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Analyser sa personnalité

Qui prend les grandes décisions de votre vie ?

  • C’est votre système de défense ?
  • C’est vos capacités cognitives ?

Si c’est votre système de défense, il fait de son mieux pour protéger votre personnalité profonde, mais il s’active automatiquement et très souvent pas à bon escient, à l’exemple du stress.

Il est préférable de prendre vos décisions avec vos capacités cognitives qui savent mieux utiliser les informations disponibles après les avoirs évaluées et comparées.

Le cadre dont nous nous servons à l’ IESE pour analyser notre personnalité et développer nos compétences cognitives utilise les outils de la communication thérapeutique, pédagogique, managériale. Il s’agit de l’approche systémique en communication (école de Palo Alto) qui représente en effet une démarche intégrative permettant d’appréhender la réalité du changement de façon interactive.[1]

Après l’analyse et en période de progression personnelle, nous commençons à vivre de plus en plus de moments où nous nous sentons au contrôle, organisé et efficace. Nous pouvons enfin nous autoriser à acquérir certaines des qualités auxquelles nous aspirons comme la fixation d’objectifs, l’efficacité, le sens de l’organisation etc.

L’estime de soi grandie et devient plus solide lorsque l’on sait que nous sommes aux commandes de notre vie et que nous sommes auteur de nos changements.

L’analyse de personnalité n’est pas une thérapie psychanalytique. Il ne faut pas trop « psychologiser » les relations humaines. Alors que la psychanalyse  n’est pas un projet que l’on peut mener seul, une analyse de sa personnalité, pour axer le développement de ses compétences cognitives, peut être faite de façon autonome grâce à un simple accompagnement et par un travail de groupe car l’on peut progresser plus loin et aller plus vite avec le support d’un groupe. Il faut bien évidement tenir compte d’un temps culturel spécifique, du contexte et de l’environnement.

En conclusion, il nous apparaît que ce qu’il nous faut maîtriser c’est un système de défense inadapté (le stress en particulier) et ce que nous devons promouvoir, c’est la maîtrise de nos capacités cognitives.

Notre système de défense se déclenche sous forme d’une compulsion : « il faut se mettre en sécurité » La peur, l’inconnu, le vide de ce qui nous apparaît comme une non existence  provoquent la crise compulsive.[2]

Notre conditionnement « habituel » nous empêche de voir les réalités multiples du monde qui se dissimulent sous les apparences que nous avons soigneusement élaborées. Nombre d’entre nous consacrent la majeure partie de leur énergie à nier les aspects négatifs de leur vie en se livrant pieds et point liés à leur compulsion. C’est cette partie de soi, cette peur du vide qui nous sert de mémoire et d’identité.

Comment faire pour éviter le vide, devenir et rester « manoeuvrant » ?

En construisant en continu une personnalité « non aliénée », libre et manoeuvrante et par conséquence utile et indispensable à soi même et à ses semblables.  

Francis NERI


[1] IESE document  7

[2] IESE document  10 La sécurité

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