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  • Pour imposer la charia

    Libye : « Les Occidentaux « s’inquiètent » dit on de la suite et du partage du pouvoir entre les différentes tribus et sensibilités (les islamistes, les amazighs, les révolutionnaires de la 25e heure) Allons nous vers le même scénario que L’Irak ? On peut le craindre. Est-ce que le sort du Libyen lambda sera meilleur que celui qui prévalait avant ? Est-ce que nous allons avoir la paix au Maghreb ? Combien aura coûté la guerre en terme de destruction et en vie humaine nous ne le saurons jamais. » 

    Notre ami Lucien a une idée de ce qui va arriver. En Libye rien n’est terminé !

    §

    Pour imposer la charia

    Pour imposer la charia, il faudra écraser les berbères libyens qui ont libéré Tripoli, et bien entendu les Coptes ; il faudra aussi écraser les femmes tunisiennes et toute la jeunesse de ces pays qui se sont battus pour la réelle démocratie pas pour revenir au 7ème siècle. Quant à l'idée qu'un islam à la Turque façon néo-ottomane puisse se construire, ou l'islam à dose homéopathique, il faut savoir qu'en Turquie, hormis le fait qu'il y ait moins de corruption (ce qui n'est pas rien), la liberté a pris un coup dans l'aile, avec enfermement de journalistes, pression sur les moeurs, sur les minorités ; le pouvoir turc profite de la forte croissance des régions turcophones libérées du joug soviétique, et de la déconcentration des leviers du pouvoir : cela n'a rien à voir avec l'islam. Mettre par exemple au pas Istanbul, soit les 3/4 de la richesse turque, et le tourisme se tarira, ce qui ne pourra amener que vers la version originale de l'islam celle de la guerre. 

    En Libye, les gouvernements proches, dont surtout "l'Algérie", le "Maroc"… font pression pour faire passer au plus vite la Libye sous la loi islamique afin d'empêcher la reconstitution d'une entité berbère dont le poids pèsera nécessairement sur la majorité berbère au Maroc et la forte minorité en Algérie, du moins les populations qui se revendiquent telles, les autres étant arabisés, surtout depuis la présence française par exemple en "Algérie".

    Par ailleurs, il faut expliquer aussi pourquoi la montée islamiste n'est pas le produit d'une "compensation" (comme l'énonce Kepel pour l'islam des banlieues françaises) mais celle d'une réaction contre un modernisme abâtardi qui laissait croire que la modernité se résume aux moeurs des divers clubs de vacances ou à la corruption socialiste révolutionnaire d'un Kadhafi ; car c'est cela qu'il faut dire et que l'on a vu dans "L'Algérie" du FIS (ce fils du FLN) : voir en effet rouler en 700 BMW les fils du régime pendant que l'on crève à 15 dans un 9m2 tout en se prétendant porteur du "socialisme arabe", cette solution au "capitalisme"et à la "démocratie occidentale", il est sûr dans ce cas que les populations se demandent s'il ne vaut pas mieux revenir à l'âge d'or dont les imams payés par l'Arabie Saoudite ou voire le régime lui-même leur parlent à longueur de vendredi. Ce socialisme n'a pas été un exemple de vertu, il a alimenté et fait exploser la corruption au nom de la démocratie socialiste censée être supérieure à la démocratie occidentale. Il est normal que les populations désireuses de vivre décemment et dans la dignité choisissent un modèle plus conforme.

    C'est cette faillite morale dont le socialisme arabe est porteur également, soutenu en ce sens par tous les beaux parleurs en Occident vantant le postmodernisme, le tiersmondisme, le culturalisme aussi, tous ces nihilistes, tous ces bonapartistes aussi, qui s'indignent on le sait devant l'ambassade syrienne, yéménite…

    Alors que la révolte a été menée par les jeunes générations, berbères comprises, de vieux politiciens sur le retour tentent de capter ce désir de spiritualité authentique à des fins manipulatrices. Or, il faut le dire haut et fort, le socialisme arabe qui a failli est le fils de l'islam croyant nécessaire de revenir à ses fondamentaux, la charia, pour rattraper son retard sur le reste du monde. Ce n'était pas le message de la majorité de la population qui souffre au contraire de l'apartheid contre les femmes (jusqu'à violer des journalistes occidentales Place Tahir), jusqu'à cracher sur elles dans les cours de récréation parce qu'elles sont discréditées dans les cultures d'origine.

