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identité - Page 4

  • Identité nouvelle

    J'ai longtemps recherché la « bonne méthode » qui me permettrait de faire évoluer, voire changer, mes attitudes et mes comportements pour me permettre de prévenir ou de faire face, au mieux, aux situations, évènements, drames, qui venaient régulièrement perturber le cours de mon existence. J'ai compris très vite qu'il n'existait aucune école pour enseigner cette discipline.

    Après de trop longues errances sur des chemins mal fréquentés, j'ai découvert qu'il me fallait avant tout mieux penser, mieux percevoir et me libérer de certains « conditionnements » bloquants.

    Pour cela, je devais apprendre ce qu'était véritablement le stress et le gérer, ainsi que la peur de vivre et de mourir.

    Il m'a fallu de nombreuses années pour comprendre l'immensité de la tâche et que, ma foi, elle était sans fin.

    Ceci étant, je crois avoir bien progressé et, je n'ai jamais hésité à partager mes découvertes. Par exemple sur la gestion du stress, l'approche systémique ou les différentes formes de communication. Je pense aujourd'hui que ce n'était pas suffisant !

    Vous avez été nombreux à me demander de préciser ces thèmes et surtout de les rendre plus accessibles. Ce que j'hésitais à faire dans l'idée que la connaissance, çà se mérite si on veut qu'elle produise de la compétence.  Et puis, il est des questions difficiles à « vulgariser » car elles relèvent de l'insight[1] à leur point de convergence.

    J'ai compris un jour que s'il était difficile de « faire passer » certaines connaissances, on pouvait au moins dire à quoi çà vous a servi et qu'on pouvait transmettre « sa » méthode. Chacun l'accommodant au mieux de ses intérêts et l'appréhendant au niveau qui est le sien.

    Récemment, une amie, très âgée, à qui je rendais visite m'a dit : «  Je vous dois beaucoup, sans vous et vos conseils je ne vivrai plus. Il me reste peu de temps, mais j'ai trouvé la sérénité et je partirai en paix »

    Vous imaginez le choc d'une telle déclaration et la responsabilité que cela sous-tend !

    Bien sur, on m'a souvent demandé des « recettes », surtout durant ma période d'éducateur sportif. Des recettes pour gagner ou mieux pour détruire, liquider l'adversaire ! Je répondais : « Commences par te demander pour quelles raisons tu veux gagner et comment tu veux le faire ».

    Seuls les meilleurs ont entrepris de répondre à la question ; n'est ce pas Julien, Antoine, Emilie ?

    Aujourd'hui rien n'a changé je suis simplement plus conscient de cette « responsabilité » du devoir de transmettre, passer le relais, aider ceux qui le demandent et qui sont prêts à faire un effort pour cela.

    En ces temps de troubles considérables de l'identité et du sens, quelles que soient les circonstances, les évènements, les défis à relever, les réponses se trouvent au niveau de la prise de conscience individuelle. Il s'agit toujours de développer son attention, mieux penser, mieux percevoir, rester libre et manoeuvrant pour « s'être utile » ainsi qu'au groupe humain d'appartenance et à l'espèce.    

    Si vous avez un jour ressenti le désir de trouver ce plus qui est en vous, vous comprendrez ce que je veux dire.

    Cette vieille dame faible et fatiguée m'a clairement fait savoir ce que je devais faire. Je ne suis plus très jeune non plus et il ne me reste probablement plus beaucoup de temps.

    Je vais donc tenter de transmettre mes « recettes » pour le changement. Nous dirons que ce n'est que des recettes et tout au plus une méthode. Pour le « reste » il faudra que ceux qui le veulent aillent chercher profondément en eux les moyens de le faire. Je ne puis que les accompagner, s'ils le désirent.

    Une question tout de même ! Est-ce que cela à voir avec l'identité ?

    Qu'en pensez-vous ?

     La suite au prochain post ! 



    [1] Insight : « Découverte éclair »

  • L'animal et l'éthique.

    La chronique qui suit n'est pas de moi. C'est un ami écologiste qui me l'a adressée en réponse à mon article : l'identité en débat. Une excellente façon de me rappeler que l'animal fait partie de notre identité. 

