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  • 2022 soumission ou pas ?

    L'État islamique se nourrit du vide spirituel occidental si bien décrit par Soljenitsyne en son temps.
    Il décrit notre société comme décadente.

    « Le problème de cette description de notre société dans les opuscules islamistes est qu’elle est partiellement vraie. Nous sommes devenus sur plus d’un point des décadents, mus par le seul intérêt égoïste dont le travestissement de la pensée libérale a fait la source de tout bienfait (« les vices privés font les vertus publiques »), attachés à notre seul confort et à des ambitions uniquement matérielles ou égotistes. »

    Nous dit Marc Rameaux.

    Face à cela, des fanatiques islamistes formés à se penser comme des combattants et prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour ce qu’ils défendent ont toutes leurs chances.  

    Sommes-nous également prêts à engager notre propre vie pour les valeurs dans lesquelles nous croyons ?

    L’on peut trouver choquant, poursuit-il, que j’en appelle ainsi à une forme de glorification de l’esprit guerrier, qui est aussi celui des fanatiques.

    Mais précisément, une civilisation qui laisse aux seuls extrémistes et fanatiques le monopole de l’esprit guerrier est vouée à la disparition.

    Toute grande civilisation a su à un moment ou à un autre penser la question de l’usage légitime de la force et de son usage illégitime.

    L’on ne peut donc se contenter de l’évacuation simpliste et quelque peu bien-pensante de toute violence : il nous faut penser à nouveau le rapport à l’autorité et au droit d’employer la force.

    Comme Marc Rameaux je considère que c’est bien là le problème et, bien entendu, le recours à la violence légitime doit revenir exclusivement à l’Etat.

    Mais lorsque l’Etat est défaillant et renonce à employer la violence légitime pour protéger ses citoyens, que reste-t-il comme solution à ces derniers, sinon se débarrasser au plus vite de ceux qui le représentent et les remplacer par des acteurs plus aptes à défendre leurs existences et leurs intérêts ?
    Et si l’on fait le tour des candidats potentiels qui se disent aptes à succéder à ceux qui actuellement occupent les postes sans grande légitimité, comme sœur Anne nous ne voyons rien, mais alors rien venir.
    Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour constater qu’il n’y a aucun (e) prétendant (e) en capacité.

    Nous savons donc ce qui nous reste à faire, nous rassembler sur un projet qui nous ressemble, préparer nos programmes et nos engagements pour les prochaines élections de 2019 et 2020, sachant que celui qui engage ce combat doit être conscient de ce que cela peut impliquer.   

    Ce serait  un bon test pour 2022.    
    Francis-claude Neri
    12 09 17