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Démocratie - Page 5

  • Les meilleures idées du monde

    J’ai la prétention d’avoir les meilleures idées du monde puisque ce sont celles que je me suis construites, vous aussi, mais manque de chance ce ne sont pas les mêmes : Nous ne sommes pas d'accord entre nous, c'est une réalité et c'est même grâce à ces désaccords que le monde avance.
    La démocratie consiste à savoir gérer intelligemment les conflits, donc puisque nous sommes d’accord sur rien, trouvons-nous au moins une façon de gérer ces désaccords sans que l’idée des uns annihile celles des autres.
    Chacun ne voit le monde qu’en fonction de sa petite expérience personnelle, mais aucun ne peut prétendre décider pour les autres, tout au plus proposer son point de vue, pour que peut-être à plusieurs, en combinant nos idées réussir à nous organiser un quotidien un peu moins problématique.
    Cette piste est un processus constituant conduisant à définir des règles de dialogue entre nous, il passe par l’acception d’un doute parmi ceux qui ont des dogmes ou des certitudes.

    Je rêve de rassembler dans une salle des individus totalement différents qui acceptent de risquer de remettre en cause ce qu’ils pensent pour, à l’écoute des autres, nous trouver une méthode de travail pour inventer enfin un monde ne gaspillant plus toute son énergie dans des combats stériles où la bonne idée de l’un est cassée par la bonne idée de l’autre.
     
    Alain Persat
    25 04 23

  • Le socialisme libertaire

     
    Il suppose et propose le social avec la liberté, en fait une gauche girondine, décentralisatrice, qui ferait du "localisme" !
    Droite et gauche, en supposant qu'elles existent encore suffisamment, peuvent elle travailler ensemble pour retrouver le chemin des urnes ?
    J'ai déjà posé cette question à Alain Persat Je ne sais plus s'il a répondu s'il le croit possible.
    François Paganel devrait aussi être intéressé ainsi que Nicole Held pour ne nommer que quelques uns que la "problématique" interpelle.
    Je sais que c’est aussi le cheval de bataille de Michel Onfray qui, en fit une raison pour ne pas rejoindre Eric Zemmour qui lui proposait l'alliance des droites ...une chimère semble t'il.
    Il faut dire que pour ce dernier le sujet vital c'est l'islam et çà le reste, même s'il dit qu'il n'est pas obsédé par l'Islam mais par l'islamisation de son pays.
    Bon si nous ajoutons la question de L'UE, celle de la culture woke et les lobby LGBT on ne retrouve pas l'idée que la république porte encore des valeurs qui font sens et permettent de se retrouver autour d'une table pour élaborer un "projet commun"
    Tout le monde ne peut être François Mitterrand et profiter d'un contexte qui serait favorable ...ce n'est pas le cas !

    Nous ne sommes pas sorti de l'auberge !

  • L’appel de Marion Maréchal pour sauver l’agriculture française

    Marion Maréchal appelle au sursaut pour « défendre l’exception agricole française ».
    Dans une tribune, parue sur le site Internet de Valeurs actuelles, la vice-présidente de Reconquête dénonce le sabordage de ce secteur stratégique de l’économie française.
    L’ancienne élue ne mâche pas ses mots. Dans le viseur de ses critiques, les écologistes extrêmes, le gouvernement et l’Union européenne. Car pour Marion Maréchal, ce combat en faveur de l’agriculture est d’abord une question de souveraineté et d’indépendance sur la scène internationale.
    Comme elle le rappelle, « l’autonomie alimentaire n’est pas moins essentielle que l’indépendance énergétique ».
    C
    hiffres à l'appui elle alerte sur le déclassement du secteur agricole français : « disparition de cent mille exploitations agricoles entre 2010 et 2020 » ; « deuxième exportateur mondial en 1999, la France a dégringolé à la 5e place » ; « l’importation de viande de bœuf a augmenté de 15 % sur un an alors que l’élevage français vient de perdre 837 000 vaches en six ans ».
    Marion Maréchal cible l’instrumentalisation du monde agricole par les écologistes, estimant notamment qu’il « faut que les décisions politiques en la matière soient indépendantes d’un lobby “écolo” déconnecté des réalités du terrain ».
    Pour permettre à notre agriculture de se relever, elle convoque le combat politique. « Porter une grande vision agricole, c’est sortir d’une approche caricaturale qui consisterait à enfermer la France dans un modèle hyperproductiviste ou au contraire à la transformer en jardin bio ».
    Mais pour cela, ce secteur d’importance de l’économie française doit se préparer à la rivalité commerciale à venir avec les pays du Mercosur et aux normes européennes toujours plus pesantes.
    Parmi ses pistes de réflexion, elle propose « une agriculture bio très qualitative, propre mais plus chère et peu productive, puis, pour l’essentiel, une agriculture de proximité, peu massifiée, adaptée au terroir et aux circuits courts (cantines scolaires) jouant un grand rôle dans l’aménagement des territoires. »
    P
    our Marion Maréchal, l’heure n’est plus aux gesticulations politiques mais à un tournant de l’histoire où « l’agriculture a besoin d’évoluer ». Car le temps est compté.
    Mais encore faudrait-il que la France ait tiré des leçons. Cela, Marion Maréchal en doute et le déplore : « Si nous voulons concilier tous ces impératifs, productivité, rentabilité, respect de l’environnement et de l’animal, alors il faut protéger ce marché stratégique et rétablir une justice commerciale par l’application de la réciprocité.

    Valeurs Actuelles
    27/02/23