Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mondialisation - Page 87

  • Crise systémique : le retour ?

    Gilles Bonafi, un ami de longue date, connaît bien l’approche systémique appliquée à l’économie. Il ne se fait guère d’illusions non plus quand à la nuisance de la « Triplice » qu’il relie volontiers à la « théorie du complot qui, il faut bien le dire, se rapproche de jour en jour d’une certaine réalité.

    Il nous parle lui aussi de régulation, j’ajouterai qu’il  n’y a pas de régulation sans contrôle et de contrôle sans sanctions et c’est peut être là où finalement le bât blesse. 

    Nous aurons besoin de lui pour développer le sujet au cours de nos journées d’étude. Il acceptera peut être de se joindre à nous. 

    §

    Le système économique actuel basé sur la dette est démesurément financiarisé, un système que condamne l'ensemble des économistes. Certains pensent que la régulation (Bâle III) va résoudre le problème. Pour ma part, le problème de la régulation reste posé car les montants en jeux engendrés par l'hyper financiarisation sont gigantesques.

    En effet, la Banque des Règlements Internationaux (BRI, la Banque des banques) évaluait les produits dérivés (des produits financiers) à 632 579 milliards de dollars en décembre 2012.

    Sur le plan mondial 16 organismes financiers concentrent l'essentiel de ces produits selon l'ISDA (Association Internationale des produits dérivés).

    L'ISDA est une association de professionnels regroupant les principaux intervenants sur les marchés financiers des produits dérivés.

    Plus inquiétant encore, l'OCC, l'Office of Comptroller of the Currency, l'organisme gouvernemental de tutelle des banques US, dépendant du trésor américain, démontre que le marché des produits dérivés aux USA est entre les mains de quatre banques. 4 banques US (page 18/40) concentrent donc 208 000 milliards de produits dérivés alors que l'ensemble de ces produits représente 223 000 milliards. J P Morgan (page 32/40) par exemple totalise environ 69 000 milliards de dollars de produits dérivés avec une exposition totale de 335 milliards de dollars soit 228% de son capital. 

    Le quotidien La tribune expliquait :

    "Il fallait réguler ces produits dérivés parce que certaines faillites ont révélé les dysfonctionnements de ce marché", a souligné le commissaire européen, rappelant que "80% des échanges se font de gré à gré, échappent donc à tout contrôle et sont des facteurs de risque pour tout le système".

    Ces produits passeront donc par des chambres de compensation, des organismes dotés de

    fonds propres jouant le rôle de fonds de garantie car tout le monde cherche le graal : la rentabilité sans risques.

    Mais, c'est Avinash D. Persaud, expert en finance, qui explique le mieux le problème et désigne celui qui régulera in fine dans la Revue de la stabilité financière (N° 17 • Avril 2013) de la Banque de France :

    "Les responsables politiques appellent à la négociation, au grand jour, de tous les instruments sur des marchés organisés. D’aucuns estiment que, si des opérateurs ne veulent pas négocier des instruments complexes sur des marchés organisés (où tout le monde peut vérifier les prix, les quantités et les modalités) ou faire appel à une contrepartie centrale pour leur compensation et leur règlement, il faut exclure ces instruments de la négociation. Il convient de noter que cette proposition bénéficierait aux marchés organisés, dont bon nombre ne sont plus des entités mutualistes mais des entités à but lucratif. Il n’est pas étonnant que certains d’entre eux prônent ou souscrivent à l’idée que tout devrait se dérouler sur un marché organisé, ou du moins que toutes les transactions devraient passer par des chambres de compensation dont, en général, les marchés organisés sont aussi les propriétaires."

    La régulation de la finance nécessite en effet que l'on finance la régulation et la boucle est bouclée.

    Il est bon de rappeler que le verbe réguler provient du latin regulare qui signifie diriger..

    Cependant l'essentiel n'est pas là. En effet, ces organismes pourront-ils fournir les fonds propres nécessaires à la mise en place des accords de Bâle III, la clé de la régulation ? Quel sera l'impact sur le financement de l'économie réelle ? Or, l'ISDA est très critique envers la mise en place des règles prudentielles de Bâle III et indique que « les effets des règles proposées vont probablement pousser à une disparition de liquidité significative sur le marché, évaluée entre 15 700 MD$ à 29 900 MD$. » Elle avertit clairement que les effets pro-cycliques de la mise en place de Bâle III sont contraires à l'esprit de la régulation qui vise une meilleure résilience des marchés financiers.

