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résistance - Page 2

  • LA GRANDE RATONNADE APPROCHE

    Bonjour,

    Cette fois je ne vous dirais rien de celui qui m'a adressé ce texte, mais ceux qui ont lu mon dernier livre: les chemins de l'avenir vont être étonnés, il se passe actuellement exactement ce qui y est projeté. La guerre d'Algérie est une "faille systémique", une faille qui a déterminé l'histoire actuelle et qui portait en germe l'histoire future.

    Si vous voulez savoir ce qui s'est passé en Algérie entre 1960 et 1964 et ses répercussions possibles (et déjà vérifiées) en 2012 et 2040, lisez "les chemins de l'avenir"

    §

    LE TEMPS DE LA SOCIOLOGIE EST PASSE: LA GRANDE RATONNADE APPROCHE.....

    Nous sommes en 2010. Tous les voyants de la Grande Ratonnade qui se profile sont au rouge. Le Pouvoir, qui a retenu pendant 20 ans le flot croissant de mécontentement contre les racailles, est en train d'ouvrir les vannes. Traduction : il va y avoir du sport.

    CHARLES-LE-GRAND (MALPENSANT)

    Voici ce que disait le Général de Gaulle à son ministre Peyrefitte, en mars 1959 : 
    « Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très intelligents. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? Si nous faisons l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »

    UN PEU D'HISTOIRE POUR LES ENFANTS

    Il y a 55 ans, en Algérie, 100 000 soldats français ratissent les Aurès pour débusquer ceux qui formeront bientôt l'ALN, l'armée de libération nationale. Puis, devant la guérilla, la France finira par envoyer Bigeard et ses paras pour mater la révolte à Alger. Peine perdue. 

    Le 17 octobre 1961, en réponse au massacre de 21 policiers en Algérie, le FLN brave le couvre-feu et envoie de pauvres manifestants algériens des bidonvilles de banlieue parisienne contre les CRS de Papon. C'est un carton. Défaite «militaire », mais victoire politique. 
    A Alger, l'OAS multiplie les éliminations politiques et les attentats. 
    C'est le chaos, et de Gaulle siffle la fin de la récré à 25 000 morts côté français, contre 250 000 côté Algériens (plus 70 000 harkis après 1962). 
    Sur une population de 10 millions d'âmes, 7,5 millions de musulmans et 2,5 millions de pieds-noirs ne peuvent plus vivre ensemble. C'est « la valise ou le cercueil », selon la propagande nationale. 

    Plus de 2000 Français sont enlevés, et assassinés (dont le père de Jean-Pierre Foucault). Le message est clair : 1 million de pieds-noirs sont rapatriés d'urgence, sous la protection de l'armée française, alors que la métropole en attendait 5 fois moins. On connaît la suite. Installés en majorité dans le sud de la France, ils formeront plus tard les gros bataillons du vote FN des années 80-90.

    En 2010, quelle est la situation ? 

    Côté Algérie, la Révolution a foiré, confisquée par une caste qui détourne à son profit la manne du pétrole et qui taxe les importations de produits de première nécessité. 

    La junte des généraux se fout bien du peuple, et la domination française a laissé place à une dictature militaire

    Il n'y a plus d'agriculture (l'expérience socialiste des années 70 calquée sur le modèle soviétique a été une catastrophe), et toujours pas d'industrie. 

    Ce sont les Chinois qui construisent les autoroutes. Et le courant passe mal entre Algériens et Chinois. 

    En 1988, la jeunesse se soulève. Les militaires ripostent. En 1991, le processus électoral donne la majorité au FIS (Front Islamique du Salut). 
    La Sécurité Militaire laisse monter le chaos et réprime dans le sang. La guerre civile fera plus de 60 000 morts en 10 ans. 
    30 000 Algériens fuiront la répression vers la France. Le FIS sera plus épargné que la société civile, qui ne demandait qu'à s'ouvrir. La démocratie algérienne est morte : politiquement, il ne reste que des généraux et des islamistes, qui ont dealé dans et sur le dos du peuple. Toujours le même schéma.