    A titre personnel, j'ai adhéré  à son association d'écologie radicale. Je m'en suis retiré lorsque j'ai constaté l'étroitesse de pensée de certains de ses membres pour lesquels hors de la gauche la plus radicale, point de salut. Et je ne parlerais pas de leur haine de tout ce qui ressemble à de la religion. Certains d'entre vous se souviennent des insultes proférées à leur encontre à ce sujet.

    Alors pour quelles raisons je ne mets pas tout ce petit monde dans le même panier ?

    Tout simplement parce que je considère que Gérard Charollois est un homme digne d'intérêt, que la cause qu'il défend est juste et que son projet est grand. Sur le fond comme sur la forme, avec lui, on peut discuter.

    Je ne suis pas d'accord avec nombre de ses positions, et vous constaterez à la lecture de certains passages que j'ai signalé en gras, italique et parfois souligné que je « m'interroge ».

    Je pense que certains termes, comme anthropomorphisme ou société écologique, sont à redéfinir et à préciser  et qu'il ne faut pas confondre sensibilité et sensiblerie.

    Mais je ne veux pas troubler votre examen. Faites moi part de vos observations, nous en discuterons ...si vous le voulez bien, selon la formule consacrée !

    Francis NERI     

    L'espèce humaine qui croît et se multiplie sans frein et en toute bonne conscience, s'avère infernale pour l'animal et toxique pour la Nature, dénommée aussi biodiversité.

    Par commodité, par habitudes ancestrales, par cupidité et paresse intellectuelle et morale, par sadisme, l'homme contemporain ne parvient guère à s'émanciper de la conception absurde de l'animal machine, l'animal chose, l'animal marchandise, l'animal défouloir des pulsions de mort.

    Le Droit, sous-produit de la morale et de l'état des connaissances d'une société, reconnaît timidement le caractère sensible de l'animal soit dans des lois, comme en France le 10 juillet 1976, soit dans des constitutions et des traités internationaux.

    Néanmoins, le droit positif français perdure à considérer l'animal comme un bien meuble, un objet fut-il mobile par lui-même.

    Le principe étant posé du caractère sensible des animaux, les législateurs s'empressent d'assortir les normes juridiques d'innombrables dérogations aboutissant à nier le principe.

    Ainsi, en France, si les actes de cruauté sont prohibés sous peine de sanctions correctionnelles, les « courses de taureaux et combats de coqs » sont admis dans les localités pâtissant d'une tradition non encore interrompue.

    L'animal de compagnie ou tenu captif est sauvegardé en tant qu'être sensible, mais l'animal sauvage subit les tirs, les piégeages, les enfumages de terriers, comme si un renard souffrait moins qu'un chien.

    Le moindre groupuscule de pressions de l'arriération morale obtient d'un législateur docile et méprisant pour le peuple, des dérogations négationnistes du caractère sensible de l'animal.
     
    Le principe n'est affirmé que pour rendre l'hommage du vice à la vertu.

    En apparence, la condition animale s'améliore.

    Nombres de contemporains, frustrés de nature et de vie sauvage, partagent leurs logements avec chiens ou chats, tissant avec ces compagnons des liens affectifs de grande qualité.

    Notre époque ne supporterait plus les mauvais traitements qu'infligeaient naguère les cochers aux chevaux dans les rues des villes, mauvais traitements qui heurtant la sensibilité publique amenèrent les premières lois de protection des animaux (loi GRAMONT 1850).

    Mais, inversement, l'élevage industriel, cupide et âpre à l'instar de la société marchande, réduit l'animal à une réification absolue.

    Des groupes de pressions interdisent toute évolution des législations concrètes, soit au nom des traditions, soit au nom du profit.

    Ce monde demeure un enfer pour les animaux, révélateurs par leurs martyrs de deux grandes tares de l'animal humain : la cupidité et le sadisme.

    La cupidité explique l'élevage concentrationaire où volailles, porcs et bovins subissent des conditions de vie immondes. C'est ici la course au profit, à la production maximisée qui se révèle dans toute son horreur.

    Le sadisme explique les loisirs et jeux dans lesquels les animaux servent de victimes expiatoires, tels la chasse et la tauromachie.

    Nul ne peut ignorer cependant l'unité profonde du vivant.

