La tyrannie médiatique
J'ai assisté à Strasbourg à une conférence de Jean Yves le Gallou. Ne la manquez pas si vous en avez l'occasion et achetez son ouvrage. Vous ne verrez plus jamais les "médias" sous le même angle !
Ne confondons pas toutefois information et communication, car pour qu'il y ait communication il faut du "fead back" c'est à dire une information en retour, appelée aussi rétroaction et bien souvent la communication est souvent perçue (par les médias) comme une information qui va dans un seul sens, linéaire en quelque sorte !
D'où l'importance des réseaux sociaux et d'internet pour échapper à cet enfermement médiatique.
Francis NERI
« Jean-Yves Le Gallou, écrivain, journaliste et énarque, probablement l’un des meilleurs connaisseurs de la désinformation et du monopole du « politiquement correct » résume dans un ouvrage remarquable : « La tyrannie médiatique », les douze thèses sur la désinformation médiatique, dénonçant en cela les techniques multiples de désinformation telles que : Occultation de certains faits, répétitions à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants », novlangue (nouvelle langue épurée et politiquement correcte qui est imposée) et, bien sûr, le bel et bon bobard.
« Il est de notoriété publique que les principaux médias colportent des nouvelles délibérément mensongères et sans fondement (la plupart du temps à la « une ») avant de se rétracter discrètement (quand ils le font !) en toute dernière page (beaucoup plus tard) s'ils sont contredits. Dans ce cas, le principe est de mettre le mensonge sur les rails de la conscience collective. Ainsi quand le mensonge est découvert, il est déjà trop tard et une large partie de la population ne s'en apercevra pas ou ne prêtera pas attention à la vérité rapportée. La méthode porte un nom : « Mentir bruyamment, se rétracter discrètement ». Pas très honnête mais terriblement efficace !
La presse française est tellement aveuglée par un prisme idéologique qui conditionne toute sa perception de la réalité et de la vérité, qu’elle est désormais devenue une caste, une corporation qui vit repliée sur elle-même, coupée de ses lecteurs dont elle n’a plus vraiment besoin tant les subventions pleuvent avec quelque quatre milliards d’euros… En outre –selon Jean-Yves Le Gallou- les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales : Rothschild à Libération, Lazard au Monde, le Crédit Mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1, Tapie à La Provence et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc…). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.
Dès lors, les intérêts financiers et politiques primant, l’objectivité demeure un rêve inaccessible… La manipulation des nouvelles et opinions devient, quotidiennement, le reflet pervers d’une vision tronquée et manichéenne de l’information. Le regretté Serge de Beketch, journaliste de son état, vitupérait de la sorte : « Le journalisme ne permet pas de gagner sa vie. Ce qui permet de gagner sa vie c’est la prostitution journalistique.
Mais c’est un autre métier. »
José CASTANO
Commentaires
Monsieur LE Gallou intervient assez souvent sur boulevard Voltaire,qui est je crois une personne qui croit fermement en Marine tout comme nous ,monsieur Neri ,ce monde journalistique comporte beaucoup de vendus et je pense qu'en cas de succes du RBM ils ne tarderont pas a tourner leurs vestes "le roi est mort vive le roi"
Vous avez Raison Raymond et lorsqu'ils viendrons vers nous il faudra être sec très sec dans la sélection car ces individus ne viendront que pour la soupe. Il en sera de même pour des "intellectuels" et des faiseurs d'opinions bidons, de soi disant convertis. Du balai, du balai, du balai !
Fraternité !
Les théoriciens de la psychologie des foules et de la structure de la propagande (de la Publicité) ont démasqué tout cela depuis des lustres et il est toujours effarant de voir combien de temps il faut pour qu'encore une minorité soit éduquée…Personne ne lit et la masse est statistiquement composée d'idiots ou semi idiots. (Voyez la courbe de Gauss des QI (qui ne recouvre pas tous les espaces des intelligences)
Edward Bernays le neveu de Sigmund Freud a mis tout cela en forme dès les années 20/30 aux USA….
Les Albert Londres qui ont bercé nos lectures de jeunesse doivent être au moins une demi douzaine par génération…Le reste des journalistes sen sont que des pisse-copie à la tâche…Prostituées d'Abattage...
Les attitudes mon cher Epicure ! Dispositions stables de l'esprit. Le plus difficile à faire évoluer Si nous voulons que les "choses" changent il faut agir SUR les comportements, les pratiques afin de faire évoluer les attitudes.
Quand à Freud et ses amis d'accord avec vous.. Je dirais même que cet individu est responsable avec Lacan, Dolto, Sartre, Bourdieu etc...de l'effondrement de notre culture et bientôt du grand remplacement !
IL faut tout reprendre à zéro: a culturer, re éduquer, re socialiser, re assimiler etc. On est pas sortis de l'auberge et vous, moi n'en verrons pas la fin ...
Amitiés