    Parallèlement, l'Algérie ne pouvant nourrir ses enfants, des centaines de milliers d'Algériens émigrent vers la France et participent au développement de notre pays. 
    Actuellement, 1 million d'Algériens vivant chez nous votent aux élections algériennes, quand il y en a. 
    En tout, naturalisés ou pas, 3 millions d'Algériens vivent en France. C'est de loin la plus grande communauté après les Français de souche. 

    En France, l'afflux d'immigrés couplé à la crise a freiné leur assimilation, ou leur intégration. Il en résulte chômage massif, ghettoïsation, et violences contre les personnes. 
    Comme en Algérie en 62, les communautés, qui étaient plus ou moins mélangées, se séparent. 
    Le pouvoir français désigne désormais l'immigré comme bouc émissaire de la crise. Un immigré qui n'est pour rien dans la mondialisation et les délires financiers transnationaux.

    Mais les racailles ont eu raison de la patience nationale : trop de délinquance, trop de déficience éducative, trop de déscolarisation, trop de trafics, trop d'insultes. 
    Il suffit de voir le dimanche comment se comportent les équipes de foot de jeunes pour comprendre le problème.

    Les intellectuels juifs (BHL se nomme lui-même ainsi) et les hommes politiques, qui protégeaient auparavant les immigrés contre le « nationalisme » français, font désormais tout pour que les Français retournent leur colère contre eux. 
    Le remplacement de Dray par Copé (en tant que Monsieur Immigrés), de BHL par Zemmour, qui tirent tous contre l'islam et les immigrés, dans leur symbolique (le voile, la burqa, les minarets) et dans leurs manquements (éducation, discipline, loi), est un des signaux de ce changement. 

    Un officier de police du 93 commente pour Le Parisien du 20/04/10 la nomination de Christian Lambert, « flic d'élite à poigne » : 
    « Il n'y a pas eu de laxisme dans le traitement de l'insécurité. Maintenant, si on choisit la logique de la fermeté à outrance, il y a aura des affrontements et d'autres tensions. Il faudra l'accepter, c'est tout. » 
    Comme pour le contingent français en Afghanistan. 
    La suppression des allocs pour les parents dont les enfants sèchent l'école est un autre de ces signaux : tout le monde a compris qu'il s'agit d'un euphémisme pour « immigrés ». Une façon de punir la « production » de racailles dans la cellule familiale. La racaille étant entendue comme le jeune immigré ou issu de l'immigration qui n'obéit pas à nos lois. Écrites, et non écrites. Celles du respect de l'autre.

    Hortefeux montre les biceps, et dénonce un bouffon qui a 4 femmes et un peu trop d'allocs. 
    Le cas rêvé. 
    Une manif pacifique contre le viol d'une jeune fille est conspuée par des racailles et leurs familles, qui accusent la victime de... « provocation »! 

    La température monte. 
    Et les Français ne vont pas défendre les racailles. Ces derniers en ont trop fait, ils ont été trop loin. Le désir de vengeance de la majorité silencieuse est tel que si le Pouvoir donne l'autorisation, il y aura des lynchages, des bavures, desmeurtres
    Quand un môme de 12 ans insulte sa prof, on a tous envie de le corriger. Quand un autre la poignarde, c'est pire. Désormais, tout le monde se fout du contexte (famille monoparentale, chômage, banlieue, cité, exclusion, etc.), toute la bouillasse socialisante cucul la praline qui excuse tout. 
    Le temps de la sociologie est passé.