    Les similitudes anatomo-physiologiques observables dès les siècles passés se trouvent confortées par les analyses génétiques contemporaines.

    Penser que l'humain est d'essence différente des autres formes de vies relèvent de l'obscurantisme, de la déraison, du mythe, d'un ridicule orgueil.

    L'humain n'est que l'animal doté des meilleures capacités cognitives, au même titre que d'autres espèces s'illustrent par leurs performances à la course, au vol, à la nage, au sens de l'orientation.
    Existent, pour tout paramètre de performance physique ou psychique, des différences de degrés pas de nature.

    Fonder la supériorité ontologique de l'humain sur les autres espèces sur ses capacités reviendrait à générer des discriminations entre les humains eux-mêmes en fonction desdites capacités fort disparates.

    Dès lors que l'enfant en bas-âge, le vieillard sénile, le débile profond ne possèdent  pas ces capacités qui font le propre de l'homme, faut-il leur dénier tout droit, toute dignité ?

    Faute d'un critère tenant aux aptitudes, il pourrait être répliqué qu'un humain demeure un humain quel que soit son état mental.

    La dignité tiendrait alors à l'appartenance à une espèce.

    Dans ce cas, pourquoi ne pas fonder des discriminations sur la race, le sexe ou tout autre facteur de classification ?

    En éthique, le spécisme n'a pas davantage de fondement que le racisme.

    Il n'est qu'un préjugé sans assise.

    Tout animal perçoit la souffrance comme le bien-être au moyen d'un système nerveux présentant dans ses localisations et ses modes de fonctionnements neuronaux de grandes similitudes.
    Comment, dès lors, accepter que ces êtres sensibles, tellement semblables,  soient réduits au rang des marchandises, simples produits de l'industrie de la viande ou soient soumis à la torture pour faire jouir des foules malsaines au nom de pseudo-traditions qui, si elles en étaient, justifieraient par ce seul fait d'être abolies, puisque la civilisation n'existe que par le jeu de l'abandon des traditions.

    L'homme utilise l'animal pour accroître ses connaissances  via les expérimentations multipliées à l'infini et génératrices de souffrances atroces, le réduit à de simples produits dans les élevages concentrationnaires et le confond avec un jouet à la chasse, mort-loisir ou à la corrida, mort-spectacle.

    Le chasseur et le tortionnaire de taureaux n'éprouveraient pas la même jouissance sans l'effroi, la peur, la douleur qu'ils occasionnent, sans  le sang qui ruisselle.

    Poursuivre un leurre à la chasse à courre, affronter une machine d'acier ne leur occasionneraient aucun plaisir puisque le plaisir réside dans la souffrance et la mort provoquées à une victime vivante, sensible, acculée.

    Il n'y a rien là que des évidences que nul ne peut réfuter.

    Les lobbies et les tastes mort préfèrent dès lors fuir le débat, discréditer ceux qui osent parler haut, fort et clair.

    Les défenseurs des animaux sont dépeints par les médias abreuvés de propagande contre nature, en marginaux, associaux, souvent terroristes.

    « Ils en  font trop pour les bêtes et pas assez pour les hommes malheureux eux aussi ». « Telle espèce prolifère et menace le bien public. Les pigeons propagent des maladies, ainsi que le renard, vecteur de rage et d'échinococcose ».

    Grossiers mensonges qui ne cachent qu'une rage : celle de tuer.

    Les pigeons ne propagent pas de maladies et l'échinococcose tue infiniment moins d'humains que la chasse

    Piètre propagande, car la chasse loisir, la corrida, l'élevage concentrationnaire ne soulagent en rien les misères humaines.

    Oui, la Nature menace gravement l'homme mais de nos jours, uniquement par sa mort provoquée.
    Oui, les animaux non-humains menacent l'homme mais uniquement en ce qu'ils lui servent d'entraînements à l'instinct de violence. Celui qui apprend à égorger la bête, égorgera sans frémir  son ennemi du jour et celui qui joue de l'arme à feu contre la faune en usera aisément contre autrui. Culturellement, il y a des façons de tuer que des sociétés humaines appliquent tant aux animaux qu'à leurs adversaires humains. Ce ne sont  point des « arts de vivre » mais
    des arts de tuer, des accoutumances au meurtre.

