politique
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Ce qui nous attend ?Des troubles, des violences des révolutions ? Une contre offensive en cours ?Le problème serait quand la politique prend possession de la religion. Il n'y a plus séparation entre la religion et le pouvoir politique !Le programme de décadence morale est alors effectif !La transformation d'un mouvement religieux en mouvement politique basé sur les principes judéo-chrétien est il en cours ?Nous passerions d'un conflit de politique nationale qui peut être résolu à un conflit religieux probablement sans issue !J'aimerai avoir votre avis la dessus !Merci à vousFCN
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Changement profond ?
Permettez moi de vous transmettre un échange avec un ami internaute dont je partage la plupart des convictions.
Bonne lecture
Francis NERI
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Je publie très volontiers une lettre de Francis Neri qui est un blogeur parmi les blogeurs mais surtout un adepte d'un changement profond des mentalités que nous commençons à vivre aujourd'hui ou...
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Merci Gérard
Je suis comme vous de droite et militant UMP et ma foi nous aurions un gros travail à faire au sein de ce parti. Je me demande en plus si cela vaut la peine de l'entreprendre et si mon énergie ne devrait pas s'investir ailleurs ! Qu'en pensez vous ?
Bonjour Francis
Nous sommes beaucoup dans ce cas présent à nous interroger. Toutefois, si l'on regarde le panel des partis politiques il y a beaucoup de canada dry. Qui est qui, qui fait quoi. Parfois j'ai la sensation désagréable que les dés sont pipés depuis bien plus longtemps que je ne l'imaginais. Qu'il y a moins d'espace et de marges que je ne le croyais. Alors, attendre l'homme providentiel. Le Parti providentiel? Ils sont bien transparents en ce moment. Je regarde avec attention les mouvements de fond dans les pays voisins. Bref, je ne sais pas.
D'aucuns me parlent de Marine le Pen comme d'un espoir mais j'avoue que les propos de son père, le positionnement de ce parti envers Israël, envers le monde arabe, son programme économique m'interroge. Il faut attendre que le FN fasse sa mue sans doute mais en avons-nous encore le temps.
Je ne sais qu'une chose, c'est qu'un jour ou l'autre, une réaction se fera. Elle me fait peur car, au vu des exemples historiques, elle sera aveugle. Elle sera comme un taureau fou. Cette réaction renversera tout y compris ceux qui voudront prétendre la contrôler. La France est intégrée dans un monde économique, politique et les effets seront incalculables y compris pour nos voisins. C'est sûrement l'une des raisons qui justifie cette trop grande prudence de l'UMP. Ils ont peur de cette boîte qui bouge et dont le couvercle menace de s'ouvrir. Cette boîte ou tant de frustrations françaises, de peurs et d'angoisses existentielles secouent les parois. Ils savent qu'eux-mêmes et tous ceux qui participent au "grand manège médiatique" au grand théâtre politique et qui s'assoient dessus, devront un jour expliquer pourquoi ils n'ont rien fait, rien dit voire même, tenter la franchise.
Ils ne faut jamais remuer le fond d'un nation disait Rivarol. C'est comme le fond d'une rivière, il y a du bon et du mauvais. C'est en général les petits qui boivent la gadoue.
Bien à vous Francis
Gérard Brazon
http://puteaux-libre.over-blog;com
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Réguler la vie politique
Réguler, c'est si l'on préfère, « mieux gérer ». J'ai écrit, il y a quelques mois, une lettre ouverte à mon député. Je lui exposais mes mécontentements, en particulier la manière un peu cavalière dont, selon moi, un parti, auquel j'adhère, et ses représentants traitaient ceux de son camp. Quel fut mon étonnement lorsque, longtemps après, j'ai eu connaissance de la réponse dont un ami charitable m'a fait copie.
En gros, un militant doit encaisser et se taire, quels que soient les désagréments qu'il peut éprouver et surtout qu'il ne pose pas de question sur les tenants et aboutissements d'un évènement qu'il subit. Surtout pas de vagues sinon on fait le jeu du parti adverse.
Ainsi va le monde, et un citoyen doit bien se garder d'interpeller un député s'il ne comprend pas ce qui se passe et s'il est mécontent des conditions de considération et d'estime qui lui sont faites, et surtout pas dans une « lettre ouverte », c'est de la trahison ! Et pourtant, le temps des "godillots" et du doigt sur la couture du pantalon est terminé.
Naïvement, j'avais cru qu'au contraire un député était élu pour çà, c'est-à-dire expliquer, prévenir, être à l'écoute, se faire le porte-parole à l'assemblée nationale des attentes des citoyens. Qu'ils soient de son bord ou pas, d'ailleurs.
Les dernières élections ont comptabilisées d'une part une abstention de plus de 50%, si je ne fais pas erreur ! Et, d'autre part, il y eut des votes, vers les extrêmes, que certains considèrent, encore, comme protestataires. Moi je pense qu'ils vont s'enraciner et se développer, en particulier vers la droite nationale. Marine Le Pen doit souhaiter que son « chef naturel » de père mette un peu la pédale douce sur ses extravagances médiatiques au parfum négationniste et passe rapidement le relais.
Pour ma part, je me suis abstenu...en attente...pour voir !
Pouvons-nous encore croire que nos députés se posent véritablement la question de savoir s'ils sont toujours « en ligne » avec leurs électeurs. Je n'ai pas ce sentiment. Je crois plutôt que la révolte gronde et qu'ils ne la voient pas dans toutes ses composantes; ou alors qu'ils sont impuissants à changer quoi que ce soit à leurs comportements. Qu'ils pourront se contenter de débats d'idées, de déclarations d'intentions et tout au plus de "projets" de lois. Après tout, se disent-ils peut-être, nous sommes les enfants d'un système qui dure depuis très longtemps et ma foi il perdurera bien encore un peu avec nous.
Je disais que la régulation d'un système politique c'était bien le gérer. Ce n'est pas suffisant comme explications. Réguler, c'est poser un thermostat sur un système, c'est aussi, à l'entrée, anticiper et prévenir les rétroactions positives, avant qu'elles ne le fassent éclater .
L'évènement objet de mon courroux c'était les conditions de la venue du Président Nicolas Sarkozy à Strasbourg et je m'étais adressé à mon député pour lui faire part de ma déconvenue, non pas sur le contenu du discours du Président, mais sur la forme de la manifestation. Et à qui voulait-on que je m'adresse sinon à mon député ?
Celui-ci doit à présent savoir, après les élections régionales, que je ne suis pas le seul à avoir été indigné et que ces « explications » qui consistaient à « dédouaner » les représentants locaux pour charger les représentants nationaux n'ont convaincu personne. Je veux bien que ses amis et lui ne soient pas « coupables » mais pour moi, ils sont « responsables », tout au moins d'un défaut de communication, sinon pour quelles raisons faire partie d'un « système » ?