Le règne de l’Homme est fini ?
Depuis Darwin et Nietzsche (L’origine de espèces - 1859 et Ainsi parlait Zarathoustra (1862) nous « discutons « passionnément » sur la valeur des races et de cette force vitale poussant l’ être à s’accomplir dans tous les possibles en dehors de toute considération morale, judéo-chrétienne en particulier.
Une opinion, préparée à en découdre avec la religion, connue alors une audience immédiate et considérable.
Plus tard, Sartre et quelques autres en firent leur succès dans la lutte entre faibles et forts et sur les valeurs de la vie au dépend des valeurs de culture et du cultuel.
Il fut dit alors que l’éthique et l’esthétique devait remplacer la morale et, la raison du plus faible prise en compte systématiquement …par le plus fort.
Cette inversion des valeurs permettait au principe démocratique d’avoir tout l’avenir devant lui.
De Gaulle eut l’habileté de le corseter dans une constitution faites pour lui. Ce faisant il nous fit remarquer que la raison du plus faible (du plus nombreux en fait) suppléant à la charité chrétienne, n’est pas toujours la meilleure et que 51 % de « manipulés » peut légitimement nuire à 49 % d’individus « raisonnables » et donc à l’ensemble.
Ce ne fut pas suffisant à la compréhension du phénomène, ses successeurs retombèrent TOUS dans l’ornière du socialisme égalitaire et bien pensant qui ne vit pas revenir sous le masque animal de l’islamiste la force même de la religion qui bouscule les formes.
Alors fleurit le créationnisme, le retour de la légende et du religieux sous toutes ses formes, le contrôle de la volonté d’autrui et la manipulation du peuple par le « pain et les jeux » ne fit que s’accentuer.
L’Opium du peuple est de retour mais curieusement il ne part pas en croisade. Je le soupçonne au moins d’ambigüité sinon de complicité.
Il n’est d’ailleurs pas le seul ; même Marine le PEN affirme que l’Islam est compatible avec la démocratie…il est vrai qu’elle se dit chrétienne et croyante et …entre croyants …..
Alors méfiance les ami(e)s et continuons à rêver « évolutionnisme » et à « être » nécessairement moins nombreux si nous voulons être encore présent demain sur la planète qui nous façonne et que nous façonnons en retour.
Le tout est de se prendre en charge car il nous appartient de dire comment quelle que soit l’initiative première, Dieu, le hasard ou la nécessité.
Cuvier déjà faisait l’hypothèse catastrophique selon laquelle l’enchainement des espèces correspond à une succession de déluges et de (re)créations.
Hypothèse reprise de nos jours sous l’expression « Théorie du chaos ».
Songeons également à Maupassant et à ce que je considère comme un chef d’œuvre : « Le Horla » ou il écrit : « Le règne de l’Homme est fini. Il est venu celui que redoutaient les premières terreurs des peuples naïfs, celui qu’exorcisaient les prêtres inquiets, que les sorciers évoquaient par les nuits sombres ….le Horla !
L’Histoire n’est pas achevée !
12 12 17