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Démocratie - Page 2

  • La foule c’est le mensonge !

    La foule c’est le mensonge !
    Kierkegaard

    Nous sommes au milieu d’un troupeau que l’on cherche à abuser, à exploiter voire à sauver. C’est la médiocrité des masses qui pousse certains à vouloir faire des grandes choses. Mais la plupart de nos « élites » sont trop bien au chaud au milieu du troupeau pour s’engager à ce niveau.
    Peut-on encore, en rationalistes sceptiques, redonner statut à la raison en rationalisant nos méthodes et nos pratiques par la dynamique de la passion à partir de petits groupes émérites ?
    Rechercher les similarités entre attitudes, pensées et comportements, chasser l’anomie ou l’absence de normes !?
    Un siècle de révolution en matière d’instruction n’a qu’à peine abordé le problème de la crédulité des masses. Elle fut cultivée de tout temps, mais le bon sens sceptique dans la meilleure tradition du siècle des Lumières, n’a pas fait d’adeptes à l’échelle des masses.
    Ces masses indifférentes vont probablement sentir l’impact de la « bombe » qui explosera sur leurs têtes. 

    Un temps nous avons pu penser que le droit de vote et l’amélioration, des moyens d’éducation pouvaient stimuler l’engagement et la responsabilité des couches populaires dans la société ; mais c’est devenu un instrument à la disposition des élites pour manipuler la foule à une échelle inconnue jusque-là.
    Les classes moyennes ont fait le postulat que leur labeur et l’épargne les préserveraient.
    Ce n’est pas le c as, au contraire, les classes moyennes rejoignent les couches populaires. Il n’y a plus d’ascenseur social.

    Les deux « classes » sauront t’elles se mobiliser et canaliser des solidarités de groupe ?  Le libéralisme peut-il forger un foyer d’attraction à partir d’un « Egrégore » puissant, la recherche d’une référence commune, d’une identité, d’une appartenance, compenser la crise d’autorité religieuse ?
    Notre processus d’adaptation rationnelle est mis en péril, de l’intérieur comme de l’extérieur. Le déclin de la foi dans la valeur de la raison, de notre culture avec le reste du monde, notre attitude d’auto humiliation est inadmissible.

    Il existe une approche plus raisonnable de l’histoire de la pensée et des comportements européens. Mettre en balance la longue succession des triomphes et des échecs et peut être conclure en déclarant qu’aucun autre continent n’a encore produit de tels trésors de sagesse et de folie.

    Plus est en nous !

    Francis Claude Néri
    16 12 23
     
     

  • La Vème

    Macron s'est assis sur la Constitution sous la Vème, alors qu'il en est le garant. On imagine aisément qu'un autre dirigeant pourrait faire de même sous une autre constitution.
    Le problème me semble donc d'une autre nature. En réalité, et ce n'est pas seulement en France que parviennent au pouvoir des personnages "pré-sélectionnés" par une oligarchie essentiellement financière en vue de leurs propres intérêts.
    On demande ensuite au peuple de valider par une élection dans laquelle les médias jouent un rôle déterminant, les peuples se contentant de voter pour celui ou celle qui passe le plus à la télévision.
    Sous les apparences de forme d'une démocratie, le peuple est totalement manipulé sans en avoir la moindre conscience. Et ceux qui tirent les ficelles restent dans l'ombre.
    Toute la question est donc de savoir, et ce n'est pas simple, comment restaurer ou même instaurer une démocratie véritable, avec un pouvoir appartenant à un peuple éveillé.
    Il est bien évident que l'oligarchie financière et mondialiste, même si à terme elle échouera, fera tout pour l'empêcher.
    Or cette question est cardinale.

    Yves Chauvel
    20 05 23

  • Les meilleures idées du monde

    J’ai la prétention d’avoir les meilleures idées du monde puisque ce sont celles que je me suis construites, vous aussi, mais manque de chance ce ne sont pas les mêmes : Nous ne sommes pas d'accord entre nous, c'est une réalité et c'est même grâce à ces désaccords que le monde avance.
    La démocratie consiste à savoir gérer intelligemment les conflits, donc puisque nous sommes d’accord sur rien, trouvons-nous au moins une façon de gérer ces désaccords sans que l’idée des uns annihile celles des autres.
    Chacun ne voit le monde qu’en fonction de sa petite expérience personnelle, mais aucun ne peut prétendre décider pour les autres, tout au plus proposer son point de vue, pour que peut-être à plusieurs, en combinant nos idées réussir à nous organiser un quotidien un peu moins problématique.
    Cette piste est un processus constituant conduisant à définir des règles de dialogue entre nous, il passe par l’acception d’un doute parmi ceux qui ont des dogmes ou des certitudes.

    Je rêve de rassembler dans une salle des individus totalement différents qui acceptent de risquer de remettre en cause ce qu’ils pensent pour, à l’écoute des autres, nous trouver une méthode de travail pour inventer enfin un monde ne gaspillant plus toute son énergie dans des combats stériles où la bonne idée de l’un est cassée par la bonne idée de l’autre.
     
    Alain Persat
    25 04 23