Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Science

  • Têtes de nœuds

     https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=978792535908096&id=100013320762169&comment_id=979090569211626

    "Small is beautiful", on le sait depuis le début des années 1970, non ?

    Frédéric D'Aubert

    Nous savons pas mal de choses depuis les années 70 et même avant.

    Nous savons que les grands ensembles ne créent pas la paix sociale et qu'y être confiné favorise le clanisme et l'affrontement racial.

    Nous savons que les actions individuelles sont noyées dans la masse et ajoutent au chaos, et que plus nous serons nombreux, plus nous aurons besoin de nous entretuer.

    Nous savons aussi par Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie en 1977 que dans le cas d'un système ouvert, c'est à dire recevant ou fournissant de l'énergie à son environnement, qu'une petite perturbation suffit pour que le système s'auto-organise différemment, les actions individuelles se propager de proche en proche…et qu’un « catalyseur" peut modifier la probabilité pour qu’une action (de résistance ) se fasse enfin.

    Il nous apprend que le "système" rétroagit sur lui même, qu'il faut le considérer comme un réseau et que les réseaux humains sont constitués de nœuds, que c'est sur ces "nœuds" que le système s'appuie pour contrôler, réguler et corriger son évolution.
    Mais ces « régulateurs » le font ils dans l’intérêt global d’un système donné, le « système France » par exemple ?

    Nous nous faisons avoir par des "têtes de nœuds" qui eux savent très bien utiliser le système au détriment de ceux qui en constituent la toile, et à leur bénéfice exclusif, quitte à le détruire pour l’exploiter jusqu’au bout.

    Mais comment  le faire comprendre à des individus (éléments du système) pour qu'ils réagissent et perturbent LE système que  ces « prédateurs » ont élaboré patiemment depuis au moins 40 ans !

    C'est Sisyphe poussant son rocher !

    Il y a une chose au moins que nous pouvons faire sur Facebook : choisir judicieusement les nœuds "amis" parmi les plus connectés et constituer NOS graphes à NOUS ...!

    Un graphe est un ensemble de liens qui relient des éléments entre eux ...consolidons et gérons NOS liens !

    David Duquesne, Marc Rameau, Christian Vaneste sont, par exemple, des « nœuds » de réseau qu’il me semble nécessaire d’aider à cette construction de « l’agir local ».

    Nous pouvons pour le moins favoriser leur « interaction » 

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    11 07 20

     

  • Des soubresauts pathétiques.

    On peut en faire une analyse précise, et Jean-Marc Vittori le fait bien.

    Le choix de son titre montre qu'il reste lucide, contrairement à la plupart des journalistes économiques et opérateurs financiers, saluant les 750 Milliards de la BCE comme les pacifistes saluaient Daladier après Munich en pensant qu'ils étaient sauvés.

    L'on peut aussi prendre un peu de recul, avec ce constat simple :

    Le COVID-19 tue beaucoup plus massivement ceux qui étaient déjà affectés par une autre pathologie. L'Euro et les marchés européens sont des cocaïnomanes forcenés depuis des années, sniffant une poudre dure appelée Quantitative Easing. Même sous assistance respiratoire aiguë, ses chances de survie sont très limitées.

    C'est le seul patient dont je ne pleurerai pas le décès. La gigantesque pompe à spoliation qu'est devenu le système financier de la BCE - démolissant le véritable esprit d'entreprise - doit mourir.

    Marc Rameaux

    20 03 20

     

  • Le thérapeute cognitif et le formateur

    (Ce que je pensais sur les pratiques éducatives, socialisantes, d’apprentissage et thérapeutiques dans les années 70 et au delà en tant qu’éducateur et formateur …diplômé d’Etat !)

    Une des applications les plus évidentes du lien unissant attitude et comportement repose sur la manipulation de l’attitude pour voir apparaître un comportement désiré. En modifiant volontairement l’attitude d’un individu par le biais d’une manipulation, le comportement associé à cette attitude est ainsi plus susceptible d’être réalisé.

    Le thérapeute cognitif et le formateur s’appliquent à modifier les pensées dysfonctionnelles (anticipations, idées noires, attentes irréalistes ou résignation acquise, croyances négatives et irrationnelles, inférences « incorrectes », etc.) par le biais d'une démarche pédagogique conduire le « client » à la prise de conscience des distorsions cognitives dysfonctionnelles et à l'apprentissage progressif d'attitudes, habiletés et compétences plus « adaptées ».
    Dans ce processus, l'implication du client devient cruciale, car c'est lui qui doit assumer la responsabilité du changement (intégration d'un répertoire cognitif « adapté ») et de la gestion des « expériences de difficulté » (ici et maintenant) qui l'ont amené en consultation ou en formation.
    Il s'agit souvent d'inculquer aux sujets une vision stratégique d'eux-mêmes et de leur environnement, qui leur permette de s'engager « efficacement » dans la résolution des problèmes concrets, d'identifier clairement « leurs » besoins, de dresser des plans d'action « réalistes » et, enfin, d'évaluer les diverses réponses du milieu afin d'effectuer la mise au point de leurs répertoires cognitifs et comportementaux.
    La souplesse et le pragmatisme des répertoires cognitifs et comportementaux du sujet (ou tout simplement la capacité d'adaptation) deviennent bien entendu des atouts dans un environnement instable (familial, de travail, financier, etc.) comme celui qui caractérise à plusieurs égards les sociétés actuelles.

    La présence chez le client (l’apprenant, le formé, l’usager)  de schémas cognitifs dysfonctionnels, le manque de motivation, l'établissement de stratégies inadaptées, l'absence de « perspective future » ou la formulation de buts « irréalistes », pour ne nommer que ceux-ci, sont couramment associés à des symptômes variés (anxiété, dépression, somatisations, stress, etc.).
    En revanche, le choix de stratégies et de buts personnels « adéquats » ou « adaptés », et le fait d'avoir une perception « réaliste » de l'environnement et de soi-même, par exemple, constituent des facteurs de « santé mentale ».

    Adaptation et santé mentale deviennent des termes interchangeables, ou plutôt, le premier est souvent présenté comme la condition de possibilité du deuxième, et ce, non seulement dans le jargon cognitiviste, mais également, comme on le verra ci-dessous, dans le jargon « communautaire ».

    Dans l'univers des théories psychosociales cognitives, l'allusion aux facteurs économiques, sociaux ou politiques qui pourraient avoir une part de responsabilité en ce qui concerne les « difficultés » des personnes « en difficulté » ne semble ni nécessaire ni pertinente car ne relevant pas de son influence directe.

    Le sujet auto-motivé est conçu comme le lieu d'ancrage d'un répertoire cognitivo-comportemental qui lui permettrait, s'il est convenablement adapté, d'évoluer sans heurts significatifs dans son environnement en passant successivement d'un équilibre à un autre.

    Extrait de « Régulation, contrôle, remédiation » : mode de régulation des conduites des sujets.

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/

    22 09 19