    Par ailleurs, et précisément sur ce point de la culture, comment est-il possible qu'un pays comme la Tunisie dont on nous vantait au Nouvel Obs et ailleurs l'avancée civilisationnelle, on puisse menacer un directeur d'une chaîne de télévision parce que l'image de Dieu aurait été représentée dans une fiction par celle d'un vieil homme ? Comment est-ce possible ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu immédiatement une manifestation d'artistes menée par BHL devant l'ambassade de Tunisie ? (Comment se fait-il d'ailleurs que le même BHL ne dise rien sur cette volonté d'islamiser le processus révolutionnaire en Libye ?)

    Ceux qui vont donc mourir pour la liberté vous saluent, bande de lâches, bande de pleutres qui iront plutôt saisir la moindre argutie pour empêcher les juifs de secouer le joug arabo-musulman jusqu'à enfin s'en émanciper. Puisqu'ils participent à l'installation de ce joug, rêvant à un sultanat postmoderne où harem esclavage polygamie seraient enfin silencieusement mais officiellement permis au nom de la disparition nécessaire de cette liberté qui force au renouveau, à l'inédit, l'innovation, la création, ce qui est mal, puisque tout est déjà écrit. Vous ne méritez en effet que d'être soumis. Mais pas moi, jamais, pas "nous".

    http://www.resiliencetv.fr/?p=9730

    Lucien SA Oulahbib

    24/10/2011     

    http://lucien.samir.free.fr/biographie/index.html

     

     

     

     

     

     

     

  • La France qui ne veut pas mourir

    Au moment où la France joue son destin dans un monde dominé par l’hyperconsommation et l’hyper endettement, que l’immigration menace son identité, que le libéralisme spéculatif des marchés financiers se joue de la puissance de son Etat, que son industrie s’évapore vers les pays émergeants, que le chômage et la paupérisation s’accroissent sans que rien ne vienne y remédier, certains Français se retranchent du corps de la nation.

    La cause en est la désaffectation des citoyens à l’égard des institutions.

    Le taux considérable de l’abstention est la preuve de leur désarroi et de leur méfiance envers le pouvoir, qu’il soit politique, social, économique, médiatique ou encore culturel, voire cultuel.  

    La question, à présent posée, est celle du fonctionnement de l’Etat qui n’est plus ni ferme, ni impartial, ni continu.

    Il semble être le jouet des événements et le peuple est las, démuni, menacé, car l’action publique n’est ni nette, ni protectrice, ni forte.

    L’Etat semble avoir perdu la tête et n’être plus que le jouet, voire le complice d’une mondialisation qui le manipule à sa convenance car il est englué dans l’impuissance d’un pouvoir mondial élitiste et prédateur dont il fait partie et dont il faut l’en sortir.

    La France qui doit se retrouver a besoin d’un Etat fort, d’un peuple rassemblé, au sein duquel, chacun à la place qui est la sienne, face son devoir.

    Le présent est dur, l’avenir est menaçant. Les partis en présence savent bien que la crise qui se perpétue par vagues successives et qui risque de conduire le monde à l’abîme est d’une extrême gravité.

    Pourtant, pas question pour eux d’envisager un seul instant de faire taire leurs querelles de personnes, de pouvoir, de « places » à conquérir ou à conserver. Pas question de se rassembler au-delà de leurs divergences personnelles ou de groupes.

    Chaque jour qui passe pèse bien lourd et il faudrait sans perdre plus de temps, rassembler le peuple de France autour de l’idée de « restitution » et la sauvegarde de ses valeurs et identité, nationale et régionale. Il est encore temps !

    Il s’agit, encore une fois, de sauver la France et de lui assurer dans le monde la place qui est la sienne et qui lui revient.

    Il s’agit à nouveau de rénover la République pour mettre l’Etat à la hauteur des tâches qui l’attendent.

    Notre constitution est prévue pour ce cas de figure. Malgré tout, nos divisions sont multiples et profondes et aucun représentant des partis susceptibles d’accéder au pouvoir, ne possède l’autorité nationale qui est indispensable pour gouverner efficacement. Il est entravé dans ses prises de décisions, aussi bien par l’opposition interne, que par l’Europe ou la finance spéculative et mondialisée, caractérisée par la rapacité et la partialité des forces qui s’appliquent à dominer la France à la faveur de sa faiblesse et de sa confusion.

    Pourtant nous voyons bien ce qui pourrait être fait et qui pourtant ne l’est pas.

    Certains voient clairs, c’est vrai. Mais ce n’est pas tout, il faut réaliser et, pour cela il convient de créer les conditions.

    Elles dépendent de nous et c’est la raison pour laquelle les Français doivent se mobiliser et reprendre leur destin en main.

