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  • De quoi Dieudonné est-il le non ?

    Posted by Lucien SA Oulahbib on 28/12/2013

    Il peut faire rire (Guillon s'éclate par exemple), comme Brasillach et Céline savaient écrire, sauf qu'il ne comprend "rien" et sans doute très bien, tout comme Soral, que 1° la place des Juifs en France n'a pas été volé aux musulmans ; (mais Dieudonné a arrêté en 3ème il paraît, la quenelle lui a bouffé ses neurones) il n'est donc pas possible de faire le coup de 61 comme le fait Stora en assimilant juifs et "envahisseurs" ; pourquoi pas OAS tant qu'il y est ? Les juifs ont occupé depuis des siècles les places que les nobles et les grands bourgeois refusaient : banquiers, intellectuels, musiciens, artistes…Puis les techniques de communication ont permis à ces métiers de décoller, Hollywood, le 33 tours, enfin la mondialisation ; pendant ce temps les contempteurs des richesses rejoignaient le camp des anti-juifs, quoique juifs aussi, comme Marx, Bakounine, et tous les divers anti-juifs pré-maurrassiens, tous ceux ne s'étant pas encore remis de la perte de sang bleu…

    2°/ les juifs français soutiennent Israël parce que rien n'a été enlevé aux musulmans en 1947/48, bien au contraire, 80% de la terre juive étant donnée à une branche des Saoud par les Britanniques… Que les Arabes – qui étaient bien content d'envahir ce que les Romains avaient appelé "Palestine" pour punir les juifs de résister – n'aient pas pu, voulu, reconnaître le fait juif, Dieudonné et son double désormais siamois Soral, cachent que les Arabes le font par racisme et volonté de l'inférioriser, comme le noir (mais Dieudonné l'a oublié sans doute conseillé par Taubira) ne parlons pas du chrétien d'Orient et d'Afrique du Nord qui l'ont été depuis des siècles. L'islam, le vrai, pas celui vendu par Obama Hollande Dieudonné et Soral, est une doctrine raciste et totalitaire qui donne "sa paix" à partir du moment où l'on se soumet (islam). Rien de nouveau sous le soleil.

    En même temps, il faut tenter de comprendre pourquoi Dieudonné se met du côté de l'islam (tout comme Soral) : ils partagent, tout comme les nazis, l'admiration envers une religion capable de fabriquer du fanatique et de l'envoyer se faire tuer à la moindre demande. Dieudonné en Calife ? Soral son Iznogoud ? Possible. Dans la guerre civile qui vient ils pourront être à la tête de milliers d'arabétisés allant au pogrom comme l'on va castagner du parigo… Il suffit d'attendre que Hollande redescende des nuées de chiffres, que Sapin s'émerveille à commenter comme s'il s'agissait d'un miracle.

    Cela plaît parce que dans une société policée, faire le guignol, tirer la langue, fait du bien car Dieudonné comme le savaient si bien faire les cocos, dit toujours une bonne vérité entre deux conneries. C'est un bon tribun, et il sait surfer sur le vieux fond antisémite français transformé en antisionisme alors qu'en Syrie plusieurs millions de réfugiés attendent la terre promise et que jamais il n'y a eu autant de morts, bien pis évidemment que toutes les guerres arabo-juives réunies depuis des millénaires. Mais de cela il vaut mieux ne rien dire.

    Dieudonné et Guillon qui le soutient en douce c'est donc de l'humour gras du gros rouge qui tâche quand il n'y a plus rien. Plus aucune querelle hormis cette quenelle. Suffira-t-il de remplacer un "r" par un"n" pour se hisser à la hauteur d'un Desproges ? Pas sûr…

  • Bonnets rouges, retraite chapeau, prostitution, Iran…

    A lire attentivement une chronique de Lucien qui nous livre une « photo » de la situation des relations et interactions au sein de la Triplice.

    Je ne partage pas tout, bien sur, en particulier sa vision de ce qu’il qualifie « l’extrême droite » je pense qu’il fait référence à Marine.

    Il est temps que nous apprenions TOUS à ne pas faire d’amalgames en « reliant » Ceux qui associent les événements et les situations en les reliant n’apprécient qu’un nombre très limité d’éléments. Je sais par exemple que Marine Le Pen dissocie totalement l’Amérique d’Obama avec Israël et les Sionistes.

    Mais Marine Le Pen N’EST pas d’extrême droite n’est ce pas Lucien ?

    Par  Lucien SA Oulahbib le 27/11/2013

    34 milliards de déficit des retraites publiques payés par "nous", gros chiffre qu'il faut vite vite vite cacher par les "21 millions" de retraite chapeau de ce directeur de Peugeot alors que les trois quarts auraient été récupérés par l'impôt… Le ministère de l'économie en profite pour réapparaître, de même que celui du redressement productif, jusqu'au Président, alors qu'ils nous concoctent une progressivité de la CSG au nom de la "morale" alors que cette ponction freinera encore plus l'activité et donc alimentera le cortège du chômage et le désir du repli néo-nationaliste ou social-étatiste.

