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crise systémique - Page 2

  • La France qui ne veut pas mourir

    Au moment où la France joue son destin dans un monde dominé par l’hyperconsommation et l’hyper endettement, que l’immigration menace son identité, que le libéralisme spéculatif des marchés financiers se joue de la puissance de son Etat, que son industrie s’évapore vers les pays émergeants, que le chômage et la paupérisation s’accroissent sans que rien ne vienne y remédier, certains Français se retranchent du corps de la nation.

    La cause en est la désaffectation des citoyens à l’égard des institutions.

    Le taux considérable de l’abstention est la preuve de leur désarroi et de leur méfiance envers le pouvoir, qu’il soit politique, social, économique, médiatique ou encore culturel, voire cultuel.  

    La question, à présent posée, est celle du fonctionnement de l’Etat qui n’est plus ni ferme, ni impartial, ni continu.

    Il semble être le jouet des événements et le peuple est las, démuni, menacé, car l’action publique n’est ni nette, ni protectrice, ni forte.

    L’Etat semble avoir perdu la tête et n’être plus que le jouet, voire le complice d’une mondialisation qui le manipule à sa convenance car il est englué dans l’impuissance d’un pouvoir mondial élitiste et prédateur dont il fait partie et dont il faut l’en sortir.

    La France qui doit se retrouver a besoin d’un Etat fort, d’un peuple rassemblé, au sein duquel, chacun à la place qui est la sienne, face son devoir.

    Le présent est dur, l’avenir est menaçant. Les partis en présence savent bien que la crise qui se perpétue par vagues successives et qui risque de conduire le monde à l’abîme est d’une extrême gravité.

    Pourtant, pas question pour eux d’envisager un seul instant de faire taire leurs querelles de personnes, de pouvoir, de « places » à conquérir ou à conserver. Pas question de se rassembler au-delà de leurs divergences personnelles ou de groupes.

    Chaque jour qui passe pèse bien lourd et il faudrait sans perdre plus de temps, rassembler le peuple de France autour de l’idée de « restitution » et la sauvegarde de ses valeurs et identité, nationale et régionale. Il est encore temps !

    Il s’agit, encore une fois, de sauver la France et de lui assurer dans le monde la place qui est la sienne et qui lui revient.

    Il s’agit à nouveau de rénover la République pour mettre l’Etat à la hauteur des tâches qui l’attendent.

    Notre constitution est prévue pour ce cas de figure. Malgré tout, nos divisions sont multiples et profondes et aucun représentant des partis susceptibles d’accéder au pouvoir, ne possède l’autorité nationale qui est indispensable pour gouverner efficacement. Il est entravé dans ses prises de décisions, aussi bien par l’opposition interne, que par l’Europe ou la finance spéculative et mondialisée, caractérisée par la rapacité et la partialité des forces qui s’appliquent à dominer la France à la faveur de sa faiblesse et de sa confusion.

    Pourtant nous voyons bien ce qui pourrait être fait et qui pourtant ne l’est pas.

    Certains voient clairs, c’est vrai. Mais ce n’est pas tout, il faut réaliser et, pour cela il convient de créer les conditions.

    Elles dépendent de nous et c’est la raison pour laquelle les Français doivent se mobiliser et reprendre leur destin en main.

    Il dépend de nous de nous rassembler au-delà du clivage où nous enferment les partis, pour imposer l’action de redressement national au-delà de nos vieilles querelles, politiques, sociales, religieuses, idéologiques.

    Nous devons nous voir les uns et les autres tels que nous sommes : des Français unis par plus de deux milles ans d’histoire commune dont ils sont les héritiers sur une terre qui leur appartient par le sol et le sang.

    Nous devons lutter en nous rassemblant sur l’essentiel contre ceux qui s’efforcent de prolonger un système suivant lequel ils peuvent faire perdurer leur autorité, leurs privilèges et leur pouvoir prédateur.

    Les évènements sont trop menaçants pour qu’il soit permis d’attendre. Les élections à la Présidence en 2012, les législatives, puis les municipales en 2014 vont être l’occasion de mettre fin à un régime de confusion et de division qui plonge l’Etat dans l’impuissance et les citoyens dans le désespoir.

    La France est multiple, elle l’a toujours été et le sera probablement toujours. Seulement, pour le moment, nous nous trouvons devant des objectifs de salut public et de préférence nationale, qui doivent s’imposer à tous dans l’équité et la justice sociale sans lesquels il ne peut y avoir de consensus social.                        

