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Démocratie

  • Une vague d'antisémitisme

    Elle déferle actuellement sur l'Europe, d'une intensité que nous n'avons pas connue depuis des décennies : les statistiques sur l'antisémitisme explosent littéralement. De plus en plus de Juifs à Berlin envisagent de quitter leur pays. En Autriche, des Juifs sont expulsés de restaurants et de campings simplement parce qu'ils sont Israéliens ; en France, un rabbin est passé à tabac, en Espagne, des jeunes juifs sont jetés hors d'un avion simplement parce qu'ils chantent en hébreu. Lutter contre les prémices ? Il n'en est pas question !
    Au contraire : mais le droit international ! Mais le prétendu génocide à Gaza !
    La coupe est pleine. Cela fait longtemps que c'est insupportable.
    Et nos politiciens ? Le président français Emmanuel Macron capitule une fois de plus devant la rue arabo-musulmane et veut reconnaître un État palestinien dès cet automne.
    Fin 2023, les banlieues musulmanes et anti-israéliennes ont déjà célébré le politicien lorsqu'il a déclaré qu'il ne participerait pas à la grande manifestation contre l'antisémitisme à Paris parce qu'il ne voulait pas compromettre la paix nationale.
    En d'autres termes : s'il y participe, les banlieues brûlent. Le Hamas peut donc se réjouir : le massacre en masse en vaut la peine !
    En guise de cadeau pour le meurtre de plus de 1 200 bébés, enfants, mères, pères de famille et survivants de l'Holocauste israéliens, il obtient enfin son propre État !
    Pendant 77 ans, les dirigeants palestiniens n'ont manqué aucune occasion de laisser passer les occasions de s'entendre sur une solution à deux États, et maintenant, ils veulent un État sans négociations, livré gratuitement à domicile.
    Qui peut contredire les Palestiniens lorsqu'ils disent : « Les Européens sont des idiots utiles. Ils sont en fait encore plus stupides que nous le pensions.
    La semaine dernière, une information est passée sur les téléscripteurs, qui n'a pratiquement pas été remarquée au milieu des accusations de génocide contre Israël. Elle disait que les États-Unis retiraient leur équipe de négociation du Qatar, frustrés.
    Le Hamas ne veut pas de cessez-le-feu, a déclaré l'envoyé spécial américain Steve Witkoff, visiblement offensé et indigné. Surprise : bien sûr que le Hamas ne veut pas la paix !
    Le Hamas continuera de torturer les otages israéliens et son propre peuple. Le Hamas tente de se maintenir au pouvoir, quoi qu'il en coûte.
    Pendant ce temps, le chancelier fédéral Friedrich Merz et son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul (tous deux membres de la CDU) ne se lassent pas de critiquer publiquement le gouvernement israélien et de le clouer au pilori.
    Critiquer Jérusalem, même sévèrement, est leur droit et est toujours nécessaire, comme pour tout autre État dans le monde. Les relations germano-israéliennes, fondamentalement bonnes et solides, peuvent le supporter.
    Mais on est de plus en plus souvent amené à se demander : pourquoi cette partialité totale ? Pourquoi le gouvernement fédéral refuse-t-il désormais à Israël le droit de se défendre contre le Hamas ?
    Pourquoi, les informations sur le sort cruel des otages israéliens – parmi lesquels plusieurs citoyens allemands – aux mains du Hamas ont-elles été passées sous silence pendant des semaines ?
    Pourquoi aucune pression n'est-elle exercée à ce jour sur le Hamas et ses soutiens en Iran ou au Qatar pour qu'ils libèrent enfin les otages restants et poussent le Hamas à capituler ?
    Personne ne doit s'étonner que, dans ces conditions, le Hamas parvienne depuis un an et demi à saboter systématiquement les négociations de paix et à les attaquer au sens propre du terme. Il faut le dire clairement : le chancelier fédéral et le ministre des Affaires étrangères ont abandonné pendant des semaines les otages, qui sont détenus par le Hamas comme des animaux enchaînés dans des tunnels sous Gaza, maltraités et affamés.
    Ils abandonnent aussi de plus en plus Israël.
    Tous deux ressemblent à l'ancienne ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, dont la politique désastreuse au Proche-Orient a été critiquée avec tant de justesse et de pertinence par Merz et Wadephul au Bundestag pendant environ un an et demi après le 7 octobre 2023. Sans exagération, sans polémique facile, sans relativisation : c'est une grande chance qu'il n'y ait eu ni live-ticker ni TikTok dans les années 40.
    Pourquoi ? Probablement parce que les nazis auraient qualifié les attaques des Alliés de génocide et une grande partie du monde aurait fait pression pour la paix avec le régime nazi.
    Au fond, c'est aussi banal qu'évident : Israël a tout à fait le droit de se défendre contre le terrorisme du Hamas. Tout à fait le droit de libérer ses propres citoyens qui ont été enlevés par le Hamas. Tout à fait le droit d'empêcher de futures attaques. Et tout à fait le droit de vivre enfin en paix et en liberté avec ses voisins.
    Aucun pays au monde n'accepterait de vivre aux côtés d'une armée lourdement armée qui ferait tout pour anéantir son voisin.
    Pourquoi donc exige-t-on cela d'Israël ?
    Pourquoi Israël est-il dénoncé ?
    Pourquoi l'État juif se voit-il refuser l'aide qu'il mérite et qui est nécessaire pour garantir son existence à long terme ?
    Florance Bergeaud Blackler

  • De la fabrique de l'ennemi en politique.

    De la fabrique de l'ennemi en politique.
    Le monde n'a jamais été un océan de paix. Il y a toujours eu sur terre des systèmes et des organisations qui s’attachaient à la fabrique de l’ennemi.