    Les bonnets rouges expriment ce raz le bol, qui touche tout le monde, d'où ces manifs où patrons et salariés défilent ensemble, au grand désarroi de la caste syndicalo-intello-universitaire s'étant accaparée l'État depuis le Conseil National de la Résistance, et qui aimerait continuer à régner par la division, afin de paraître comme conciliateur, intermédiaire, du genre : je vous ponctionne de trente milliards, je vous en prête 20 avec le crédit impôt-recherche… Le fait qu'il vaudrait mieux ne pas ponctionner mais aider à la coopération en prenant, à proportion, une obole publique, ne vient évidemment pas sur la table. Le fait aussi que les Mutuelles, privées, remboursent trois cent à six cent fois mieux que la S.S, les couronnes, implants, soins dentaires, lunettes, lentilles, en dit long sur le degré de lobotomie sournoise qui continue encore ses méfaits en voulant justifier la ponction des dépenses publiques par le nombre d'emplois publics créés en matière d'éducation et de santé alors que ces métiers pourraient fort bien être occupés par du privé puisqu'ils le sont déjà, sans que la déontologie "publique" au sens de "bien commun" ne fasse défaut. Des Autorités indépendantes du genre de la Cour des Comptes pourraient y veiller.


    Nous sommes en pleine confusion culpabilisante où le fait de ne pas payer sa baguette selon un barème "progressif" comme on le dit sur BFM Business sera bientôt un problème alors que le rôle de la puissance publique est de palier à l'inégalité des chances et non d'égaliser tout le monde, or ce n'est pas par la ponction puis par la redistribution que l'on aide les plus défavorisés mais en les aidant à mieux se former via des fondations et un impôt proportionnel susceptible de ne pas freiner l'activité mais au contraire de permettre que celle-ci puisse apporter les emplois attendus.

    Au lieu de cela les étatistes veulent "moraliser" à tour de bras alors que leur morale fonctionne plutôt comme justification de leur existence non nécessaire en fait. Et cette moralisation veut désormais s'en prendre à la prostitution, et ce avec les mêmes arguments dressés contre l'idée même du salariat condamné : ce n'est pas volontaire mais subi. Cette moralisation préfère l'hypocrisie, celle des "promotion canapé", où l'on doit "coucher" pour réussir dans certains milieux, mais cela se fait en douce, implicitement… Et puis les plus aisés (mais votant à gauche) auront toujours leurs hôtels bien achalandés à Lille ou ailleurs, sans parler d'Internet ; il faudra donc engager des milliers de flics pour traquer sur la Toile les adeptes de la braguette facile ; plus des milliers d'inspecteurs du travail pour traquer le travail au noir, les fonds manquants, nouveaux commissaires publics qui viendront sonder les âmes et les cœurs pour les rendre plus transparents. Tout cela peut se faire ensemble : et les acteurs du porno n'ont qu'à bien se tenir…

    La moralisation, autre nom du bourrage de crâne, passera aussi par le retroussage idéologique qui fera par exemple croire que la France est "orientale" et "arabe" depuis longtemps, et que dire le contraire serait "raciste". Un colloque au Sénat va même le démontrer.

    De là à avaliser "l'anti-sionisme" il y a un pas vite franchi, malgré la visite du Président Hollande en Israël dernièrement, car ce qui compte pour certains c'est au fond de se dédouaner de l'antisémitisme larvé en le maquillant dans de l'anti-sionisme exacerbé. Mais de gauche bien sûr, pas façon Soral, non.

    Doit-on lire dans ce contexte les concessions opérées en faveur des Mollahs ?… Sans doute. Néanmoins, sur ce dernier point, il faudrait nuancer. Car qu'est-ce qui est préférable : l'Arabie Saoudite avec la bombe ?… Pas sûr… Après tout l'URSS et la Chine l'ont bien eu, idem pour le Pakistan ; Israël pense-t-il vraiment que l'Iran serait plus dangereux que le Pakistan au bord de l'effondrement ?… On verra bien dans six mois. Date limite donnée aux khomenystes.

    Il faudrait plutôt s'interroger sur les négociations actuelles avec ce qui reste de l'OLP et qui voient relancer l'idée, avancée par Frédéric Ancel (sur BFM buzeness le 23 novembre), qu'au fond le problème des réfugiés n'en serait pas la clé, alors qu'elle en est la voûte.

    Les Palestiniens sont arrivés parfois certes à des accords secrets. Mais cela ne leur coûte rien puisqu'ils les dénoncent sitôt le vent tourné.

    La pression va être très forte sur Israël, alors que l'anti-sionisme n'a jamais été aussi puissant en France, jusqu'à l'extrême droite bien entendu, prête à faire alliance avec l'arabo-islamisme tant sa haine du judéo-américanisme la hante.

    L'extrême gauche est sur les mêmes positions. La gauche et la droite classique aussi, ou à peu près.

    Il reste une poignée de récalcitrants, dissidents, ceux qui n'oublient pas qu'en 48 Israël avait proposé la paix, en 1990 aussi, cela lui a été refusé. Deux fois. Des "colons" ont même dit qu'ils étaient prêts à prendre la nationalité palestinienne si on les laissait là où ils sont, semblables au fond à des gens qui prennent racine, comme partout dans le monde, sauf qu'ils ont le malheur d'avoir eu des ancêtres qui avaient été là aussi il y a fort longtemps, et qu'ils ne sont pas Kosovars, africains, arrivant en masse sur les côtes grecques et italiennes, non, ils sont là depuis la fin du 19ème siècle, attirant ensuite ensuite d'autres populations, des Syriens, des Libanais, qui  venaient les aider à défricher, puis ils s'installèrent, sans se savoir "palestiniens" ; jusqu'à ce que cette identité leur fut proposée par leur soutien arabo-islamique et "alter" divers.