    Il dépend de nous de nous rassembler au-delà du clivage où nous enferment les partis, pour imposer l’action de redressement national au-delà de nos vieilles querelles, politiques, sociales, religieuses, idéologiques.

    Nous devons nous voir les uns et les autres tels que nous sommes : des Français unis par plus de deux milles ans d’histoire commune dont ils sont les héritiers sur une terre qui leur appartient par le sol et le sang.

    Nous devons lutter en nous rassemblant sur l’essentiel contre ceux qui s’efforcent de prolonger un système suivant lequel ils peuvent faire perdurer leur autorité, leurs privilèges et leur pouvoir prédateur.

    Les évènements sont trop menaçants pour qu’il soit permis d’attendre. Les élections à la Présidence en 2012, les législatives, puis les municipales en 2014 vont être l’occasion de mettre fin à un régime de confusion et de division qui plonge l’Etat dans l’impuissance et les citoyens dans le désespoir.

    La France est multiple, elle l’a toujours été et le sera probablement toujours. Seulement, pour le moment, nous nous trouvons devant des objectifs de salut public et de préférence nationale, qui doivent s’imposer à tous dans l’équité et la justice sociale sans lesquels il ne peut y avoir de consensus social.                        

    Il nous appartient donc dés à présent d’analyser, dans cette optique de « dos au mur », les propositions de ceux qui prétendent à nos suffrages et les juger d’après leur capacité,  leur dignité, leur bonne volonté et leurs précédents résultats.

    Il ne s’agit plus de savoir de quelle famille spirituelle, idéologique, partisane proviennent les personnes voulant exercer leur autorité sur nous et la France. Cela devient secondaire car en période de crises, seules de fortes personnalités pénétrées de leur mission de salut public doivent faire partie de notre choix.

    Nous devrons donc être vigilants et capables d’appréhender s’ils sont en mesure de sauver la nation  si nous leur en donnons le pouvoir, les moyens et la légitimité.

    Ne laissons pas la « cinquième colonne » mettre la France à genoux devant la mondialisation et ses conséquences : les crises, l’immigration massive, la destruction de notre environnement, la marchandisation de l’homme.

    L’avenir, à très court terme, nous dira à qui nous pourrons confier notre destin. Non pas à un homme, ou une femme, providentiel(le), mais à une équipe capable de proposer un contrat aux Français, de s’adresser directement à eux. Une équipe solide pour le promouvoir au-delà des partis qui sclérosent la France et l’enferment dans des intérêts catégoriels.

    Les Français ont perdu confiance en l’avenir. Les injustices répétées, les promesses non tenues les poussent à la révolte et l’hostilité envers l’Etat, les politiques, les partis, les syndicats, les patrons du « CAC 40 », les médias, les technocrates etc.

    C’est donc dans les rangs du peuple, au-delà des partis qu’il faudra aller chercher les anonymes prêts à se lever pour reconstruire un Etat juste et fort délivré des « factions » dont depuis Charles De Gaulle nous pensions être libérés.

    Rien de solide et de durable, disait-il, ne peut se bâtir en France, sinon à partir de la volonté exprimée par le peuple.

    Le peuple doit pouvoir s’exprimer directement et pas seulement au travers de ses représentants actuels dont globalement il se méfie, mais au moyen des nouveaux médias qu’il ne doit pas laisser l’en priver ceux qui veulent le faire taire.

    Le peuple doit à nouveau lutter pour sa liberté d’expression directe sur Internet et par référendum d’initiative populaire. C’est par là qu’il faut commencer.

     

    Francis NERI

    24 10 11

     

  • Des micros pour des charlots.

    Il y a des écologistes qui me font chaud au cœur. Gérard Charollois en est un. Au fil du temps c’est devenu un ami. Il me réconcilie avec l’écologie. Je vous propose de le lire. Gérard à beaucoup de choses à nous dire et son amour du vivant, contrairement à d’autres qu’il dénonce d’ailleurs, est sans équivoque.

    Francis NERI

    Des micros pour des charlots.

    La France aborde une campagne électorale, moment privilégié pour étudier les préoccupations de fond d’une société et la nature des courants qui la vivifient.
    Le centre gauche qui, selon toute heureuse vraisemblance, l’emportera en  2012, propose, conformément à sa vocation, de panser les plaies, d’atténuer les maux, de calmer les arrogances, sans parvenir à guérir le malade, ce qui offrirait au parti des milliardaires l’occasion de récupérer le pouvoir politique en 2017, si son système pervers ne devait pas s’effondrer mondialement d’ici-là.

    La droite de l’argent, parti du 1% de la société, agite le fumigène d’une crise systémique dont son idéologie est la cause, dont ses dogmes sont les agents pathogènes.