    Vladimir Poutine a été fabriqué par l’Occident. Il en est le produit.

    L’OTAN a besoin d’ennemis pour sa raison d’être. Il est donc faux d’affirmer que l’Alliance atlantique n’aura été qu’un facteur de paix sur notre continent depuis 1949.

    Après la guerre froide, la réalité de la guerre en Ukraine vient démentir tout le discours de l’OTAN.

    Voyez plutôt le point 23 de la déclaration commune de l’OTAN signée à Bucarest en juillet 2008 : https://www.nato.int/cps/fr/natolive/official_texts_8443.htm

    En annonçant l’intégration de l’Ukraine au sein de l’Alliance Atlantique, et en portant directement atteinte aux intérêts vitaux de la Russie, cernée, endiguée, et frustrée, l’Occident a relancé et fabriqué de toute pièce l’ennemi russe en 2008.

    C'est sur le fondement de cette déclaration que la Russie de Vladimir Poutine est devenue agressive : intervention en Géorgie à l'été 2008, au lendemain de cette déclaration de l'OTAN, annexion de la Crimée au Printemps 2014 puis tentative d'invasion de l'Ukraine en février 2022.

    Quand on examine les faits, tout s'explique.

    Jadis, l'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un « bon » ennemi. Fort de son idéologie communiste, et totalitariste, il apparaissait solide, puissant, menaçant, dangereux, constant et cohérent. Sa disparition, en 1991, a entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.

    Après son humiliation en Afghanistan, en dehors de son espace légitime d'intervention, l'OTAN avait bien besoin d'un nouvel ennemi à l'est de notre continent.

    L'ennemi a toujours été une nécessité pour la classe politique au pouvoir. Il est en effet très utile pour souder une nation, pour construire une coalition, pour asseoir sa puissance et pour occuper le secteur militaro-industriel.

    C'est la raison pour laquelle les États, mais aussi les services de renseignements, dont la CIA, les Think tanks stratégiques, des élites, des militaires et d’autres faiseurs d'opinion « fabriquent » consciencieusement de l'ennemi. Ils font l’inventaire de ces ambitions et de ces moyens. Ils le placent sous surveillance. Ils mobilisent des budgets, industrialisent des moyens, définissent des doctrines, développent leur propagande et s’organisent pour tenter de le vaincre.

    La fabrique de l’ennemi peut aller jusqu’à entrer en conflit ouvert avec lui.

    « En temps de paix, les fils ensevelissent leurs pères ; en temps de guerre, les pères ensevelissent leurs fils », disait Hérodote.

    L’Occident décadent a besoin de l’ennemi russe, de l’ennemi chinois, de l’ennemi coréen (du Nord) et de l’ennemi iranien. Cet ennemi peut être un grand voisin (le régime russe), un ennemi planétaire (la Chine), un ennemi absolu, un ennemi conceptuel, un ennemi de circonstance, un ennemi du long terme (l'islamisme).

    La fabrique de l’ennemi permet aussi de nourrir l’ogre médiatique et de lui mettre de la matière entre ses dents. De ce point de vue, nos médias sont gâtés. La ligne de front de la guerre en Ukraine est sur le plateau de LCI tous les jours depuis plus de deux ans. Si la paix venait à intervenir demain, la rédaction de cette chaîne de télévision s'effondrerait.

    L’ennemi est donc avant toute chose une construction politique. Cette construction permet de mobiliser les nations, de prélever davantage d’impôts, de souder les peuples et de gagner des élections.

    Il y a des ennemis que l’on voit. Il y en a d’autres que l’on ne veut pas regarder (l'invasion migratoire massive). Il y a des ennemis bien réels, qui n'ont pas besoin de construction, et d’autres qui se révèlent, au fil de l’histoire et du temps, artificiels.

    « Il est plus facile de faire la guerre que la paix » disait Georges Clemenceau.

    La France a toujours eu des ennemis, avant de faire la paix avec eux : les anglais et les allemands. Elle a également affronté le régime soviétique durant la guerre froide jusqu’à son implosion en 1991.

    Le plus grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’orgueil. Dans l’Occident, nous n’en manquons pas. En France, l'orgueil politique est tout en haut du podium. C'est lui qui reste la plus grande entrave à la paix. Suivez bien mon raisonnement. Et vous saurez de qui je veux parler.

    Après la guerre avec l’ennemi, il y a toujours la paix.

    Aujourd’hui, c’est elle qu’il faut gagner. Elle est possible avec la Russie. Il faut la vouloir et mettre l'orgueil au placard pour y parvenir. Vite.

     

    Yann Bizien

    Billet du 16 mars 2024 :

     

  • Les juges

    S'ils étaient des démocrates ils se demanderaient ce qu'ils vont faire des pauvres !
    Mais qui possède la meilleure épée possède le droit et il n'est pas pour le peuple.
    Nous avons perdu les trois autorités :
    magistrale , les profs sont en fuite,
    paternelle: le patriarcat est mort,
    régalienne, il n'y a plus de réponse pénale.
    Le syndicat de la magistrature est maître du droit ...le sien !
    Les juges ont pris le pouvoir: ils ont troqués le sceptre contre la toge... la loi commune est devenue la loi du quartier. Il n'y a plus la justice de l'Etat au nom des innocents. Il est a la vengeance privé, les milices privées, les organisations d'auto défense car maintenant couve la guerre civile.
    Bref, le pouvoir , le vrai , est à Bruxelles et ce qui reste chez nous est entre les mains des juges !
    Il faut instaurer le retour du pouvoir au peuple ; le "populisme" c'est l'avenir !

    Francis-claude Neri