    Il nous appartient donc dés à présent d’analyser, dans cette optique de « dos au mur », les propositions de ceux qui prétendent à nos suffrages et les juger d’après leur capacité,  leur dignité, leur bonne volonté et leurs précédents résultats.

    Il ne s’agit plus de savoir de quelle famille spirituelle, idéologique, partisane proviennent les personnes voulant exercer leur autorité sur nous et la France. Cela devient secondaire car en période de crises, seules de fortes personnalités pénétrées de leur mission de salut public doivent faire partie de notre choix.

    Nous devrons donc être vigilants et capables d’appréhender s’ils sont en mesure de sauver la nation  si nous leur en donnons le pouvoir, les moyens et la légitimité.

    Ne laissons pas la « cinquième colonne » mettre la France à genoux devant la mondialisation et ses conséquences : les crises, l’immigration massive, la destruction de notre environnement, la marchandisation de l’homme.

    L’avenir, à très court terme, nous dira à qui nous pourrons confier notre destin. Non pas à un homme, ou une femme, providentiel(le), mais à une équipe capable de proposer un contrat aux Français, de s’adresser directement à eux. Une équipe solide pour le promouvoir au-delà des partis qui sclérosent la France et l’enferment dans des intérêts catégoriels.

    Les Français ont perdu confiance en l’avenir. Les injustices répétées, les promesses non tenues les poussent à la révolte et l’hostilité envers l’Etat, les politiques, les partis, les syndicats, les patrons du « CAC 40 », les médias, les technocrates etc.

    C’est donc dans les rangs du peuple, au-delà des partis qu’il faudra aller chercher les anonymes prêts à se lever pour reconstruire un Etat juste et fort délivré des « factions » dont depuis Charles De Gaulle nous pensions être libérés.

    Rien de solide et de durable, disait-il, ne peut se bâtir en France, sinon à partir de la volonté exprimée par le peuple.

    Le peuple doit pouvoir s’exprimer directement et pas seulement au travers de ses représentants actuels dont globalement il se méfie, mais au moyen des nouveaux médias qu’il ne doit pas laisser l’en priver ceux qui veulent le faire taire.

    Le peuple doit à nouveau lutter pour sa liberté d’expression directe sur Internet et par référendum d’initiative populaire. C’est par là qu’il faut commencer.

     

    Francis NERI

    24 10 11

     

  • La fissure

    Lisez attentivement ce qu'écrit Lucien. S'il le faut, relisez, car ce dont il parle est complexe. Ce n'est pas que c'est compliqué, c'est tout simplement que depuis Aristote, nous ne savons prendre en considération que les apparences des choses, l'écume des jours aussi ! Eh bien pas Lucien !

    Rappelez vous : « La carte n'est pas le territoire qu'elle représente »

    Nous ne sommes malheureusement pas très nombreux à tenir ce langage, à soupeser l'incertitude, à donner sens à la fois au hasard et à la nécessité dont nous découvrirons la pertinence au hasard de cette phrase : « la fissure sociale s'articule désormais à la fissure économique et à la fissure culturelle, soit une superposition typique des tremblements de terre politiques, voire civilisationnels ».

    Et voilà en deux mots expliquée la « crise écosystémique » dont on nous rabat les oreilles. Tout est dit, les rétroactions, la cause, l'effet, la mondialisation, le libéralisme, le pourquoi de l'extension européenne, l'islamisation du monde etc.

    Pas grand-chose à rajouter, sinon que, bien évidemment, je ne suis pas d'accord sur tout. Par exemple j'aurai tendance à dire, également, qu'il faut se retirer d'Afghanistan, non pas que nous n'ayons pas de motifs d'y aller, mais parce que très bientôt nous n'aurons plus les moyens de nous battre sur plusieurs fronts et qu'il faudra se recentrer sur le front Français et Européen désormais officiellement ouvert.

    Je préfère que nos légionnaires officient en France pour nous protéger que protéger des Afghans qui ne le font pas toujours eux-mêmes.

    Ensuite, je ne supporte plus tellement cette appellation d'extrême droite. Chaque fois qu'elle est prononcée, il est fait connotation avec les Nazis. Et ma foi, Marine Le Pen, qui généralement est visée, rectifie bien le tir à chaque fois : « droite nationale s'il vous plait »

    Voilà, certains d'entre vous m'envoient des textes très intéressants à diffuser, je vais le faire, car je suis d'accord pour dire qu'ils sont plus intéressants que ceux des « journalistes » alors n'arrétez pas votre tour viendra.

