Démocratie - Page 4
-
Il suppose et propose le social avec la liberté, en fait une gauche girondine, décentralisatrice, qui ferait du "localisme" !Droite et gauche, en supposant qu'elles existent encore suffisamment, peuvent elle travailler ensemble pour retrouver le chemin des urnes ?J'ai déjà posé cette question à Alain Persat Je ne sais plus s'il a répondu s'il le croit possible.François Paganel devrait aussi être intéressé ainsi que Nicole Held pour ne nommer que quelques uns que la "problématique" interpelle.Je sais que c’est aussi le cheval de bataille de Michel Onfray qui, en fit une raison pour ne pas rejoindre Eric Zemmour qui lui proposait l'alliance des droites ...une chimère semble t'il.Il faut dire que pour ce dernier le sujet vital c'est l'islam et çà le reste, même s'il dit qu'il n'est pas obsédé par l'Islam mais par l'islamisation de son pays.Bon si nous ajoutons la question de L'UE, celle de la culture woke et les lobby LGBT on ne retrouve pas l'idée que la république porte encore des valeurs qui font sens et permettent de se retrouver autour d'une table pour élaborer un "projet commun"Tout le monde ne peut être François Mitterrand et profiter d'un contexte qui serait favorable ...ce n'est pas le cas !Nous ne sommes pas sorti de l'auberge !27 04 23
-
L’appel de Marion Maréchal pour sauver l’agriculture française
Marion Maréchal appelle au sursaut pour « défendre l’exception agricole française ».
Dans une tribune, parue sur le site Internet de Valeurs actuelles, la vice-présidente de Reconquête dénonce le sabordage de ce secteur stratégique de l’économie française.
L’ancienne élue ne mâche pas ses mots. Dans le viseur de ses critiques, les écologistes extrêmes, le gouvernement et l’Union européenne. Car pour Marion Maréchal, ce combat en faveur de l’agriculture est d’abord une question de souveraineté et d’indépendance sur la scène internationale.
Comme elle le rappelle, « l’autonomie alimentaire n’est pas moins essentielle que l’indépendance énergétique ».
Chiffres à l'appui elle alerte sur le déclassement du secteur agricole français : « disparition de cent mille exploitations agricoles entre 2010 et 2020 » ; « deuxième exportateur mondial en 1999, la France a dégringolé à la 5e place » ; « l’importation de viande de bœuf a augmenté de 15 % sur un an alors que l’élevage français vient de perdre 837 000 vaches en six ans ».
Marion Maréchal cible l’instrumentalisation du monde agricole par les écologistes, estimant notamment qu’il « faut que les décisions politiques en la matière soient indépendantes d’un lobby “écolo” déconnecté des réalités du terrain ».
Pour permettre à notre agriculture de se relever, elle convoque le combat politique. « Porter une grande vision agricole, c’est sortir d’une approche caricaturale qui consisterait à enfermer la France dans un modèle hyperproductiviste ou au contraire à la transformer en jardin bio ».
Mais pour cela, ce secteur d’importance de l’économie française doit se préparer à la rivalité commerciale à venir avec les pays du Mercosur et aux normes européennes toujours plus pesantes.
Parmi ses pistes de réflexion, elle propose « une agriculture bio très qualitative, propre mais plus chère et peu productive, puis, pour l’essentiel, une agriculture de proximité, peu massifiée, adaptée au terroir et aux circuits courts (cantines scolaires) jouant un grand rôle dans l’aménagement des territoires. »
Pour Marion Maréchal, l’heure n’est plus aux gesticulations politiques mais à un tournant de l’histoire où « l’agriculture a besoin d’évoluer ». Car le temps est compté.
Mais encore faudrait-il que la France ait tiré des leçons. Cela, Marion Maréchal en doute et le déplore : « Si nous voulons concilier tous ces impératifs, productivité, rentabilité, respect de l’environnement et de l’animal, alors il faut protéger ce marché stratégique et rétablir une justice commerciale par l’application de la réciprocité.
Valeurs Actuelles
27/02/23 -
Une année explosive
Cette année qui se présente à nous s’annonce potentiellement explosive. À la fois car la situation empire chaque jour un peu plus, rendant notre action toujours plus urgente, mais aussi car il se pourrait bien que les « élites » commencent à comprendre que leur politique des dernières décennies était erronée.
Premièrement, l’urgence. La France – et avec elle toute l’Europe de l’Ouest – est confrontée à une situation presque désespérée. Pour rappel, en 2019 – date des dernières données globalement correctes du dépistage de la drépanocytose –, approximativement 41 % des nouveau-nés en France métropolitaine étaient extra-européens.
Si tout n’est pas perdu pour la France, le pays est donc quand même en situation d’urgence absolue.
En 2023 plus que jamais, le combat est donc nécessaire.
Deuxièmement, l’éveil possible des « élites ». S’il est nécessaire de parler à la « France périphérique » et de ne pas sombrer dans l’élitisme pur, force est de constater que les grands changements historiques ont très rarement été impulsés et conduits par le peuple. Qu’on apprécie cela ou pas, les « élites » doivent être visées par nos actions politiques car sans elles, peu de chance de victoire finale. Et, justement, il existe des signes d’un frémissement au sein des « élites » françaises sur des sujets vitaux. Prenons l’exemple du nucléaire, violemment critiqué pendant des décennies au profit de l’éolien et du solaire ce savoir-faire technologique et industriel français vit un retour en grâce inespéré alors que la menace d’une crise énergétique plane sur l’Europe. Le mirage des éoliennes et des panneaux solaires s’évanouit.
Alors, certes, nous sommes encore loin d’un réveil sur un plan encore plus vital : celui de l’identité et de l’immigration. Mais c’est un signe que les « élites » commencent à comprendre que les positions idéologiques promues par la gauche sur de nombreux sujets ne sont peut-être pas aussi pertinentes qu’il leur semblait il y a encore quelques mois. C’est aussi le cas s’agissant des questions d’instruction et de transmission où plus personne ne doute de la faillite des politiques publiques.
J’ai écho, autour de moi, de plusieurs signaux faibles en ce sens. Il semble qu’une petite partie – pour le moment – de ceux qui nous dirigent pourraient bien se réveiller sur certains sujets essentiels.
Alors, même si la situation nous semble parfois presque perdue, il est possible que le retour du réel rende possible un retour de bâton et des succès inespérés. À nous de tout faire pour créer les conditions de ce succès.
Polémia <contact=polemia.com@mlsend.com>