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Le changement : Interaction et intégration

Formation des acteurs :
Si la psychologie est la science des conduites, on doit tenir compte que celles-ci sont influencées par le substrat « biologique » du sujet et par la société dans laquelle il vit.
L’éducation, la formation et la socialisation des individus peut relever d’une pratique plurielle qui soit intégrée et globale, pensée autour de facteurs organisateurs d’origine physique, biologique, psychologique et sociale.
Le cerveau « triunique »
Depuis des millions d’années, le cerveau humain s’est développé en se modelant selon l’expérience de tous les humains qui ont eu à réagir avec leur environnement.
Pour Mac Lean, trois cerveaux distincts, apparus successivement au cours de l’évolution, cohabitent en nous. Ils ne fonctionnent pas de manière indépendante et ont tissé de nombreuses interactions par lesquelles ils peuvent s’influencer mutuellement.
Un cerveau « reptilien », le plus ancien, que nous désignerons par : Pole instinctif.
Le cortex : apparu après les premiers mammifères : Pôle émotionnel.
Le néocortex : qui culmine chez l’humain : Pôle mental
Les scientifiques des neurosciences cognitives ou comportementalistes pensent aujourd’hui que notre cerveau « tri unique » est doté de la capacité d’analyser avec subtilité des informations, des stimuli, d’une palette d’émotions, compassion, amour, colère, tristesse, désespoir qui peuvent se combiner au même titre que les trois couleurs fondamentales de la vision.D’émettre des réponses, de poser des actions.
Ces émotions interagissent avec le corps non seulement par les influx nerveux, mais aussi au moyen d’une subtile chimie qui nous procure des sensations physiquement ressenties.
Nos émotions font donc partie de nos mécanismes cérébraux et sont susceptibles de nous émouvoir au plus profond de notre inconscient ainsi que de notre affectivité et de déclencher tous types de comportements. C’est que toute cette mécanique répond à un programme : « vivre et survivre ».
Dés lors, il est possible d’illustrer le fonctionnement de la personnalité humaine à partir de ces bases et d’identifier les schémas répétitifs et les motivations inconscientes qui ont abouti à leur mise en place.
Mais le savoir n’est utile que s’il transforme. Il nous faut donc trouver une voie d’évolution personnalisée dont les indications fournies permettront de  mettre fin aux perturbations dues aux  automatismes douloureux qui entravent notre personnalité et compliquent notre existence, ainsi que   celle des autres.
Chaque chemin est bien évidement différent pour chacun de nous. Toutefois, l’objectif reste le même. Il  consiste à libérer l’ensemble de nos potentialités qui constituent notre essence, notre Moi profond et véritable. Cela,  selon un processus de progression qui respecte le fonctionnement, la combinaison des trois pôles de notre cerveau et  de ses interactions avec son environnement.
Devenir libre, efficace, complet et authentiquement humain est-il à la portée de tous ?  Ne faut-il pas tenir compte à la fois de nos limitations et des forces disponibles en nous même et chez les autres ?
Nous devrions pouvoir répondre affirmativement à ces questions, à partir du moment où nous acceptons et intégrons l’idée que chaque être humain est unique, différent et à la fois semblable aux autres.
En conséquence,  la réponse sociétale à sa demande exprimée ou non d’intégration sociale doit être la plus individualisée possible car il est  le résultat d’un programme génétique unique et d’une histoire de vie originale que son environnement a inscrit en lui. Bref, il est « déterminé » à la fois sur le plan de la physique, de la biologie, de la sociologie.
Cette réponse « individualisée » est possible si l’on tient compte d’une « typologie » des comportements que nous consentons à utiliser, pour l’éducation et la régulation des conduites, selon un code éthique spécifique aux  cultures qui participent de la construction de notre personnalité.
Si nous situons ces trois  axes de compréhension du fonctionnement des individus et des groupes dans le cadre de l’intégration, cela nous amène à une attitude de respect de l’autre, de sa complexité et de son droit à la différence.
Dés lors, nous pouvons considérer que la combinaison de ces  dimensions de la compréhension des comportements humains en situation sociale peut nous aider à déchiffrer nos comportements individuels et sociaux. A partir de là il est possible  de décrire, grâce par exemple à une analyse factorielle, relationnelle ou systémique, une typologie de ces comportements qui nous permettrait de remédier à ceux qui nous paraissent dangereux pour notre équilibre et celui de notre environnement.
La démarche peut se résumer ainsi :

  1. Mise en commun des connaissances et compétences d’ordre biologique, psychologique et sociologiques. Ceci pour les principales, ce qui n’exclut pas l’anthropologie, l’éthologie, la cybernétique, la systémique etc.
  1. Elaboration d’une typologie de personnalité basée sur un modèle de fonctionnement de la personnalité humaine compatible avec les connaissances actuelles de la structure neurologique du cerveau, de la psychologie biologique et clinique, de la sociologie cybernétique et systémique.
  1. Mettre en œuvre cette « Nouvelle grille » comme voie d’évolution personnalisée pour tous ceux qui sont intéressés par la connaissance de soi et des autres, par la communication et la relation entre les êtres, pour soi ou pour aider et agir avec les autres, dans un cadre de droit et de devoir.