    L'agressivité des lobbies contre Nature à l'encontre des écologistes protecteurs des animaux répond à une évolution fondamentale de la protection  animale.

    Depuis le milieu du 19ème siècle, cette protection, bénéficiant surtout  aux chevaux, aux chiens et  chats, s'apparentait à une charité apitoyée, à des oeuvres de bienfaisances dont les diverses SPA furent les actrices.

    Désormais, la pensée philosophique et politique s'empare du sujet.

    Les divers Fronts de Libération animale par le monde ne mendient plus la charité pour les autres espèces mais en appellent à la justice.

    Naguère, en protégeant l'animal de compagnie, le législateur préservait davantage la sensibilité humaine face aux actes de cruauté, que l'animal lui-même.

    La contestation contemporaine des actes de cruautés et de maltraitances se fait au nom de l'éthique et va à la racine des maux que l'humain, en cours d'hominisation, inflige au vivant.
    Des écoles de pensées multiples proposent

    Une rupture avec un anthropocentrisme absurde, l'espèce humaine n'étant en rien figée et étant appelée à subir, comme toutes les formes de vies, une évolution inéluctable.
    La compassion, à l'instar de son antipode, le mépris de la vie, ne se divise pas.
    Le plus fondamental défi éthique du temps gît dans ce combat pour un changement radical du rapport de l'humain avec l'être sensible non humain et  avec la Nature.

    Les lobbies pourront-ils longtemps encore escamoter le débat sous l'invective et les accusations farfelues.

    L'opinion publique prend conscience, trop lentement sans doute mais  inexorablement, de l'ampleur du crime que l'espèce commet à l'encontre du vivant.

    La chape de silence, l'altération des données du débat n'opéreront pas toujours et il apparaîtra aussi évident aux humains de demain qu'il fallait abolir la chasse, la corrida, les actes de cruauté et de mépris envers l'animal, comme apparut hier l'injustice de l'esclavage.

    Spécisme, racisme, sexisme obéissent à la même perversion de l'intelligence, à savoir, la négation de l'autre.

    Faut-il reconnaître des droits à l'animal non humain ?

    L'animal non-humain ne revendique aucun autre  droit que celui de vivre dans le respect de ses exigences physiologiques.

    La supériorité cognitive de l'homme lui confère en revanche un devoir envers les autres formes de vies.

    Puisque l'humain est devenu omniprésent sur la planète et omnipotent par sa technique, il doit se muer en protecteur bienveillant, empathique, attentif à respecter le vivant qui lui est désormais confié.

    Ce devoir éthique implique une modification des relations des êtres entre eux, au sein de l'espèce humaine.
    Malgré les belles intentions affichées par l'ensemble des idéologies d'antan, l'homme fut au cours de son histoire bien pire qu'un loup pour l'homme, car cette comparaison serait insultante pour les loups. Il fut le plus grand  tueur d'hommes et aujourd'hui encore, le plus exploiteur de ses semblables.

    C'est que les vieilles idéologies préconisaient la concurrence, la compétition, la domination, la conquête, au lieu de promouvoir la  solidarité, la générosité, le souci d'autrui.

    En cela, la révolution écologiste est prometteuse pour l'homme d'une société  moins cruelle, moins âpre, une société où la qualité de la vie prévaut sur l'accaparement et la dilapidation de tout.
    Ces vieilles idéologies théocentriques et anthropocentristes placèrent  longtemps la planète terre au centre de l'univers et l'homme au centre du grand tout.

    Or, il n'y a pas de centre, ni la terre, ni l'humain n'intéressent l'univers.

    La seule certitude est que la vie existe ici et maintenant et qu'elle vaut bien la peine d'être défendue, aimée, protégée tant dans sa diversité que dans les individus qui la composent.

    Il n'y a pas d'opposition entre l'humain et le non-humain mais un besoin de  réconciliation et d'élargissement du cercle de l'empathie.

    Cet élargissement n'est jamais que la constante de la civilisation.

    Il y eut la famille, le clan, la tribu, la cité, la nation, la race, puis l'humanité entière. Le temps est venu d'intégrer la biosphère dans le champ de l'empathie et de la reconnaissance.