    L'ISDA n'est pas la seule à tirer la sonnette d'alarme et Frédéric Oudéa , président directeur de la Société Générale, précisait :

    Les propositions tendant à rendre obligatoire un appel de marge initial bilatéral pour les produits dérivés non compensés pourraient entraîner un assèchement important et procyclique de la liquidité financière et accroître le risque systémique plutôt qu’à le réduire. En dépit de ses dimensions apparentes, il n’y a guère plus de 20 000 négociations sur produits dérivés de gré à gré effectuées chaque jour dans le monde entier, selon les chiffres du secteur.

    Le Shadow banking (finance fantôme) évalué à 60 000 milliards de dollars vers la fin de 2011 se développe de façon alarmante suite à la mise en place des règles prudentielles. Je reste donc très inquiet, et je ne suis pas le seul, concernant les risques d'un deuxième krach (une crise de la régulation ?) supérieur à celui de septembre 2008. 

    Il serait donc judicieux de repenser le volet financier de notre système économique en introduisant une finance basée sur des actifs tangibles interdisant les paris sur la fluctuation des prix, une finance éthique.

    En effet la situation est urgente. Il faut savoir que contrairement à l'idée reçue, les banques dans leur ensemble ne s'enrichissent pas, mais plutôt, à l'exemple des éléphants, se cachent pour mourir et nous assistons à la formidable concentration du secteur bancaire ! Aux USA, le nombre de banques est ainsi passé de 13400 le premier janvier 1988 à 5,984 en mars 2013.

    Source : Research.St Louis Fed

    La financiarisation extrême de l'économie n'existe que lorsque les dettes deviennent colossales, l'argent réel se raréfiant. La finance actuelle s'est ainsi développée à la suite de la fin des accords de Bretton Woods, la fin de la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971 et surtout, l'instauration du régime de changes flottants en mars 1973.

    Ne l'oublions jamais, ce sont les réglementations interdisant aux entreprises de se couvrir contre le risque de change en plein régime de changes flottants qui ont poussé les institutions financières à imaginer des produits financiers tels que les swaps (un contrat d'échange de flux financiers entre deux parties) afin de se protéger.

    La finance permet de plus la transformation de l'argent futur en espèces sonnantes et trébuchantes bien présentes.

    Le culte de la croissance finira par engendrer son double opposé, la croissance du culte.

    Le temps est donc essentiel et surtout son étrange relation avec la vitesse. Pas étonnant que les transactions soient de plus en plus rapides. Cosmopolis, le roman phare de Don DeLillo (2003) reprenait cette idée. Face à la baisse des profits, l'homme (l'hybris) s'affronte à Chronos, tente de le fractionner en unités toujours plus petites, et, sans le savoir génère le chaos, la fameuse entropie du système.

    Source : http://www.youtube.com/watch?v=eVRpA-_jzV4

    Je ne peux m'empêcher de penser à notre cher Sisyphe, condamné à faire rouler éternellement en haut d'une montagne un rocher, qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet. Aujourd'hui, Sisyphe a inventé l'ascenseur et se retrouve obligé de rouler sa grosse pierre dans un mécanisme, qui va de plus en plus vite...

     

    Par Gilles Bonafi (son site) mardi 16 juillet 2013 –

    Sur le même thème

    Faut-il et peut-on supprimer la spéculation ?

    A Bâle, les banquiers préparent… leurs futurs banquets

    Peuples VS Goldman Sachs

    Quand les contribuables refinancent les bad bank...

    Rapport Angelides : une arme pour un sursaut politique

     

  • Faut-il abattre la « Triplice »

    Mardi 16 juillet 2013 2 16 /07 /Juil /2013 06:30

    Empêcher que le mariage homo ne finisse dans le sang d’une nouvelle nuit des longs couteaux, par Pascal Olivier

    Cet article n'engage que son auteur et non Résistance républicaine qui n'a pas pris de position sur le mariage unisexe  

    Le fascisme est un syncrétisme entre la gauche et la droite duquel la composante de gauche a été liquidée. Nous devons cette définition originale et pertinente du fascisme à l’historien anarcho-marxien Daniel Guérin qui s’était posé la question des similitudes entre deux fascismes fort différents, l’italien universaliste et l’allemand raciste.

    Notre ami Jacques Philarcheïn, philosophe marxien, à travers son non moins pertinent concept de Triplice de l’horreur ou encore de «capitalislamogauchisme» a vulgarisé l’idée d’une alliance Capital-Islam-Gauchisme.

