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demographie - Page 8

  • Trop nombreux !

    Il y a une quarantaine d’années, dans la décennie 70, nous étions quelques uns  à dénoncer la fuite en avant de l’explosion démographique car elle servait les intérêts du grand capital et seulement ses intérêts.

    Il fallait faire des enfants pour payer nos retraites et consommer toujours plus pour absorber la production des biens et des services. Bref nous nous nourrissions de l’expansion qui aujourd’hui nous tue car nous n’avons rien apprît de nos erreurs malgré les cris d’alarmes d’institutions comme le club de Rome (Halte à la croissance) ou de sentinelles comme Yvan Illich.

    Celui-ci dans son « village planétaire » nous mettait en garde contre l’explosion démographique qui, disait-il, durerait le temps que mette le « grand capital » à remplacer les hommes par des machines et qu’à ce moment là il n’y aurait plus que deux classes sociales : celles des élites mondiales et celles de leurs serviteurs : super techniciens, chercheurs  artistes, etc. Le « reste » servirait tout au plus un moment comme banque d’organes, le temps d’inventer des organes de remplacement artificiels. 
    Je me souviens exactement à quel moment c’est faite pour moi la prise de conscience qu’Illich avait raison. On discutait ferme au sujet de la retraite et de savoir comment il faudrait la financer. J’avais écrit un article dans un « journal » qui à l’époque, acceptait de diffuser mes « élucubrations ».

    Je soutenais que puisque le travail humain diminuait dans la production d’un produit ou d’un service, et que les machines ne payaient pas de cotisations retraites, il fallait « modifier l’assiette » de l’imposition. Bref faire payer les machines et surtout les produits financiers, au fur et à mesure du « désengagement » des travailleurs.

    Je fus d’ailleurs assez d’accord à cette époque sur la réduction du temps de travail, sans être sur le partage qui me parait, aujourd’hui encore, un non sens. Les hommes pour moi ne sont pas interchangeables, de même que leurs compétences.

    Je suggérai également mes premières approches « systémiques » de régulation, de contrôle et de sanction concernant : la démographie, l'immigration, la production et l’exploitation des ressources (en particulier non renouvelables), la finance internationale, l’affectation des richesses produites.  
    Inutile de vous dire que, plus jamais « ils » n’ont accepté mes articles !

    Nous payons aujourd’hui le prix de notre « innocence ». Les grenouilles que nous sommes commencent à avoir très chaud dans leur chaudron et si certaines s’en sont à titre personnel, déjà extraites, un grand nombre va périr ébouillantées.

    Et "eux" auront donc eu raison. « Vous avez gagné Monsieur » dit le lutteur à Astérix !        

    Suivez ce lien. Il  nous dit des « choses » que nous ne pouvons plus ne pas prendre en considération, même si nous sommes encore sceptique, même si nous hésitons encore à appréhender l’horreur de cette éventualité, car on fond de nous mêmes, nous voyons bien qu’à deux ou trois milliards d’humains sur la planète, nous vivrions un peu mieux !  Le tout réside dans le "comment" y parvenir.  

    http://www.syti.net/GuerreSociale.html

    Francis NERI

    http://starter.blogspirit.com/fr/login.php

     

     

  • Sur la crise écosystémique

    Suite à mon billet sur la crise écosystémique une réponse d’EVRARD Michel qui me demande de bien vouloir la diffuser. Inutile de dire que je partage entièrement ses vues sur la démographie...7 milliards d'humains c'est bien trop pour une si petite planète et c'est la source principale de tous nos maux.  

