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sortie de l'euro

  • Chère Marine Le Pen,

    Je me fais l’écho de nombreux amis qui seraient à deux doigts de basculer en votre faveur, mais que la peur d’une sortie de l’euro dissuade encore. Tout le monde ne lit pas les travaux de Stiglitz qui théorisent l’incongruité de la monnaie unique, son effet ravageur sur les économies de la zone euro, et son avenir bien funeste lié aux dettes souveraines que ce « modèle monétaire » n’a eu de cesse d’augmenter, jusqu’à prendre les peuples souverains à la gorge.

    A deux mois de l’élection présidentielle, ne serait-il par grand temps, chère Madame, de bâtir un argumentaire concis et efficace, pour rassurer ceux qui hésitent encore face à l’inconnu entretenu avec emphase par les médias ?

    Ce n’est pas parce que le discours de Florian Philippot me parle immédiatement, qu’il séduit ceux qui s’interrogent ! Et comment voulez-vous que ceux qui ont déjà tout perdu, n’aient pas peur de perdre le peu qu’il leur reste ?

    Je connais aussi des convaincus qui voteront pour vous indubitablement, mais qui sont bien loin des considérations européennes, et comment vous le dire ? C’est du gâchis à deux mois des élections !

    Allez, un peu de Stiglitz pour les « nuls », à deux mois des élections, rédigé en tract et propagé dans les réseaux sociaux, ça ne gâte rien, et pourrait faire péter notre plafond de verre. Vous avez des économistes ? Et bien qu’ils rédigent. Je vous le dis en toute amitié patriote, le deuxième tour vous sera favorable si vous arrivez à démontrer que l’Union Européenne s’appuie sur « l’euro-deutschemark- et que nous en sommes tous victimes !

    Ce grand nivellement à la baisse des salaires, de la désindustrialisation liée aux productions lointaines ou à cette fameuse directive « Bolkenstein » (que je vis tous les jours dans les queues devant les caisses de supermarché en Béarn) est vécu, mais pas « intériorisé » par nos compatriotes.

    Ne serait-il pas opportun de souligner davantage cette aberration qui consiste pour l’Allemagne à profiter des subventions françaises « à hauteur de 9 milliards € » et dont l’effet ne fait que renforcer « la perte sur échange de devise » d’un Zloty bien faible pour acquérir des équipements vendus en euros ? C’est tout le problème du marché « Mittel Europa »

    Oui la dette française, comme vous l’avez justement précisée est régie par le droit français, mais à qui voulez-vous que ce charabia parle, s’il n’est pas décliné en conséquences intelligibles ?

    Deux mois, Madame Le Pen, il ne reste plus que deux mois ! Et c’est précisément parce que l’on compte sur vous, que nous revendiquons !

    Mes plus sincères amitiés patriotes.

    Patrick Escudie
    26 02 17