    L’islam est le glaive réorganisateur de la mondialisation libérale. Le gauchisme culturel (qui est à l’orthodoxie marxienne ce que sont les Témoins de Jéhovah au concile de Chalcédoine) est le prescripteur spirituel (inverseur des valeurs vertueuses) de cet attelage ; alliance contre-nature du sabre islamique et du goupillon sans dieu (cléricature gaucho-libéralo-anomiste). Ce dernier a même sa langue liturgique. Il use et abuse de certains épithètes comme «festif» ou «ludique», il a aussi ses mantras, le «vivre ensemble» en est un qui tourne en boucle comme pour mieux conjurer le sort.

    Lorsque dames Barjot, Bourges et Boutin vont en croisade contre le mariage homo, elles font de l’anticléricalisme sans le savoir !  «Le cléricalisme voilà l’ennemi !» pourraient-elles s’écrier si elles prenaient conscience de la vraie nature de leur combat. Combat néanmoins parcellaire parce qu’elles n’ont pas compris que le bras armée du «capitalislamogauchisme» est l’islam conquérant. Elles ne l’ont pas compris parce qu’en apparence il y a en effet contradiction. Qu’y a-t-il de plus droitier, de plus rétrograde, de plus gauchicide que l’islam ? Rien. Il est en revanche plus étonnant que les troupes de Jean-Luc Mélenchon s’obstinent et s’échinent à réitérer l’expérience tragique du Parti Toudeh.

    Si en France la liquidation de la «gauche» par le droitier islam est loin d’être achevée comme en Iran, elle a cependant  bel et bien commencé malgré la complicité de façade et la soumission de ce goupillon sans dieu au glaive islamique. La première expression spectaculaire de ce processus est apparue pendant les manifestations anti-CPE de l’année 2006 attaquées par des «jeunes», mot euphémique qui désigne des voyous mahométans (islamo-racailles en terminologie marxienne) aussi sûrement que «classe moyenne» désigne les autochtones «blancs» des classes populaires. Le dernier épisode en date est la mairie de «gauche» d’Argenteuil attaquée par des mahométans et le commissaire de police frappé contraint de se réfugier dans la mairie en question.

    Avec la Manif pour tous, pour la première fois depuis longtemps, a été rompue par des Français bien élevés, la suprématie des islamos-racailles et l’on n’a pas vu ces derniers s’attaquer à ce type de manifestation. En revanche la cléricature de «gauche» a utilisé la puissance publique pour la réprimer comme elle n’a jamais osé le faire dans les places de sûreté islamiques. On a même vu des Lacombe Lucien «bien de chez nous» attaquer la Manif pour tous au nom de l’anti-fascisme. Depuis la guerre d’Espagne c’est au nom de l’anti-fascisme que l’on réprime les peuples (lire ou relire Hommage à la Catalogne de George Orwell), François Mitterrand l’avait bien compris et mis en pratique, et depuis le choc pétrolier c’est au nom de l’anti-racisme que l’on réprime les patriotes.

    Il y a eu également quelques mahométans «bien élevés» qui ont participé à la Manif pour tous. Mais comme le rapporte notre ami Bernard Dick leur banderole tranchait singulièrement. Il ne s’agissait pas d’un bon enfant «François ta loi on en veut pas» mais d’un inquiétant « Les musulmans de France n’accepteront jamais cela » qui plus est écrit en arabe.

    Curieux paradoxe que cette cléricature de «gauche» qui prône un hédonisme de marché qu’elle présente comme le nec le plus ultra du progressisme, fait réprimer les vertueux qui s’y opposent et se soumet le plus docilement du monde au glaive islamique. Il faudra à l’avenir écrire sur cette question à la manière de la précieuse somme très documentée de l’historien Simon Epstein : Un paradoxe français, antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance.

    Dans les territoires perdus de la République que sont les places de sûreté islamiques s’exerce une ultra violence envers les homos, des couples de même sexe ont dû fuir ou se faire exfiltrer par la police. S’il est vrai que la violence contre les homos a augmenté à l’occasion de la discussion de la loi dite abusivement du «mariage pour tous», il s’avère après coup que l’agression de Nice comme celle du XIXe à Paris ne viennent  pas de cette partie de la population que Gabrielle Cluzel a appelé «la France bien élevée».

     Renaud Camus à propos de la violence homophobe suscitée par la loi Taubira :

    « Elle prospère à l’occasion d’un projet absurde, qui n’a strictement rien à voir avec l’esprit et avec les plus vives traditions de l’homosexualité et les ridiculise. Ce projet s’appuie sur une conception totalement absconse et mécanique de l’égalité, la même qui a déjà détruit l’école et la vie culturelle. »

     Comme Renaud Camus, Daniel Guérin ne faisait pas mystère de son homosexualité. Il avait eu en outre le bon goût d’épouser une femme et de ne jamais s’en séparer. Il avait compris dès la fin des années 70 le danger que représentait la réification de la question homosexuelle.

