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  • Effondrement ?

    « La crise politique en Italie et l’ampleur des bulles spéculatives sont lourdes de menaces et un krach peut désormais se produire du jour au lendemain.

    Le taux des emprunts français est actuellement au maximum de 1,3 % (inférieur à l’inflation). Certains, à très court terme, sont même négatifs (ils rapportent au Trésor) mais ils risquent de monter en quelques semaines à 8 % (voire 15 % ou 30 %), obligeant le gouvernement à réagir brutalement, car au-dessus de 4 %, ils sont insoutenables. Nous ne pourrons pas faire défaut sur la dette, car nous sommes en déficit primaire (hors remboursement des emprunts, nous dépensons 40 milliards de plus que ce que nous percevons). Le gouvernement préservera à tout prix l’euro, car l’union monétaire a été sans doute une grave erreur économique, mais il serait suicidaire de renoncer à elle, sauf à provoquer la ruine totale du pays. L’image la plus juste est celle des passagers d’un train lancé à toute vitesse et dont les freins viennent de lâcher.

    Il aurait été, bien sûr, préférable de ne pas emprunter ce train, mais ceux qui sauteront commettront une folie, car ils se tueront. Il vaut mieux rester dans le convoi en priant pour qu’il ralentisse.
    Pour sauver notre pays, des solutions existent. Elles sont, certes, peu agréables, mais elles sauveront l’essentiel. Le gouvernement saisira 30 % des assurances-vie et des livrets au-dessus de 20.000 euros, à l’instar de ce qui se passa à Chypre. Il récupérera, ainsi, 700 milliards qu’il utilisera auprès des banques pour se procurer des liquidités. Il fera, ainsi, redescendre la dette à 60 % du PIB, la rendant soutenable. On donnera en échange, aux Français spoliés, des titres (à 1 % d’intérêt) qui ne seront remboursés que si la situation se rétablit (peut-être jamais). Cette mesure sera bien acceptée par la population, car elle touchera les « riches ». Si cette potion ne suffit pas, le gouvernement prendra une mesure bien plus impopulaire. Tous ses remboursements (dont le traitement des fonctionnaires) se feront à 80 % en euros et à 20 % en reconnaissance de dettes cessibles, une « fausse monnaie » – comme ce fut le cas en Argentine – qui prendra très rapidement de sa valeur jusqu’à ce que sa valeur réelle tombe à 25 % de celle de départ. Les Français seront obligés de s’en débarrasser très vite, ce qui stimulera l’économie.

    Grâce à une inflation à 20 %, la crise se terminera rapidement, mais un grand nombre de Français seront appauvris. »

    Christian de Moliner
    Boulevard Voltaire

    Mais c’est bien sur …fallait y penser…aller j’y retourne immédiatement …à mon jardin planter une rangée de pommes de terre … vais en avoir besoin pour nourrir ma famille !