    Maintenant, place à Lucien !

    De quelques fissures en France

    Saviez-vous tout d'abord que le retour de la politesse et des bonnes manières énervent nos journalistes-bobo (France Info par exemple), ils ont même emprunté un terme " métro-puritain", mais il y a un hic, diraient-ils la même chose pour une porteuse de burka ? Pas sûr, elle a le droit, elle, a sa culture dans laquelle politesse et bonnes manières font bon ménage, qu'il ne faut pas trop toucher critiquer ni même titiller sinon bobo ; mais les bobos sont incrédules là-dessus ("elles sont si maternelles" m'avait dit un bobo quand je distribuais des tracts sur un marché lyonnais pour l'apéro du 4 septembre ; en réalité les bobos ne bougent que si l'on touche à l'homophilie ambiante, la culture dominante sponsorisée par les municipalités avec l'argent du contribuable le groupe Sexion d'Assaut vient d'en faire les frais), il ne se passe rien en Afghanistan et à la frontière paskistanaise, non, il n'y a pas d'attentats qui se préparent là-bas pour frapper le sol europée,non, paranoïa politique, (qu'aurait-on dit si cela se passait sous administration Bush...) aussi, clame le...Bloc identitaire, rapatrions nos soldats, mais oui vous avez bien lu, il paraît que c'est une guerre "américaine" eh oui ! le Bloc a le même discours gaucho-bobo dès qu'il quitte les jupes du terroir, ah que c'est bon la France et ses clochers ! sauf qu'ils peuvent être visés et détruits de là-bas...

    Pourtant...pas besoin d'être anti-américain pour être patriote, ce que n'aiment pas les autres blocs (blacks) qui traitent de fascisme le patriotisme (lu sur un mur des Pentes à Lyon), d'où d'ailleurs cette idée fabuleuse des tea parties américaines : le patriotisme est-il d'extrême ou d'ultra droite ? Take my country back (give my money back ! vous vous souvenez ?) est-ce que vouloir appliquer la Constitution est d'extrême droite ? L'article 16 par exemple en France. Et pourquoi pas ? Regardez bien d'ailleurs ce qui se passe en France à cet instant T : la paralysie s'étend, on tremble certes toujours dans "les quartiers", mais il n'y a pas de Roms donc laissons faire, le port de Marseille qui s'enfonce alors que Gênes (comme au Moyen âge) resplendit ? Laissons faire, la loi sur les retraites est en passe d'être votée (ce qui n'est cependant pas ma tasse de thé pourrais-je dire), et pourtant la gauche syndicale et politique joue la rue, ce qui est anti-constitutionnel.

    Mais laissons faire, car les "conseillers" du Président (qui "humilient" le futur ex Ministre des Affaires Etrangères) pensent que la jacquerie va s'effondrer, donc pas la peine d'expliquer que le discours social-étatiste sur le financement des retraites mélange tout, non pas la peine de le dire, ou encore d'expliquer que la capitalisation n'est pas nécessairement une impasse (c'est même le contraire calculé sur 25 à 40 ans)  or, c'est bien là le danger que de laisser faire un tel discours en cherchant encore et toujours la passe de trop au lieu de marquer (placer Borloo Premier Ministre ?), alors que la fissure sociale s'articule désormais à la fissure économique et à la fissure culturelle, soit une superposition typique des tremblements de terre politiques, voire civilisationnels.

    Cela a donc mis 50 ans, une tendance longue. Who's next ? Voilà ce qui est intéressant, et d'ailleurs observez bien ce début de semaine, l'UMP sent le vent mauvais arriver et Xavier Bertrand en parfait commercial tente de braquer en sa direction pour gonfler les voiles (il se préoccupe d'un déni de justice par exemple, ce retraité toujours incarcéré parce qu'il s'est défendu), mais c'est trop tard, il fallait le faire dans la foulée de 2007, aussi nous voilà dans l'oeil du cyclone, ici, en France, dans cette URSS qui aurait "réussi" paraît-il alors que l'on sait qu'elle irait bien mieux encore sans ces piques étatistes dans sa chair (il vaut mieux hurler contre la corrida bien sûr), il vaut mieux continuer à corseter l'énergie "française" qui n'existe pas de toute façon ; il s'agit d'un "Hexagone" sans porte ni fenêtres point final qu'il vaut mieux  taxer, surtaxer, afin que l'argent drainé puisse continuer à payer grassement des politiques oeuvrant au nom du peuple qui aimerait pourtant qu'on le laisse tranquille ; cercle vicieux qu'il n'est pas nécessairement populiste de signaler puisque c'est la vérité aussi têtue que 2 et 2 font 4 (mais la vérité n'est toujours pas bonne à dire).