    Extrait d’un article d’Alexandre Marchant : « Néanmoins, la fin des années 1970 et le début des années 1980 marquent pour Guérin une étape de déception vis-à-vis du mouvement homosexuel. En effet, il critique, comme Guy Hocquenghem au même moment dans La dérive homosexuelle (1977), la « ghettoïsation » du monde homosexuel sur lequel des frontières symboliques, héritières de la retombée de la politisation, se sont maintenant abattues en lui donnant une forme communautaire. L’homosexualité, définie comme une identité subversive et comme moyen de transformer une société, est devenue, par l’action des multiples mouvements militants qui s’en revendiquaient, une fin en-soi. Le discours homosexuel militant a réifié l’homosexualité en en faisant un objet de débats et de revendications sur la place publique. Guérin fustige également les débuts de la « commercialisation » du monde gay. Prolongeant ses réflexions sur la nature et le fondement de l’homosexualité, notamment dans Homosexualité et Révolution (1983), Guérin se réfugie dans ses souvenirs des années 1920 et 1930 où, selon lui, les identités homosexuelles et hétérosexuelles étaient loin d’être essentielles, exclusives et réifiées :« Il n’y a aucun doute que la discrimination est maintenant plus forte qu’à l’époque de ma jeunesse. Cette soi-disant révolution sexuelle n’a pas du tout été dans le sens que nous pouvions souhaiter »

    Point n’est besoin de remonter jusqu’à Juvénal pour savoir que cette affaire de mariage homo peut très mal finir. Il suffit de lire les plus grands zélateurs de l’homosexualité qui pour certains font preuve d’une grande lucidité pour s’en rendre compte. La cléricature de «gauche» qui promeut «le mariage pour tous» tout en étant soumise au glaive islamique emmène les homos à l’abattoir.

     En dédaignant le micro lobby communautariste LGBT, en marquant leur refus de l’aventure du basculement anthropologique inédit que serait le mariage homo et surtout le chamboulement de la filiation, les très peu bigots et néanmoins vertueux Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan ont fait preuve de résistance républicaine.

    Pascal Olivier

    co-fondateur de Résistance républicaine.

    http://blog.pascalolivier.fr 

     §

    Bravo Pascal excellente analyse qui « s ‘élève pour mieux voir » et « relie pour mieux comprendre » ! Il faut à présent aller plus loin. « Situer » l’adversaire pour « mieux agir » : c’est à dire comment combattre la "triplice" avec nos "petits poings" sans être dévorés par l'ogre au moindre mouvement de notre part qui lui semblerait  pouvoir mettre en danger ses pratiques et sa dominance ?

    Ce colossal ensemble aux pieds d’argile enfin identifié et, la « cause des causes » une fois correctement appréhendée (Insuffisance de régulation et de contrôle à mon avis) nous constatons que seule l’approche systémique, globale est en mesure de fournir l’outil nécessaire et suffisant pour changer nos pratiques.

    Nous observons en effet que depuis au moins la Rome de Jules César l’histoire connue bégaie, se répète et que nos élites dirigeantes se comportent de la même manière, en prédateurs et ils finissent toujours par s’en sortir, alors que la « plèbe » et ses leaders payent chèrement leur désir d’égalité et de liberté.   

    Comme dans la Rome encore républicaine du 1er  siècle avant J.C. où la plèbe dont tu parles réclamait des réformes agraires pour réduire les grandes exploitations installées sur l’ager publicus,   nous allons devoir comme les frères Tibérius et Caius Gracchus agir avec intelligence et sans la moindre violence pour ne pas être écrasés, comme ils le furent, par l’énormité de « l’empire » qui nous fait face.

    Si nous voulons comme les frères Gracchus renverser la domination des élites qui se renouvellent et partagent les postes de génération en génération. Si nous voulons créer des conditions sociales plus équilibrées, nous devons commencer à comprendre qu’en 2013 aussi, l’éthique, comme la morale d’ailleurs n’est rien d’autre que du « droit fondé sur une communauté d’intérêts » habillés avec des mots comme : liberté, égalité, fraternité.       

    C’est cette « révolution culturelle », cette prise de conscience d’être manipulés par des mots, que nous devons faire en urgence si nous ne voulons pas sombrer en tant que peuple et périr en tant qu’individus « résistants » comme les frères Gracchus.

    Révolution culturelle dont César a bénéficié et mis en œuvre APRES avoir prit le pouvoir et décommandé la République.

