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demographie - Page 9

  • Les vrais problèmes

    Les vrais problèmes ne sont pas, contrairement à ce que l'on peut penser, à juste titre d'ailleurs : l'emploi, la dette, le chômage, qui ne sont que des conséquences.

    Le problème n°1 c'est la surpopulation des pays asiatiques et africains. Numéro 2 c'est la demande de croissance qui est la conséquence du numéro 1 et de l'insuffisance de contrôle et de régulation des pays occidentaux. Numéro 3 c'est la destruction de notre environnement qui est la conséquence des deux premiers. On appelle çà le risque écosystémique et, pour résoudre la question, il faut revenir au n° 1 : réguler la population mondiale jusqu'à se retrouver maximum à 6 milliards de terriens (pas simple, je sais, mais à 9 milliards en 2050 bonjour les dégâts !) C'est le principe de la loi d'attraction de l'approche systémique : c'est notre façon de penser et de ressentir qui crée et détermine notre avenir et c'est nous qui enclenchons les terribles rétroactions que nous connaissons déjà aujourd'hui et qui ne sont que des prémices.

    Revisiter notre identité nationale et en définir une nouvelle plus consensuelle, plus adaptée et plus acceptée car universelle, est un point important, car nous aurons besoin d'un immense consensus national pour tirer, ensemble, notre épingle du jeu (du jeu qui a pour « enjeu » la permanence de  l'« humain » s'entend) Sans une grande cohérence dans nos actions, un immense élan national (et au-delà), des sacrifices également consentis par tous, nous n'avons aucune chance de traverser sans dommages irréversibles les changements inévitables qui nous attendent à court terme.

    Courage et bonne chance à tous !         

  • Virus réducteur

    Une autre manière, écologique, de régler la question de l'identité selon Manfred ! Prenons garde toutefois de sortir ses propos de leur contexte : la grippe...porcine. Après cela qui va se faire vacciner ?

    Quand, dit-il, je vois un être humain hétéro-déclaré, plus auto-déclaré que hautement compétent - je me dis qu'ils sont peut-être hautement intelligent, d'une intelligence qui dépasse largement la mienne, et qu'il a fait quelque chose que je ne peux pas vraiment comprendre.

    Mais je n'abandonne pas le problème. J'accumule des informations et des témoignages et j'arrive souvent à la conclusion que ces super-experts étaient tout simplement incompétents, quelquefois plus incompétents que des personnes ordinaires. 

    Dans l'affaire de cette campagne de vaccination contre le virus porcin (entre-temps on a ennobli son nom, mais cet adjectif me plaît beaucoup), je considère un épidémiologiste qui dit que 40% de la population alsacienne peut être atteinte, pour bien moins compétent que les quelques 80% des infirmières alsaciennes qui ne se feront pas vacciner.  Ce professeurs est d'ailleurs atteints d'un syndrome qu'on devrait nommer et étudier; je propose : le syndrome du spécialiste; celui, par exemple, qui est équipé d'un marteau et qui finit par voir des clous partout.

    Je suis aussi de l'avis de notre correspondant que la Nature va bien un jour réagir contre l'humanité pour l'empêcher de détruire la création. Encore que la Nature n'est pas à un milliard d'années près et que même si l'humanité arrivait à détruire presque toute la création, il resterait encore assez de gènes pour recommencer à presque zéro, remettre de l'humus et des arbres sur les montagnes dévastées par les humains. 

    Un moyen élégant et efficace de se débarrasser d'une grosse partie de l'humanité est une bonne mutation d'un virus qui réduirait l'humanité de moitié en quelque six mois. Lutter contre cela par une campagne de vaccination mondiale ? C'est déjà cuit. Pour barrer la route à un virus, il faudrait, ai-je lu vacciner 70% de la population d'un seul coup, il faudrait donc 6 milliards x 70% de doses, donc 4,2 milliards. Impossible. On pourrait peu à peu accroître la capacité des laboratoires à produire des vaccins en lançant tous les ans une fausse campagne, sorte d'exercice de musculation. Et il faudrait passer à la vaccination forcée d'une population de plus en plus méfiante. L'OMS, devenu instrument des lobbies de la santé, aurait-elle eu un tel plan ? Peu vraisemblable, à mon avis. 

