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  • Lettre à Monsieur le maire de Béziers.

    Monsieur Ménard,

    L’ignoble agression que vous avez subie ne devra pas rester impunie, c’en est trop, la coupe est pleine, la horde est lâchée et je soupçonne qu’il n’y a eu personne pour la retenir. Je m’étais déjà insurgé contre celles qui avaient touché M. Douste-Blazy à Lourdes et M. Delanoë et même en tant qu’opposant à ces deux hommes, j’ai toujours refusé obstinément que des élus puissent tomber à terre. Mais ceux-là étaient des fous, ceux qui vous ont agressé sont d’une certaine France « normale », avec les courses le samedi, le foot le dimanche mais la haine recuite contre ceux qui voudraient les défendre ! C’est bien pire encore que les actes des fous.

    Vos agresseurs vous ont sciemment ciblé, il faut qu’ils paient, et les vidéos seront là pour étayer votre défense contre ces personnages au bien vil instinct, celui de la traitrise et de la collaboration aux forces plutôt obscures qui se sont mises à dessiner le destin de notre pays.

    Je pensais que même un rappeur de banlieue avait droit à une protection policière lors d’un déplacement à risque ? Vous vous êtes retrouvé seul face à la horde, avec quelques amis qui tentèrent de vous aider, sans que le préfet ait prévu le moindre dispositif pour vous protéger, c’est une honte et vous le savez bien.

    Cher Monsieur Ménard, je sais que vous ne laisserez pas cet affront impuni, vous aviez déjà mon soutien, vous l’avez plus encore.

    Bien cordialement,

    Francis-claude Neri

    07 05 18