    Rendez-vous donc la semaine prochaine ou à la fin du mois, pour étudier la taille des fissures, afin de calculer l'épicentre et ainsi avoir une indication sur la prochaine coulée de lave. Peut-être qu'il ne va rien se passer. Les "conseillers" auront eu alors raison. Mais j'en doute. Dans le cas contraire je ferais de très plates excuses.

    http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-de-quelques-fissures-en-france-de-plus-en-plus-beantes-58413483.html

    lucien.oulahbib@free.fr

    0664944909

    http://lucien.samir.free.fr/biographie/index.html


     

     

     

  • Le malaise français

    Nous entendons de plus en plus fréquemment cette ritournelle :

    « La question de la sécurité, de la croissance, comme celle de l'emploi et du pouvoir d'achat, sont au cœur du malaise français. »

    Mais on peut se demander si la croissance et l'élévation du pouvoir d'achat sont bien les éléments constitutifs qui permettraient à chacun de « vivre heureux ». La croissance et un pouvoir d'achat fort par l'accroissement artificiel de la consommation de biens et de services pas toujours essentiels, est un non-sens économique et écologique. Donner, par exemple, des primes à la casse pour remplacer des voitures encore largement utilisables, n'améliore pas l'emploi et le pouvoir d'achat des Français ; il accroît le problème par simple rétroaction positive.

    Il en est d'ailleurs de même pour « l'explosion » démographique. Dire, par exemple, qu'il faut faire plus d'enfants pour payer les retraites futures est « démagogiquement » meurtrier. C'est l'assiette qu'il faut modifier. La taxation des profits financiers et de certains outils de production utilisant peu ou pas de main d'oeuvre est la voie qu'il faut explorer, avec le recul de l'âge de la retraite.    

    Mais même si le pouvoir d'achat était l'élément premier de la réponse, il ne se décrète pas. La clef est tout d'abord dans le retour à la sécurité des personnes et des biens, dans la gestion de la croissance économique et démographique, la régulation financière, la restauration des valeurs universalistes, dans le partage de la valeur ajoutée, la revalorisation du travail...Il faut à la fois « améliorer la qualité du gâteau et réserver l'accès au gâteau ».

    Bref, une approche qui relie les pôles en crise et apporte une réponse globale et cohérente qui tend plus vers la réduction que vers l'expansion.

    Si ceux qui travaillent sont de moins en moins nombreux et ceux qui sont à charge de plus en plus nombreux, si chacun gère sa partie sans appréhender la problématique de l'autre, si la réponse accentue la problématique globale, si l'on s'enferme chacun dans sa « réalité close » c'est sans issue. 

    Mais le problème n'est pas qu'institutionnel. Il nous faut aussi sortir de la manière de raisonner, de penser qui nous a mené au désastre de 2008. Sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.

    Quand on véhicule des idées fausses et démagogiques, qu'on reprend le prêt à penser de gauche, comme de droite, qu'on emploie les solutions d'hier pour résoudre les problèmes de demain,  on rend le débat obscur dans le seul but de semer le doute dans la tête des gens et mieux les manipuler.

    On voudrait nous faire croire que la réponse à la crise globale, qui est aussi celle du système occidental de gouvernance, sera résolue si nous parvenons à réguler les marchés financiers.

    Il n'en est rien, car si l'Occident croit encore en la justesse et l'universalité de son système de valeurs ainsi qu'en son dogme de la mondialisation économique et financière,  des « singularités » fortes s'y opposent avec force et dans la violence ; en particulier une partie de plus en plus grande du monde arabo-musulman qui veut imposer sa propre vision de l'universalité et de la modernité, quitte à le faire en mobilisant au nom de la « guerre sainte ».

    Il faut lutter sans faiblesse pour que chacun de nous, au-delà de nos différences, prenne conscience de l'enjeu et combatte sans faiblesse les nouveaux fascismes qui montent. L'on doit également revoir notre système de valeurs et notre conception de la gestion et de la gouvernance du monde.

    Bref, nous devrons nous donner les moyens de changer si nous ne voulons pas que d'autres s'en chargent et nous imposent leurs solutions.