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  • Les systèmes de réalité.

    « La réalité virtuelle ne doit pas être confondue avec la réalité augmentée. Avec cette dernière, l'utilisateur interagit avec le monde réel par les voies naturelles et, simultanément, il utilise les informations synthétiques qui l'aident à mieux appréhender son environnement. Les informations virtuelles, viennent renforcer la perception de la réalité. Plutôt que de plonger l'homme dans un monde artificiel, la réalité augmentée propose d'enrichir son environnement naturel. »

     En extrapolant la loi de Moore (qui implique un doublement de la puissance de calcul tous les 18 mois), il apparaît que vers 2035, l’homme aura créé une intelligence supérieure à la sienne mettant ainsi fin à la domination humaine. Mais il devrait nous rester la réalité virtuelle tridimensionnelle pour ceux qui voudront échapper à la domination d’une ou de plusieurs « intelligences artificielles ».

    De quoi rêver à l’ « homme augmenté » c'est-à-dire en symbiose avec la machine à qui il sera bien difficile d’apprendre ce que sont les émotions.

    Alors plus intelligente peut-être, mais pour le reste, l’amour, l’amitié, et pourquoi pas les sept péchés capitaux, par exemple, la machine a encore du pain sur la planche.

    Pour mettre en place un tel système d'intelligence globale, environnement naturel et réalité virtuelle peuvent interagir et s’enrichir mutuellement. La simulation par ordinateur d’un environnement visuel dans sa représentation tridimensionnelle, révolutionne la façon dont nous voyons, percevons et analysons le monde qui nous entoure.

    Un tel système virtuel basé sur la constitution de différents réseaux intelligents d'interconnexion entre les calculateurs et systèmes d'information  peut permettre l'apprentissage, l’analyse, l’appréhension et  la maîtrise des évènements. Relier passé, présent et avenir.

    Il s'agirait d'abord de mettre en commun les connaissances scientifiques et politiques. Ensuite, d’introduire en mémoire les situations historiques passées et actuelles afin d’en  reproduire les caractéristiques principales au sein d’une réalité virtuelle.

    Ne faire qu’un avec le cours du temps.

    L’on peut enfin enrichir les mémoires au quotidien des données recueillis sur le terrain et auprès d’ internautes en interactions.  

    A partir de cet outil, il est possible de tracer des perspectives d’avenir, d’anticiper les dangers, d’en prévenir l’apparition, de les maîtriser, voire les combattre ; bref  d’inventer au jour le jour la réalité du lendemain.

    A partir de là, l’homme et son symbiote, la machine à leur service réciproque, peuvent se donner des objectifs qui leur conviennent l’un pour satisfaire ses émotions, l’autre son intelligence, en espérant qu’ils se trouveront d’autres besoins en commun, par exemple :

    • Etudier, évaluer, projeter les attitudes et les comportements des opérateurs humains et technologiques dans les environnements numériques qui sont, à bien des égards, semblables à ceux qui sont  adoptés dans la réalité.
    • Anticiper et inventer l’avenir.
    • Organiser le territoire, les migrations, les déplacements de population, la répartition des ressources.
    • Détecter en amont  et prévenir les crises sociales, économiques, énergétiques, environnementales etc.
    • Prévenir les actes terroristes, préserver la paix, la cohésion, le lien et la justice sociale.
    • Préparer les interventions de secours en matière de santé ou de sécurité publique, les interventions de remédiation, de police, de répression, de lutte antiterroriste etc.
    Une réalité virtuelle étant  un monde crée par ordinateur qui change le sens de la pensée, il serait possible de développer un comportement « addictif » commun avec la cyberdépendance pour obtenir des réflexes conditionnés « positifs » afin d’inculquer l’éducation et la socialisation conformes aux valeurs, aux codes et aux lois sociales en vigueur.

     Ce ne serait déjà pas si mal de lutter ainsi, ensemble, contre l’entropie et le désordre, trouver l’homéostasie pour l’un et l’autre.

