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histoire

  • La foule c’est le mensonge !

    La foule c’est le mensonge !
    Kierkegaard

    Nous sommes au milieu d’un troupeau que l’on cherche à abuser, à exploiter voire à sauver. C’est la médiocrité des masses qui pousse certains à vouloir faire des grandes choses. Mais la plupart de nos « élites » sont trop bien au chaud au milieu du troupeau pour s’engager à ce niveau.
    Peut-on encore, en rationalistes sceptiques, redonner statut à la raison en rationalisant nos méthodes et nos pratiques par la dynamique de la passion à partir de petits groupes émérites ?
    Rechercher les similarités entre attitudes, pensées et comportements, chasser l’anomie ou l’absence de normes !?
    Un siècle de révolution en matière d’instruction n’a qu’à peine abordé le problème de la crédulité des masses. Elle fut cultivée de tout temps, mais le bon sens sceptique dans la meilleure tradition du siècle des Lumières, n’a pas fait d’adeptes à l’échelle des masses.
    Ces masses indifférentes vont probablement sentir l’impact de la « bombe » qui explosera sur leurs têtes. 

    Un temps nous avons pu penser que le droit de vote et l’amélioration, des moyens d’éducation pouvaient stimuler l’engagement et la responsabilité des couches populaires dans la société ; mais c’est devenu un instrument à la disposition des élites pour manipuler la foule à une échelle inconnue jusque-là.
    Les classes moyennes ont fait le postulat que leur labeur et l’épargne les préserveraient.
    Ce n’est pas le c as, au contraire, les classes moyennes rejoignent les couches populaires. Il n’y a plus d’ascenseur social.

    Les deux « classes » sauront t’elles se mobiliser et canaliser des solidarités de groupe ?  Le libéralisme peut-il forger un foyer d’attraction à partir d’un « Egrégore » puissant, la recherche d’une référence commune, d’une identité, d’une appartenance, compenser la crise d’autorité religieuse ?
    Notre processus d’adaptation rationnelle est mis en péril, de l’intérieur comme de l’extérieur. Le déclin de la foi dans la valeur de la raison, de notre culture avec le reste du monde, notre attitude d’auto humiliation est inadmissible.

    Il existe une approche plus raisonnable de l’histoire de la pensée et des comportements européens. Mettre en balance la longue succession des triomphes et des échecs et peut être conclure en déclarant qu’aucun autre continent n’a encore produit de tels trésors de sagesse et de folie.

    Plus est en nous !

    Francis Claude Néri
    16 12 23
     
     

  • Prospective

    On ne peut entrevoir notre futur si on ne connaît pas notre histoire : même le président Erdoğan l'a compris...
    Et Éric Zemmour aussi !
    Nos enfants connaissent mal notre histoire de France et nos petits-enfants n'en connaissent pas grand-chose : l'Education nationale est à refondre complètement.
    Les citoyens ne croient plus en rien et ne font plus confiance ni aux politiciens, ni aux religieux : la corruption, la pédocriminalité et les trafics de drogue sont les trois cancers à éradiquer de toute urgence.
    Si nous observons les pays du monde entier, nous retrouvons les mêmes maux !
    Les pays musulmans insistent auprès des jeunes générations sur le passé historique de leur pays (ex. la Turquie).
    A l'inverse, les occidentaux ne connaissent plus leur histoire : en France, elle est plutôt remplacée par une éducation sexuelle dès le plus jeune âge. Notre Chef de l'église est pro-migrants et ferme les yeux sur les dérives de ses responsables religieux. Les églises sont transformées en restaurants ou salles pour de l'événementiel et pendant ce temps, la construction de nouvelles mosquées se développe et les imams font du prosélytisme.
    Les dirigeants corrompus se servent de la corruption pour manipuler leur peuple et certains, de la religion pour attiser leur ferveur.
    Le "grand remplacement" poursuit son ras de marée mais le plus urgent me semble-t-il serait de changer de gouvernement afin de changer nos méthodes d'enseignement(s) et redonner de l'espoir à un peuple désespéré.
    Ce désespoir se traduit par la formation de groupes terroristes qui s'élèvent contre toutes ces dérives qui favorisent une idéologie "anti-blancs"...
    Que se passe-t-il au juste ?
    La guerre civile gronde dans chaque pays en raison de la corruption des dirigeants qui vivent comme des nababs et contre leur peuple étouffé par des impôts et taxes démentiels.
    En France, nous n'avons pas de véritable opposition. Celle qui manifeste, qu'elles que soient ses opinions, n'a plus qu'un objectif : destituer E. Macron. Utilisons cette "majorité" pour agir et se débarrasser de ce personnage maléfique qui ne cesse de nous trahir et déshonore la France... pendant que nous nous "occupons" de l'islam.
    Commençons par soigner les causes !