    Tout le monde se fout des conditions historiques, parce que la Grande Ratonnade se prépare. Le peuple de France ne veut plus être insulté sur son sol, et le crédit de la culpabilité post-guerre d'Algérie est épuisé. Les associations antiracistes, qui étaient utilisées pour encadrer et réduire le sentiment national français, et défendre en les « comprenant » les exactions des racailles contre toute logique judiciaire, tout en faisant semblant d'endiguer un racisme forcément français, seront balayées. Et leurs manipulateurs avec. > > > > > > > >

    Ceux qui ont instrumentalisé la violence des banlieues pour se faire élire ou pour gagner du pouvoir, le perdront. 

    Comme les généraux en Algérie, qui ont contrôlé les maquis et favorisé l'enrôlement dans les groupes armés islamistes. 
    En déportant et torturant des milliers de jeunes dans les années 90, les généraux ont fabriqué une opposition paramilitaire qui justifiait leur propre présence à la tête de l'Etat, et la confiscation -toujours provisoire- de la démocratie
    De démocratie, il n'y en eut jamais, en Algérie. Sauf peut-être pendant la parenthèse Boudiaf, jusqu'à son assassinat, commandité par les mêmes généraux. 
    Parfois, le rideau s'ouvre et l'on aperçoit des choses... qu'on a du mal à croire. Comme ces services de Renseignement qui organisent leur propre terrorisme...
    En France, le peuple ne peut plus supporter les racailles. Qui sont vomies. Partout, et surtout sur le net, qui a 3 ans d'avance sur LE média unique, donc sur le politique. Il suffit de voir la dureté des réactions après les exploits des racailles... sur le site du Post, ou du Figaro
    On ne parle même pas de Fdesouche, où la cause est entendue. La peine de mort y est très regrettée. Pauvre Badinter, qui croyait faire avancer la démocratie française... et qui a ouvert un boulevard aux exactions les plus barbares.  >

    Le cadre juridique de la guerre contre ces nuisibles est en train de se mettre en place. Malgré l'analyse de Thomas Legrand, l'éditorialiste de France Inter, avec sa gentillesse et sa tête de boloss
    « Le signe est évident, les cow-boys débarquent dans le 9-3. » 
    Et tente de tempérer : « C'est le département qui donne le plus de médailles aux Jeux Olympiques à la France. » 
    Sauf que les athlètes, c'est pas les racailles, connard, aurait dit Bigard
    Thomas, ou le symbole imbécile d'une gauche qui n'a jamais pris la mesure de la manipulation qu'elle véhiculait. SOS Racisme a baisé les immigrés ET baisé les Français
    On n'ose imaginer Thomas Legrand défendant les racailles dans une cité contre les milices punitives. Durée moyenne de survie, 5 minutes : « Je suis antiraciste, je suis de gauche, je suis votre ami, ne me frappez pas ! » 
    Bim boum paf. 
    Aujourd'hui, la compréhension fait place nette à l'organisation de la répression. 

    Les forces de police engagées contre la racaille ressemblent étrangement à des sections militaires : entraînement, matériel, armement, uniforme, latitude d'action... ça sent l'antiguérilla. Comme à Alger.

    Il y aura des morts, et les gens applaudiront. 

    Et quand il y aura riposte racaille, il y aura manifestation monstre de soutien pour ceux qui auront abattu les nuisibles en question. 
    Il sera difficile pour la Justice de garder les nettoyeurs républicains en taule. 
    Une taule composée à 80% de racailles. 

    Le vivre-ensemble, la République, sont en jeu, c'est rien de le dire. 50 ans après, c'est un peu le match retour de la guerre d'Algérie, qui se joue sur le sol français. Les lois antiarabes qui se profilent font penser au cadre juridique qui, de 1933 à 1935, a « permis » aux Allemands de persécuter leurs Juifs. 

    On souhaite bien de la chance aux racailles qui jettent leurs dernières insultes, leurs derniers glaviots, contre la France et les Français. Ils n'ont évidemment pas saisi le danger. La France est en train de mettre sa démocratie entre parenthèses le temps de s'occuper de leur cas.

    Après, on verra. >