     Ce qui me fait bizarrement penser à ce qu’écrivait vers 1956 un certain Oskar HAEML [1] :

     « Si audacieux soit-il, tout accomplissement n’est en définitive qu’une adaptation à la réalité. Mais la réalité change sans cesse et ne se laisse pas emprisonner dans le cadre fini d’un système, si bien que toute adaptation est vouée finalement à l’échec. C’est pourquoi nous vivons dans le paradoxe tragique que toutes les organisations, quelles soient d’espèces biologiques[2] ou de sociétés humaines, finissent par se détruire de par leurs propres propriétés. »

     Le meilleur des mondes serait-il virtuel ?!

     



    [1] Oskar Haeml, Betrachtungen über die menschliche Verlegenheit.

     

    [2] Ou technologique, comme notre « intelligence artificielle »

  • Systémique et politique

    « Si les citoyens ne s’occupent pas de politique, alors c’est la politique qui s’occupe d’eux pendant que les médias les occupent avec des histoires de starlettes ! » 

    Bien dit, mais comment s’occuper de politique sans se faire rouler dans la farine par tous ces politiciens de pacotilles qui ne pensent qu’à une chose : « Taisez vous et laissez nous faire, vous n’y comprenez rien !

    J’ai ma méthode, le procès ! Prononcez procèssss à l’Américaine ! Elle vaut ce qu’elle vaut et ma foi elle me convient.

    Par Procès, on désigne à la fois un processus systémique ayant conduit à un « événement », mais aussi l’instruction, l’analyse systémique, qui permet d’en expliquer les causes autant que faire se peut. Bref, il faut faire marcher sa tête, relier les évènements entre eux, si on ne veut pas se la faire prendre ! Oublier un peu ses émotions et ses certitudes, douter, sentir, mais le nez au vent, pas dans les émanations de gaz d’échappement, les pollutions de l’usine voisine, les émissions de télé  réalité.

    Je vous dirais, « allez respirer un peu çà » et vous comprendrez mieux ce que je dis. Je parle bien évidemment pour ceux qui habitent dans les « Résidences ».

    Les autres savent déjà cela ! Enfin j’espère pour eux !

    Chaque évènement « important » est la conséquence de multiples causes et enchaînements de processus, mais s’ils prennent une grande importance, c’est par l’impact sur la société, ses dirigeants et ce qui en découle pour le monde. Ce que l’on n’appréhende pas n’existe pas dit-on !

    Par exemple, le seul questionnement c’est pourquoi on se bat ? Nous annonce t-on de part et d’autre, en Afghanistan ou ailleurs.

    Décidément, je n’aime toujours pas les pourquoi !

    Je dirais plutôt : « Comment faire pour que nous n’ayons pas à nous battre ? » Et cela n’a rien à voir avec le pacifisme ! Mais ma « représentation «  de ces « évènements » ne me fait pas ressentir la nécessité de combattre ou de donner l’argent de mes impôts pour cela.

    Bref, je n’ai rien à faire de cette galère. Ce qui m’intéresse, parce que cette galère s’intéresse à moi, c’est la vie en harmonie avec mon environnement, les oiseaux, les papillons, les renards et les ours, les rivières propres pour me baigner et les champs sans pesticides pour faire la sieste en été. Manger des salades sans être obligé de les passer au compteur Geiger (oui, j’habite en Alsace et j’ai vu passer le nuage) C’est comme cela que je vois la vie. Je sais que c’est ringard et que je suis un dinosaure, mais vous ne m’aurez pas. Je suis ce que je suis et vous ne m’en ferez pas démordre.

    Je veux bien agir pour « défendre » cela, mais avant d’agir, il faut instruire le procès de ce qui a engendré un évènement, une crise systémique comme la guerre en Afghanistan ou en Irak, toute cette histoire, la guerre froide, les subprimes, le pétrole, la démographie, les talibans, les attentats et bien sûr la crise « écosystémique » qui personnellement me préoccupe plus que ces autres « évènements ».

    Trop c’est trop, la coupe est pleine, je sens que je vais m’énerver,  il me vient alors des idées folles, reprendre le « Garan », qui faisait de moi un tireur d’élite en Algérie et voir un peu si je n’ai pas perdu la main.

    Comme dirai un chanteur « de droite » : « Mais finalement je ne casse rien ». Alors, je me retourne et je me rendors.

    13 09 08