    Cher Monsieur,

    Les chiffres que vous nous avez assénés dans votre billet du Dimanche 27 Mai, m’ont laissé pantois.80.000 hectares, ça fait beaucoup. Il me semble que tout n’est pas goudronné ou bétonné. Dans les Alpes, des alpages sont régulièrement abandonnés, soit parce qu’il n’y a pas de repreneur, soit parce que la présence des loups (aberration totale) décourage les bergers. Mais il est évident que la crise écologique est sur les rails, vu que la surface bétonnée et goudronnée atteint déjà l’équivalent de 31.000 ou 32.000 km2. Les problèmes d’adduction d’eau se font de plus en plus fréquents. Certaines villes projettent d’aller en chercher à 80km. Et la construction de logements continue de plus belle. Les gens qui les occuperont, auront également besoin de nourriture, de chauffage, d’habits et si possible, de travail. Il est évident que l’immigration devient un poids difficile à supporter pour l’Etat, mais le malheur est qu’elle est pain bénit, pour les Sociétés de BTP,la grande Distributionet donc les imports-exports, surtout imports.  A mon avis, c’est une des raisons, pour lesquelles la classe politique est si laxiste vis-à-vis de l’immigration qui arrange beaucoup de gens, les uns pour faire du fric, les autres pour avoir des voix aux élections et d’autres encore pour exprimer leur besoin de générosité… sur le dos des contribuables. L’allusion que vous faites aux 5.000 km2 de parking qui constituent un espace capable de loger un million de personnes, ne manque pas de sel. Elle démontre implicitement que l’auto a pris une place démesurée dans notre société et c’estla vérité. J’ai écrit plusieurs textes, à ce sujet. Nous vivons dans une société complètement éclatée. Aujourd’hui, nous sommes obligés de prendre la voiture, pour un oui ou pour un non. L’hypertrophie de la mobilité est une autre cause de la débandade économique actuelle et de l’endettement de l’Etat et des particuliers. Mais comme pour l’immigration, l’argent que nous dépensons sur les routes, n’est pas perdu pour tout le monde. Dans l’un et l’autre cas, il y a des solutions tout à fait appropriées à mettre en œuvre. Mais ce sont deux sujets tabous. Dès que vous ouvrez la bouche, pour dire que l’on pourrait réellement relocaliser nombre d’activités économiques ou qu’il y aurait une autre façon de venir en aide, aux pauvres du Tiers-Monde, que  de les laisser venir dans  un pays couvert de dettes et présentant un taux de chômage critique, on vous traite de tous les noms. Si vous informez votre interlocuteur qu’il existe aujourd’hui une technique de stérilisation par les voies naturelles, donc non-invasive et très facile à mettre en œuvre, vous êtes immédiatement accusé de vouloir rayer de la surface de la terre, diverses ethnies, alors qu’il s’agit simplement d’adapter le niveau de population aux possibilités agricoles de chaque pays, améliorées par des techniques respectueuses de la nature et donc réellement durables. Nous sommes déjà trop nombreux sur terre. Mais je ne suis pas un adepte de ces farfelus qui ont érigé le Georgia Guidestones et qui prétendent que la population humaine de la planète ne devrait pas dépasser 500 millions d’individus. Il y a, sur terre, place pour quelques milliards d’êtres humains, mais pas 7 milliards. Il y a de fortes chances que la nature règle, elle-même,  le problème tôt ou tard. L’inconvénient est qu’elle le fait généralement d’une façon brutale et sans crier gare. Tout mon souci dans ce texte aura été de montrer que l’on peut y arriver autrement, sans heurts et selon un processus pacifique. Je ne sais pas si j’ai été convaincant. Si je suis dans l’erreur, qu’on me le prouve : je suis prêt à faire amende honorable. Toutes mes salutations. 

    EVRARD Michel. Retraité. Ancien coopérant bénévole au Mali (1971-1973).

  • Décroissance

    La croissance est devenue la caractéristique première d’une insuffisance de régulation et de contrôle, local et mondial.

    Le mot à la mode chez les écologistes …de gauche ! c’est la décroissance et ce qu’ils appellent l’alter-mondialisme qui pour eux ne signifie pas être écologiste et vouloir un autre monde, mais imposer ce qu’ils croient être la vérité contre la réalité qui n'est probablement pas la décroissance, mais une croissance différente. Sinon comment parviendront nous à nourrir 7 milliards d'humains ?

    Il n'y a qu'une seule décroissance qui vaille, celle de la démographie. 

    Il faut être un peu « systémicien » pour comprendre que le système est ce que nous en avons fait, que nous en sommes les fabricants. Ce n’est donc pas en  le « changeant »  que nous vivrons dans un monde meilleur, mais en changeant nous même.