     M.S.

     

     

  • Humanisme

    Les humanistes affirment leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre.

    Un correspondant affirme qu’il y a incompatibilité entre l’humanisme et l’approche systémique pour la résolution des « problèmes » sociaux. Il commente en précisant que les systémiciens lui font penser à des robots sans âmes, ils ne connaissent, selon lui,  que la raison et la science ! Il pense, par exemple, que certains seraient fort capables d'envisager la liquidation de deux ou trois milliards d’hommes pour retrouver un équilibre démographique satisfaisant.

     

    Peut être faut-il que je lui propose quelques cours sur la systémique. Une science qui pour moi suggère justement de concilier la raison, la connaissance et l’émotion. Je sais, je me répète, mais certainement pas assez. Je n’ai, probablement, pas suffisamment utilisé la « communication fractale » [1]de crainte d’être redondant et ennuyeux.

     

    Je pratique l’approche systémique et je soutiens l’hypothèse suivante :      

     

    "Pour que les pays  pauvres de la planète sortent de leur sous-développement, il faudrait deux choses : un minimum de croissance et une très stricte régulation des naissances.

    Et pour que les pays riches renoncent au développement quantitatif, au bénéfice du qualitatif,  il faut qu’ils s’isolent  au sein de leurs « bulles temporelles » sécurisées pour se consacrer à leur évolution culturelle."

     

    Alors « l’humanisme » dont parle mon aimable correspondant est-il finalement la recherche de la "réalité"ou du romantisme qui est du domaine de l'émotion ?

     

    Cet homme est, par le hasard de sa naissance et par sa volonté en mesure d'évoluer vers toujours plus de complexité, dans une bulle occidentale de forte densité. Quoi qu’il fasse ou pense, il contribue à la densifier.

    Il lui sera difficile d'échapper à ses conditionnements biologiques et sociaux sans une grande souffrance personnelle ! Et puis si il y parvient il sera bien seul. J’ai envie de lui dire : « Reste avec nous, du travail t'attends ! »

    En effet, je ne vois pas beaucoup d’individus autour de moi affirmer haut et fort leur foi dans l’être humain. D’autre part, les codes, les valeurs et les règles sont agités tout au plus comme des symboles qui font ricaner une fois le dos tourné.

    Alors pourquoi paraître s’indigner de l’indifférence du monde alors que rien ne semble arrêter la déferlante des besoins, des envies,  la frustration et la haine de l’autre.

    Le combat pour l’égalité, pour la possession des richesses du globe est engagé et il sera sans pitié. Alors où se situe l’humanisme dans tout cela ?

    Pour ma part, je considère qu’une nouvelle culture est née et, comme les autres qui l’ont précédées, elle s’appuie sur des valeurs. Elle est fondé effectivement sur la raison, le libre arbitre, la connaissance, la responsabilité et la maîtrise des émotions.

     

    C’est tout cela l’approche systémique des comportements humains individuels et des groupes sociaux. Saura t-elle faire école et conquérir les cœurs et les esprits ? Là est la question !       

     

     



    [1]La communication fractale consiste à dire l’essentiel en quelques mots, à revenir à cet essentiel en quelques phrases, puis encore une fois en quelques chapitres, en quelques paragraphes.
    Comme les poupées russes emboîtées les unes dans les autres, la communication ne doit plus se dérouler comme un fil linéaire dans le temps, mais au contraire, en spirale, de manière concentrique, quitte à revenir plusieurs fois sur les mêmes sujets.(Joël de Rosnay)