    Nicole Held
    08 05 23

  • Talleyrand

    « Il faut plus faire travailler que travailler soi même. Ne pas s'enterrer sous les papiers ; il faut des hommes qui les débrouillent. Il faut gouverner les affaires d'un geste, d'un signe, mettre la virgule qui décide le sens.

    Cela sied à mon personnage paresseux, cynique et impénétrable, le tout par système. Il est bon d'être dans son époque, avec ses usages, ses codes, ses interdits. »

    §

    Un « ami » internaute de gauche, me disait récemment : « J'ai lu vos premières notes, celles d'il y a cinq ans. La première sur votre blog traitant de l'Europe, celles qui valorisent Nicolas Sarkozy et d'autres encore qui prédisent un cataclysme économique, social et écologique au point de convergence des crises.

    Vous avez beaucoup changé, en mal malheureusement. Celles que je lis aujourd'hui font état d'une insupportable islamophobie, voire de racisme. Vous êtes devenu pro-sioniste, alors que le monde civilisé se dresse contre cette barbarie et cette violence faites aux palestiniens et au monde arabo-musulman.

    Supprimez moi de votre liste de diffusion ! »

    Je l'ai fait, bien évidemment, mais je tiens à lui dire ceci, ainsi qu'aux autres « bien pensants » de son espèce,  tout en faisant référence à un homme, Talleyrand, que cet « ami », qui se considère cultivé, aime bien:

    « Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller en ligne droite, un niais qui croit en l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des évènements ; il n'y a pas de loi, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les évènements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait  des principes et des lois fixes, le peuple n'en changerait pas comme il change de chemise. L'homme n'est pas tenu d'être plus sage que toute une nation ».

    Et j'ajouterai :

    L'homme sage sait ne pas aller contre l'institution lorsque celle-ci occupe une position dominante, mais la réformer de l'intérieur, par touches successives; savoir faire des concessions pour sauver l'essentiel, apprendre à composer.

    Sa méthode, c'est de se tenir informé, communiquer, rapprocher, analyser, projeter. Dans l'action, céder partiellement lorsque cela est absolument nécessaire. Approfondir l'esprit, la conscience et l'intelligence intuitive du peuple.

    Promouvoir un amour sincère de la démocratie, du respect pour les lois, les valeurs et les codes du monde occidental. Rechercher l'équité, la prudence et la sagesse de vues en matière de religion et de laïcité.

    Anticiper l'évènement et en mesurer la force plutôt que de le subir. Céder en partie afin de préserver ce qui peut l'être encore, défendre ce qui est politiquement défendable et lâcher en proportion, concéder à l'esprit du temps, c'est-à-dire en précédant l'opinion publique que l'on a préalablement « éduquée ».

    Enfin je conclurai par une « idée force » que j'ai développé tout au long de ces cinq années de chroniques sur ce blog :

    L'honnête homme du XXI e siècle, c'est celui qui sait adopter des attitudes et des comportements qui puissent concilier les élans de son affectivité avec la connaissance intuitive et celle des faits, et les deux avec la force de la raison qui lui fait choisir la voie la plus juste et la plus sure.

    Je conseille à cet ami « islamo-gauchiste » de relire ce Talleyrand qu'il dit bien connaître, Montaigne qu'il vénère, et d'y réfléchir ; car pour lui et les siens :  « il est temps de penser à céder pour subsister, réformer pour mieux conserver, que tout change pour que rien ne change »

    Pour ma part je sais que la défense et la pérennité du monde occidental passe par sa réorganisation, mais aussi par sa « radicalisation ». Une expression prise dans son sens de retour aux éléments constitutifs de notre civilisation qu'il nous appartient, et à nous seuls, de remettre en cause si cela s'avérait nécessaire.

    L'heure du déchaînement des passions et du grand chambardement est venue, c'est le moment du discernement ; si certains  veulent se perdre et manier la force sans « raison garder », qu'ils n'espèrent pas m'y entraîner.