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Mai 68

Il y a presque un demi-siècle, le poison de Mai 68 se libérait et commençait son œuvre mortifère de destruction de la France.

Comme un trio infernal, Cohn-Bendit, Sauvageot et Geismar lançaient leur attaque contre l’ordre établi. « De Gaulle : 10 ans ça suffit » scandaient ces petits bourgeois désœuvrés et violents à Nanterre, à la Sorbonne et dans les rues de Paris, entraînant derrière eux une masse de suivistes décervelés (*).

Le venin mortel qu’ils avaient libéré allait faire son œuvre de destruction, lente mais massive.

En s’attaquant en priorité à l’Université, ces « petits  bourgeois révolutionnaires » (ainsi que les nommait Marchais, secrétaire général du PCF) allaient contaminer le monde enseignant et les étudiants supposés former les élites de demain.

Principalement dans des matières devenues subversives car malléables (Lettres, Histoire, Sociologie, Droit, et plus tard le journalisme…).

Une génération d’enseignants gauchistes allait peu à peu prendre possession des chaires pour cracher et répandre leur poison sur des étudiants prêts à tout entendre.

Face à un PS et à un PC désemparés et divisés, ces jeunes pseudo révolutionnaires, idolâtres de Karl Marx (dont aucun n’avait lu et encore moins compris une seule ligne du « Capital »), et de Mao Tsé Toung, (dont ils brandissaient avec fierté le « Petit Livre Rouge ») allaient infiltrer en vrac le PSU, l’UNEF, la Gauche Prolétarienne, Lutte Ouvrière, la Ligue Communiste Révolutionnaire… Le tout sous la bénédiction et l’autorité morale de Jean Paul Sartre, devenu l’icône de ces jeunes sauvageons.

En quelque décennies, la mission de destruction était accomplie. Aujourd’hui, entrer après le bac dans une école de journalisme ou à l’Ecole de la Magistrature sans montrer patte rouge est devenu une gageure ! Résultat : la presse et les médias, les journalistes et les magistrats, sont pour la plupart gauchistes, wokistes, écolo-islamistes.

Puis, par collusion et infiltration avec le pouvoir via la technocratie et l’ENA, ils prenaient progressivement les rênes du monde politique, dans les cabinets ministériels et la haute administration. Sans oublier le noyautage achevé des syndicats, des associations diverses qui biberonnent de plus en plus au « woke system », forme moderne du gauchisme d’antan. Car le poison s’est répandu dans toutes les institutions, et jusqu’au Conseil Constitutionnel et au Conseil d’Etat,  comme on vient de le constater…

Tout ou presque est maintenant sous contrôle, Union Européenne incluse, qui nous tient maintenant entre ses griffes. La NUPES, fondée et dirigée par un ancien trotskyste lambertiste, n’est qu’une excroissance au grand jour de ce cancer généralisé.

Toutes ces maladies virales, écriture inclusive, immigrationisme, hyper-tolérance et laxisme judiciaire, féminisme extrémiste, écologisme, haine du « mâle blanc colonisateur », tout résulte de ce venin mortel libéré et distillé depuis bientôt un demi-siècle…

Observez combien la doxa nous tient entre ses griffes et nous formate dès l’école. Les enfants apprennent plus la tolérance (surtout en faveur de l’extrême gauche et de l’immigration massive) que la lecture, l’écriture, la littérature, les maths, l’histoire et tout ce qui relevait jadis de la « culture générale ». Politique éducative qui nous fait sombrer dans les abysses du classement PISA (**) et produit des adultes illettrés.

L’intolérance elle-même a changé de camp, devenue l’un des piliers de l’extrême gauche, si prompte à traiter de « fascistes » ceux qui ne pensent pas « dans la norme », c'est à dire comme elle. Allant même jusqu’à exclure sans vergogne, de la bouche même du Président de la République, 2 partis de droite, pourtant seuls ardents défenseurs de la France, qui ne seraient pas dans « l’arc républicain ».

Sans que l’on sache d'ailleurs clairement ce qu’il faut entendre par « arc républicain ».

20 février 2024

Marc Le Stahler

* Bien d’autres mots d’ordre ont été à l’époque imprimés dans les mémoires de cerveaux fragiles, (« soyons réalistes, demandons l’impossible », « il est interdit d’interdire », « je ne veux pas perdre ma vie à la gagner », « sous les pavés, la plage », etc…). Tous, sous des emballages prétendus romantiques, exhortant à la paresse et à l'abandon.

** Classement PISA : la France chute en 23ème position en décembre 2023, les 5 premiers pays appartenant sans surprise au continent asiatique…

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