    « Si vous ne faites pas partie du système vous ne faites pas partie de la solution » disait un adversaire noir de Martin Luther KING. Ce « révolutionnaire » qui n’avait pas compris qu’il fallait justement « sortir » du système pour résoudre le problème n’a pas fait école, il prônait la violence et comme toujours, celle-ci s’est retournée contre le peuple.      

    Rien n’a malheureusement changé. Nos dirigeants actuels font bien partie du système et croyez moi ils n’ont pas compris qu’il fallait en sortir pour le faire évoluer et surtout commencer par changer eux-mêmes, c'est-à-dire leurs représentations, leurs attitudes, leurs comportements. Car voyons, comment voulez-vous que ceux qui depuis 35 ans fabriquent un système basée sur la dette, l’épuisement des ressources, la démographie galopante, la paupérisation des individus et qui ont un immense pouvoir entre les mains, puissent imaginer une réponse qui intéresse des peuples qui réclament toujours plus d’égalité, et un vivre ensemble meilleur, en toute sécurité ?   

    L’épreuve gigantesque que nous subissons qui met la France et le monde en danger, menace directement notre existence et celle de nos enfants. Elle n’est pas venue seulement du dehors, mais de l’abdication de nos élites qui ont oublié les principes puissants de la république qui s’appellent : la liberté, la justice, la souveraineté du peuple, et sans laquelle il n’y a ni force durable, ni solidité, ni espoir.  

    Le rêve du Millénium[1] n’étant pas devenu une réalité et pas prés de le devenir, que faire alors ? Attendre l’homme ou la femme providentiel qui nous tendra la main au bord du gouffre ? Attendre, juché sur une branche, qu’un inconscient scie avec fureur, le Père Noël, ou quelqu’un de sa famille ?

    Personne ne viendra à notre secours et si nous voulons la rupture avec nos comportements, sachons « sortir du carré » car ceux qui sont en place ne peuvent le faire pour nous. Ce n’est pas leur culture de privilégiés. Ils n’ont pas été « éduqués » pour cela et sont donc incapables du moindre changement. La dette est devenue leur drogue et nous sommes leurs complices qu’ils ont achetés avec une soupe à la grimace. Ils sont comme nous conditionnés, ne peuvent faire que toujours plus de la même chose, ils le feront mal et ne pourront qu’accroître nos difficultés.

    Seuls ceux qui sont extérieurs au système, ou sauront prendre de la distance par rapport à lui, pourront provoquer les changements libérateurs.  Pour cela, il leur faut :

    S’élever pour mieux le voir, en appréhender les dysfonctionnements.

    Relier les éléments d’information entre eux pour mieux « comprendre » la réalité des faits et leur « vérité », c'est-à-dire les causes, les effets et leurs répercussions.

    Situer les points de convergences et  d’ancrages des crises.

    Modéliser des scénarios pour mieux agir, « créer » du futur et le réaliser.   

    Au-delà de notre finalité de changement, Nous devrons avoir pour objectif premier et à court terme de faire l'unité des nôtres, c'est à dire ceux pour qui l'essentiel n'est pas la gauche ou la droite, mais la survie de la France en tant que peuple et nation de premier plan en Europe et dans le monde.

    Ensuite, mettons nous en ordre de bataille, exigeons une confrontation claire entre les candidats à l'élection présidentielle sur les enjeux essentiels qui intéressent le peuple de France. C’est de notre choix « éclairé » que dépendront notre avenir et celui de nos enfants.

     Francis NERI

    4 novembre 2011

     

     



    [1] Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), Millennium Development Goals en anglais, sont huit objectifs adoptés en 2000 à New York (États-Unis) par 193 États membres de l'ONU, et au moins 23 organisations internationales, qui ont convenu de les atteindre pour 2015.

    Ces objectifs recouvrent de grands enjeux humanitaires : la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre plusieurs épidémies dont le SIDA, l'accès à l’éducation, l’égalité des sexes, et l'application du développement durable.