérieur, ils font depuis longtemps partie intégrante de cette armée.

Le Rabbin de la ville de Safed a, il y a quelques mois, décrété que les juifs ne pouvaient vendre ou louer leurs appartement aux arabes. Peu après, ce sont d'autres rabbins qui ont décidé de se lancer aussi dans cette bataille en pétitionnant sur le même registre.

Une autre partie du Rabbinat a décidé de réagir, avec l'aide de députés de droite comme de gauche, afin de pénaliser ce qu'ils jugent comme "discriminatoire et et non conforme à la loi juive." 

Beaucoup de sites et de blogs pro-israéliens et/ou juifs ont décidé de condamner les rabbins qui auraient eu la maladresse de "discriminer" les non-juifs.

Je ne suis pas de ceux là.

Même si ma culture française, et originellement de gauche, me plaçait d'emblée contre ce type de production rabbinique visant à pénaliser un groupe humain, je ne puis accepter ce qui me semble être une forme d'invasion dangereuse pour le futur de l'état juif.

Je rappellerais tout d'abord qu'Israël est composé de beaucoup de minorités non juives pouvant pratiquer sans aucune entrave leur foi et ce, en toute sécurité. Musulmans, Druzes, Chrétiens orientaux, Catholiques, Bahaïs, jouissent d'un confort parfait dans leurs pratiques religieuses, à la très grande différence des minorités religieuses des pays alentour comme l'Égypte, pour ne citer que lui.

Ce qui m'amène à trouver légitime la démarche des Rabbins n'a strictement rien à voir avec la Loi juive, que je connais fort mal de toute façon. Aller regarder de près un texte du Talmud n'est pas de mon ressort, et décréter si tel ou tel comportement est halachiquement (conforme à la loi juive) correct ne m'est pas permis tout bonnement parce que je n'y entends rien.

La problématique évoquée par les Rabbins est pour moi, avant tout, un enjeu politique majeur.

Je sais qu'il est fort désagréable de devoir prononcer tout haut ce que certains dont moi-même, pensons de cet entrisme sournois qui a déjà démontré ses graves conséquences en Israël, mais pas uniquement en Israël.

 Nous connaissons ce phénomène qui nous a conduit à voir la France, et l'Europe entière, devenir en très peu de temps des zones de non-droits, où les arabo-musulmans sapent les fondements même de notre civilisation. 

L'achat ou la location d'un appartement, puis deux, puis tout un pan de quartier, a réussi à transformer pour toujours la vie de la cité dans lesquelles se sont installés des maghrébins, des turcs et des africains, plus tard rejoints par des pakistanais et des chinois.

 Vous le savez, je le sais, mais il n'est pas possible d'en parler, sous peine de se retrouver sur un bûcher, au milieu de tous ces organismes qui ne vivent que grâce aux subsides de l'État, des Mairies, des procès gagnés, et de la bonne conscience droitdelhommiste de toute une société que l'on aura élevée dans le dégoût de ses propres valeurs.

 Une fois encore, nous ne jouons pas sur le même terrain en ce qui concerne Israël.

 Si la France ne trouve rien à redire sur les droits imprescriptibles de minorités devenues majoritaires dans des régions, l'État juif ne peut se permettre les mêmes erreurs. 

 Géographiquement d'abord, Israël est bien trop petit pour absorber indéfiniment des arabes, sous prétexte que la morale juive défend les différences. 20 % d'arabes israéliens (soit un million et demi) qui jouent constamment un double-jeu, cela devient sérieux et lassant. Pourquoi faudrait-il en accepter d'avantage ?

 Des villages entièrement arabes existent en Israël. Peu de juifs osent s'y installer pour des raisons évidentes de sécurité, et parce que l'histoire de ce pays a démontré combien il fut coûteux en vies humaines, de tenter une mixité. Même après plusieurs décennies de voisinage à Hébron, les arabes, sur simple injonction de leur Mufti, ont égorgé leurs voisins juifs avec qui "ils avaient de bonnes relations la veille".

Comme on dit chez nous : "chat échaudé craint l'eau froide !".

 D'autre part, une OPA terrible a lieu depuis quelques années en Israël, sur les terres domaniales donc appartenant à l'État.

 En effet, le Qatar mais aussi l'Arabie Saoudite achètent de grands terrains en Israël, en distribuant l'argent nécessaire à des arabes israéliens. Si ÇA ce n'est pas une autre forme de Jihad, alors qu'est ce que cela peut être ? 

Alors sans doute pas pour les mêmes raisons que celles des rabbins qui ont pétitionné contre l'accès aux non-juifs aux locations et achats d'appartements, je suis résolument pour une forme de protectionnisme en Israël.

 Il est évident que "non-juifs" est un terme peu pertinent, sur lequel les hordes pro-palestiniennes se sont jetées de façon hystérique, comme d'habitude devrais-je dire.

Mais voyons les choses ainsi, au risque de voir un pays pas plus grand que deux fois la Corse, envahi par quelques milliers d'arabes propriétaires de grands domaines, que restera-t-il de l'état juif ? La propension des musulmans à croître et à multiplier rapidement risque de faire disparaître une majorité juive en très peu de temps.

Il ne s'agit pas de "paraître" pour que le monde accepte une fois pour toutes la légitimité d'un État qui est depuis sa re-création, une démocratie. Il faut parfois se montrer dur et intransigeant même si la morale en prend un coup.

Demain, je veux encore pouvoir me dire qu'un État juif, majoritairement juif, avec Jérusalem pour Capitale continue d'exister.

La mondialisation, la destruction des frontières pour des raisons idéologiques, je me prononce clairement contre. 

 J'aime passer les frontières. J'aime savoir que l'intégrité culturelle d'un pays pourra encore dans le futur proche être protégée. Ce melting-pot forcé n'est pas, jusqu'à présent, une réussite. L'Occident ressemble de plus en plus à un foutoir, tandis que des pays arabes, asiatiques, africains, eux, ne feront pas l'effort inverse, à savoir respecter nos fois, nos coutumes et nos valeurs, chez eux et chez nous.

Nous devrions donc être heureux de lâcher prise sur notre identité ; sans retour ? 

Moi non. Et il en va de même sur ma perception de l'État juif. Israël doit se préserver, sous peine de voir sa raison d'être profonde s'enliser sous les coups de boutoir d'un multiculturalisme peu pacifique.

Avec des voisins perturbés et perturbants, il serait inepte d'accepter encore plus de loups dans la bergerie. 

Nina

 

 

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