    Personne, individu ou groupe, ne se développe sans subir les contraintes de l’environnement dues aux conditions sociales, environnementales et politiques du temps ; leur empreinte est décisive. C’est dans le jeu laissé entre adaptation et opposition que les capacités innées (individuelles voire collectives) croissent et manifestent leur force et leur efficacité.

    Dés que Jules César apparut au grand jour de la vie publique il fit montre de cette qualité et de cette volonté. Il compris que c’est par une concentration de puissance, de pouvoir, d’autorité mais aussi par un effort de régulation, de contrôle et de sanction appuyant ce pouvoir, qu’il mettrait au pas l’oligarchie romaine corrompue et impuissante, responsable des crises qui se succédaient en ébranlant les structures économiques, sociales et politiques.  

    En période de calme et avec notre « système » d’organisation sociale actuel, nous pouvions nous contenter de dirigeants tels que ceux qui sont à la tête du pays.

    Ce n’est plus le cas. Les parasites de la « Triplice » ont lentement pénétrés l’organisme et l’organisation du pays, de l’Europe et pour tout dire de l’Occident Gréco-romain, judéo-chrétien et révolutionnaire.

    TOUT est à reprendre à la base : l’éducation, la socialisation, la culture, la production et l’affectation des richesses.

    Ce n’est pas une mince affaire et la Triplice n’est pas un adversaire qui nous laissera agir sans réagir.

    Mais David contre Goliath a, paraît-il, trouvé la faille. Alors en cherchant bien, en pensant global et en agissant local « tous ensemble » les résistants arriveront bien à mettre Hollande et son équipe au rencart ? NON ?

    Et ce ne sera qu’un commencement !   

    Francis NERI

    http://semanticien.blogspirit.com

     

  • La mondialisation impossible

    Pour contrarier Edgard Morin !

    Et si la mondialisation est impossible, il faudra bien appliquer le principe de régulation et de contrôle pour mettre un peu d'ordre, d'efficacité des "pratiques" dans le "système". Bref un pouvoir capable d'organiser la production et la bonne utilisation des richesses.
    Pourquoi ne pas commencer par la France ?

    § 

    La pensée analyse les données (voir Descartes), elle sait faire des croisements, synthèses, des conclusions partielles.

    Quoi d'autre ? 

    Rapprocher les faits, les idées, les éléments,  c'est possible, les voir dans leur complexité et leurs rapports, c'est autre chose ? C’est ce à quoi prétend l’approche systémique !

    La pensée est isolée, avance par tâtonnements, par essais et erreurs, elle ne trouve jamais la bonne solution du premier coup.  La pensée humaine est individuelle, la foule est reptilienne (Laborit).

    La pensée holiste est le lot d'un cerveau collectif oméga de Teilhard. L'humanité fait le contraire et pousse à l'individualisme et à l'anarchie plus qu'à la hiérarchie aussi suspecte que l'autorité.  

    Mais l’holarchie[1] ne se décrète pas. Les essais d'autarcie dans le Larzac par les 68tards ont tous échoué.   

    La mondialisation s'arrêtera peut-être aux continents et leurs conflits seront pires qu'entre états.

    La seule structure humaine capable d'intégrer les individus et les familles est la tribu ou le village de moins de 400 têtes, hommes, femmes et enfants, capable d'intégrer même ses psychotiques.

    Au-delà, la bête féroce fait surface. La conscience mondiale est un mot si ce n'est pas le cerveau collectif, l'organisme collectif dont les cerveaux sont les neurones. On sait ce qu'est une société d'insectes. Le passage d'une société humaine à une société de cerveaux à pensée réfléchie serait un saut aussi important que celui de la conscience directe à la conscience réfléchie, de  l'unicellulaire au pluricellulaire.

    Une démocratie à l'échelle mondiale sera comme la démocratie forcée en Irak, que des votes communautaires. On n'a pas besoin de voter, les compter suffit.

    Teilhard croyait que le communisme était une marche vers  le cerveau collectif ! On fait la même erreur avec la mondialisation. Le choix est entre le Grand Frère ou la guerre de tous contre tous.  

    Ave.

    JCA 

    PS : Il est très possible que les Oumittes aient atteint le niveau d'organisation du superorganisme. Cela expliquerait qu'ils acceptent sans problème la main de fer des tétrarques et de l'Ordinateur Central. 


    [1]Une hiérarchie est composée de niveaux. Les éléments d'un niveau ont une valeur supérieure à ceux des niveaux situés en dessous et un rôle dominant par rapport à eux. Une holarchie est composée de holons organisés en niveaux. Un holon est quelque chose qui est un tout à un certain niveau et une partie au niveau situé au-dessus.