    Car cette crise est le fruit du thatchérisme-Reaganisme (la révolution conservatrice), dont le parti républicain Etats-unien, l’UMP, le parti CONSERVATEUR Anglais, la démocratie-chrétienne Allemande servent les intérêts.

    Pour eux, le Marché est roi et sa main invisible exige déréglementation, privatisation, révision générale des politiques publiques, c’est-à-dire guerre faite aux services publics, libération des prédations par la finance et les promoteurs sans scrupule.

    Leur doctrine, triomphante dans le monde entier, enfanta le naufrage social, moral, économique, écologique et le burlesque est qu’ils invoquent ce marasme dont ils sont les auteurs pour excuser leurs échecs.

    Et les écologistes ?

    Ils plongent vers un sérieux trou d’air faute d’assumer ce qu’ils devraient être : les avocats du vivant, de la nature, de la réconciliation de l’humain avec la biodiversité, les défenseurs des êtres sensibles.

    Ils ne font, en moins flamboyant, que de la pure contestation sociale, oubliant qu’un original vaut mieux   qu’une copie.

    D’ailleurs, il se pourrait que Jean-luc MELANCHON, tribun cultivé, découvre  de surcroît l’écologie. Historiquement, nombre de penseurs de gauche furent les précurseurs de l’antispécisme.
    La générosité, le sens de la justice, la colère devant l’inéquité ne se divisent pas et le mépris de l’animal accompagnera toujours le mépris des humains.

    La chasse, la corrida, d’essence fasciste, soutendent « viva la muerte », ce  qui, bien évidemment n’implique nullement que tout adepte de ces loisirs et spectacles de sang soit fasciste. L’évidence tient ici à la culture, à la symbolique, au rituel de violence, de mort, de négation de la souffrance d’êtres sensibles.

    Contrairement à une opinion répandue, le grand déficit des partis politiques de notre temps n’est pas le peuple, mais les « intellectuels ».

    Qu’est-ce  qu’un parti politique dans la France contemporaine ?

    Un syndicat d’élus ou de gens qui aspirent à l’être.

    La pensée, les idées de fond, les débats éthiques manquent gravement à la  vie politique.
    La communication, la frime, la superficialité l’emportent d’où l’appauvrissement  du débat.
    Degré zéro de la réflexion, contraste saisissant avec l’ardeur et la qualité  des joutes d’antan.

    Ainsi, penser l’écologie implique une remise en question radicale de la dévastation cupide perpétrée par les affairistes, le changement de rapport à l’animal non-humain, donc l’abolition de la chasse et de la corrida, l’édiction de  normes contraignantes réservant une place à la biodiversité sur la terre.

    Or, les écologistes politiques Français n’osent pas soutenir le grand débat.
    En perdant leur raison d’être, ce qui ne les trouble nullement, ils vont perdre les élections, ce qui leur sera plus douloureux. (La tauromachie et la chasse à courre sont des pratiques culturelles  méridionales ou locales tolérables !)

    Propos honteux.

    Ce qu’il convient de déplorer est qu’en optant pour un prévisible échec à la présidentielle, les électeurs des primaires de l’écologie ont singulièrement affaibli le poids de leur mouvement dans les négociations à venir avec leurs  partenaires progressistes.
    Avec 3%  de voix à la présidentielle, au lieu des 8% qu’aurait obtenu un candidat parlant de nature et d’écologie, ils ne pourront guère exiger plusieurs ministères, beaucoup de circonscriptions parlementaires.

    Leur influence en sera réduite. Faut-il penser : dommage pour la nature ?
    Quand on veut faire de la démagogie, on ferait bien de consulter les enquêtes d’opinion, ce qui éviterait d’énoncer des insanités éthiques et de bêler à l’unisson d’une poignée d’ennemis de la terre.

    Vraiment, il y a des trous d’air bien mérités.

    Seules valent l’audace de la pensée, l’innovation éthique, le courage de la bienveillance.
    Ces vertus politiques attendent leurs défenseurs, mais ils ne tarderont plus.
    La crise ne se résoudra pas par quelques gesticulations aux sommets internationaux dominés par le clergé du Marché.

    Il faudra changer de cap, remettre le vivant au centre et sublimer la cupidité qu’exacerbe la société dite capitaliste.

    Y aura-t-il, dans les mois à venir, une force novatrice pour porter ce message ou faudra-t-il se contenter de congédier ceux qui depuis dix ans  font faire au pays de grands bonds en arrière ?
    Gérard CHAROLLOIS

    www.ecologie-radicale.org
    le dimanche 23 octobre 2011