L’approche holistique
L’approche holistique est un outil éducatif et clinique, de développement personnel et professionnel (communication, animation, conduite de projets etc.)  Il peut servir à faire le point sur ce qui vaut pour soi et pour nos interactions avec l’autre.Il participe de l’évolution sociétale. L’approche holistique est un assemblage d’éléments qui définit chaque individu dans ce qu’il a de singulier, de complexe et de global. Elle considère la personne humaine dans sa totalité (holos en Grec) Totalité d’un corps (biologique) d’un esprit (psychologique) d’une conscience (social) Dans un contexte (individu, groupe, société) et un environnement (écologie) La carte ainsi élaborée se recompose sans cesse, et à l’aide des expériences quotidiennes et nouvelles, des convictions, des valeurs, des émotions qui nous conduisent. En prenant conscience de ces mouvements et transformations, on recherche les éléments essentiels qui relient les uns aux autres les différents aspects de notre personnalité (analyse relationnelle et factorielle).
Cette typologie une fois effectuée, est mise en relation avec les éléments qui composent notre « niche écologique » et qui interagissent avec nous.
Cette méthode utilise comme outils :

  • La recherche des typologies de personnalités par l’analyse relationnelle, factorielle, systémique.
  • Les pédagogies comportementales et cognitives par des jeux de rôle et simulations
  • Les interactions biopsychosociales par l’analyse des pratiques
  • La clinique éducative et sociale par l’histoire de vie et la résilience
  • La communication fractale appliquée à la conduite de projets (organisation fractale)

L’objectif est de parvenir à l’intégration des trois pôles : Instinctif, Emotionnel et Mental.
L’intégration doit commencer par la mobilisation du pôle mental pour élaborer le « Projet d’évolution » par l’acquisition des informations nécessaires. La décision consciente est prise par l’acteur de mettre en œuvre ce savoir.
Il faut alors mettre en service le pôle émotionnel afin de susciter intérêt et désir.
Une vérification s’impose quant à la réalisation du projet et, c’est le pôle instinctif qui, en toute sécurité, met son énergie dans l’action.
Cette méthodologie est applicable aussi bien pour un individu que pour un groupe aux pôles complémentaires ou rendus tels.  
 
Le cursus s’appuie sur des valeurs, processus et contraintes sociétales :
Altruisme.  Civisme.  Citoyenneté. Complexité. Maîtrise. Autorégulation. Autosélection. Auto organisation.
Une approche des systèmes sociaux  intégrant les sciences physiques, biologiques et sociales.
Et sur une série de modules organisés sous forme fractale, c'est-à-dire  que chaque module représente la totalité du cursus sans éviter les redondances qui sont abordées sous des angles différends.
Mots clés :
Cerveau reptilien : Pôle instinctif. (Tronc cérébral et cervelet.)
Cortex : Pôle émotionnel. Limbique (hippocampe, amygdale et hypothalamus)
Néocortex : Pôle mental. (Hémisphères cérébraux)
Communication et voies nerveuses : Processus avec unités d’analyse : émetteur, canal, récepteur
Comportements : Ensemble des activités observables, mesurables ou constatables du vivant
Instinct : Modes de comportement complexes, innés et permanents.
Neurosciences : Ensemble de recherches interdisciplinaires sur le système nerveux central.
Pulsion : Composante dynamique et énergisante des conduites subordonnées à un but.
Stimuli : Stimulations qui déterminent la base de nos jugements perceptifs (niveau d’adaptation)
Anthropologie : Terme général et générique désignant la science de l’homme.
Cybernétique : Fait appel à la théorie de l’information, des processus de régulation et de leur imitation.
Ethnologie : Etude descriptive et comparative des différents peuples et de leurs cultures.
Ethologie : Etude sur les comportements de nature comparative et des conditions de déclenchement.
Psychologie : Contrepoids au potentiel destructeur présent chez l’homme.
Sociologie : Développement et  principes de l’organisation sociale. Systématique des types et formes.
Systémique : Systèmes et parties en dépendance ou/et en rapports réciproques, organisées, ordonnées.
Société : Communauté d’être vivants et système de référence pour le comportement individuel.
Social : Relations, rapports interactifs. Sortes, formes de modifications de l’opinion et comportements.
Individu : Idéal du Moi
Groupe : Ensemble structuré de personnes interdépendantes reliées par un système de communication. 
Vivre et survivre : Vivre au-delà de soi,  composante essentielle de l’altruisme.
Altruisme : Désintéressement et disposition à aider autrui.
Résilience : Unit les idées d’élasticité, de ressort, de ressources et de bonne humeur.
Déterminisme : Tout phénomène résulte nécessairement des conditions préalablement données.
Niche environnementale : A la fois productrice d’agressivité et qui assouvit les besoins fondamentaux.
Holistique : Totalité. Du simple au complexe.  Du général au particulier. Du nouveau sur l’ancien
Capacités d’apprentissage : Transformations du comportement en réaction aux stimuli, signaux etc.
Constitution d’une culture : Aspects intellectuels de la civilisation à l’intérieur d’une population.
Boucles de rétroaction : Feed-back qui modifie l’action du facteur sur l’effecteur physiologique.
Sources :
Paul Mac Lean et son cerveau « Tri unique »
Henri Laborit et la « Nouvelle grille »
Alfred Korzybsky et la « Sémantique générale »
Joël de Rosnay et la Systémique
Carl Gustave Jung et sa « Typologie en huit types »
Lorentz, De Tinbergen et « Ethologie : Les fondements des comportements innés »
Francis Galton : « L’analyse factorielle »
Georges Gurdjieff : « L’ennéagramme »
Francis NERI : « L’analyse intégrative »
Francis NERI Consultant
19 décembre 2005  

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