    Tel est le sens de notre combat d'idées et de valeurs.

    Gérard  CHAROLLOIS  

    www.ecologie-radicale.org

  • Nos Identités

    Il n’y aura pas de France et pas d’Europe durables sans construction d’une identité commune. Et au-delà, d’une identité universelle, cosmosystémique.  Or, mémoire et identité sont une seule et même chose et, la construction d’une identité nationale est nécessairement basée sur des valeurs issues de notre mémoire, de notre histoire commune. Nos valeurs sont d’influence gréco romaines, latines, judéo chrétiennes et issues du siècle des lumières. Elles sont donc plurielles et, si les peuples européens sont sensibles aux apports des cultures extérieures, ils accueillent et intègrent celles qui ne sont pas en rupture et en opposition avec leur culture et rejettent les autres. Comment, en effet, ne pas s’inquiéter sérieusement de ces immigrants qui loin de chercher à se fondre dans la civilisation des pays occidentaux, s'organisent en minorités agissantes pour développer leur culture et maintenir leur identité ?

    Comment se comprendront ces "nouvelles sociétés" : jeunes, violentes et passionnées, se sentant volontiers incomprises, avec nos sociétés "mûres", sceptiques, éprises de sécurité et de mesure ?

    L’échec du projet européen montre bien que rien ne peut se faire sans le consentement explicite des peuples.

    L’on ne répétera jamais assez que la culture est avant tout basée sur des valeurs et, pour que des chocs culturels ne se déclinent pas en violents affrontements sous forme et sous couvert de conflits d’intérêts économiques ou sociaux, il faut examiner les objectifs et les fins des cultures qui, actuellement, se heurtent, dans le monde entier, aux valeurs et à la culture occidentale, en particulier européenne.

    C’est le cas de la culture islamiste intégriste qui, loin à présent d’être minoritaire, tend à prendre rapidement le contrôle du monde musulman et ne cesse sur notre propre sol de contester nos valeurs en particulier démocratiques, nos lois et nos règles en tentant d’imposer les leurs, souvent dans un esprit de revanche et de conquête.

    Les migrations de peuplement tendent à la modification rapide des équilibres démographiques  en leur faveur. Un travail de sape discrédite depuis trop longtemps notre histoire, nos valeurs et notre culture occidentale menacées maintenant dans leur essence même et sur nos propres territoires.

    Il nous faut à présent identifier ces valeurs et ces cultures dans ce qu’elles ont d’essentiel, d’universel, d’actuel et de commun, les préserver, les promouvoir dans et avec des pratiques économiques et sociales qui en sont issues, dans l’esprit d’une autorité retrouvée.

    Les préserver, les enrichir d’une approche orientale de valeurs à conjuguer librement et les promouvoir car la France et l’Europe n’existeront socialement, économiquement et politiquement qu’à partir d’une identité culturelle commune. Si nous ne voulons pas avoir à combattre pour la France et pour l’Europe, il nous faut éduquer et socialiser à partir et autour de nos valeurs et de nos cultures, de nos pratiques sociales régulées par le droit et par nos règles morales et éthiques qu’il faut inculquer aux nouveaux arrivants et rappeler à ceux d’entre nous qui les auraient oubliées.

    C’est à cette tâche prioritaire, à notre niveau de responsabilité et avec les moyens à notre disposition que nous devons nous atteler. Chaque Français doit être en mesure de relever le défi, c'est-à-dire de tracer des possibles et de transmettre, d’éduquer, de former, de socialiser. De comparer et de promouvoir nos systèmes de référence, car ils en valent bien d’autres, à commencer par l’estime, le respect de soi et la fierté de nos origines.

    Oui c’est à l’intérieur, et à l’intérieur seulement, d’un système donné de références qu’il faut savoir accueillir, demander, recevoir donner ou refuser.

    Oui, c’est à cette condition que nous pourrons rester libres et manoeuvrants, ouverts et bienveillants, conscients du poids de notre histoire et responsables de notre futur et de l’avenir économique et social de nos enfants.

    Les politiques prétendant à nos suffrages feraient bien de réfléchir à ce qui pourrait conduire les Français si les inquiétudes et les attentes de ce type n’étaient pas prises en compte.