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attitudes et comportements

  • Entrer en résistance

    Ma survie personnelle passe par la prise de conscience qu’il me faut m’organiser pour résister à un processus individuel de désintégration. Processus en particulier affectif. Bref il me faut combiner le cœur et la raison, le cortex et le thalamus.

    Un processus qui rejoint celui du collectif ! Le triple échec d’Éric Zemmour a profondément affecté ses soutiens, et la confiance dans un avenir possible avec lui à leur tête est largement remise en question.

    Devant le danger actuel de l’adaptation rapide et passive des « citoyens » au nouveau totalitarisme « social » et « sociétal » développé par le pouvoir actuel, il faut apprendre à lutter contre un enchaînement de faits dans le temps aboutissant à un mouvement collectif de désintégration sociale, culturelle, économique etc.
    Il nous faut, entre autres, dire comment s’en défendre, se protéger, comment passer à l’action, avec qui et quels moyens.

    Face aux empiètements croissants de l’Etat, et des pouvoirs qui lui sont inféodés, sur notre autonomie, à la mise en « fiches » de plus en plus générale et à la considérable diminution de la liberté d’action et de pensée, il y a possibilité et urgence à réagir.

    D’abord comprendre. Il ne s’agit pas de se faire tuer en descendant dans la rue au nom de la liberté – çà c’est l’élan du cœur – il faut que chacun de nous analyse, réfléchisse à la façon dont le mécanisme fonctionne et décide de partager ses convictions pour les inscrire ensuite dans l’action conjointe.

    Dans une société de masse à intégration poussée, dont le principal danger est l’adaptation des individus aux demandes d’un pouvoir central de plus en plus fort, et de mieux en mieux armé pour nous gérer, nous surveiller, nous contrôler et nous les imposer, il nous faut en retour, individuellement et collectivement, nous organiser pour résister. Ne pas laisser l’Etat cloisonner les individus et affaiblir la solidarité collective.
    Pour cela, il nous faut renforcer nos liens de solidarité, d’amitié entre les individus, retrouver et redonner sens aux valeurs, aux codes sociaux qui sont nôtres et qui renforcent la mémoire de ce que nous sommes, de nos identités.
    Il nous faut prendre collectivement conscience de la réalité des dangers et employer les mesures encore possibles pour organiser la défense et la survie dispersée de chacun.
    Nous devons nous méfier de « l’autisme de groupe », rester ouverts, ne plus jamais dissocier le cœur et la raison.

    Ne pas oublier de maintenir en soi ce que Bruno Bettelheim considérait comme la plus grande liberté de l’homme : « choisir son attitude et son comportement face aux circonstances ».

    Je vous invite à y réfléchir et si vous le voulez bien y adhérer !

    « Plus est en nous »

    Francis-Claude Néri
    Président de l’IESE   

           

  • Le thérapeute cognitif et le formateur

    (Ce que je pensais sur les pratiques éducatives, socialisantes, d’apprentissage et thérapeutiques dans les années 70 et au delà en tant qu’éducateur et formateur …diplômé d’Etat !)

    Une des applications les plus évidentes du lien unissant attitude et comportement repose sur la manipulation de l’attitude pour voir apparaître un comportement désiré. En modifiant volontairement l’attitude d’un individu par le biais d’une manipulation, le comportement associé à cette attitude est ainsi plus susceptible d’être réalisé.

    Le thérapeute cognitif et le formateur s’appliquent à modifier les pensées dysfonctionnelles (anticipations, idées noires, attentes irréalistes ou résignation acquise, croyances négatives et irrationnelles, inférences « incorrectes », etc.) par le biais d'une démarche pédagogique conduire le « client » à la prise de conscience des distorsions cognitives dysfonctionnelles et à l'apprentissage progressif d'attitudes, habiletés et compétences plus « adaptées ».
    Dans ce processus, l'implication du client devient cruciale, car c'est lui qui doit assumer la responsabilité du changement (intégration d'un répertoire cognitif « adapté ») et de la gestion des « expériences de difficulté » (ici et maintenant) qui l'ont amené en consultation ou en formation.
    Il s'agit souvent d'inculquer aux sujets une vision stratégique d'eux-mêmes et de leur environnement, qui leur permette de s'engager « efficacement » dans la résolution des problèmes concrets, d'identifier clairement « leurs » besoins, de dresser des plans d'action « réalistes » et, enfin, d'évaluer les diverses réponses du milieu afin d'effectuer la mise au point de leurs répertoires cognitifs et comportementaux.
    La souplesse et le pragmatisme des répertoires cognitifs et comportementaux du sujet (ou tout simplement la capacité d'adaptation) deviennent bien entendu des atouts dans un environnement instable (familial, de travail, financier, etc.) comme celui qui caractérise à plusieurs égards les sociétés actuelles.

    La présence chez le client (l’apprenant, le formé, l’usager)  de schémas cognitifs dysfonctionnels, le manque de motivation, l'établissement de stratégies inadaptées, l'absence de « perspective future » ou la formulation de buts « irréalistes », pour ne nommer que ceux-ci, sont couramment associés à des symptômes variés (anxiété, dépression, somatisations, stress, etc.).
    En revanche, le choix de stratégies et de buts personnels « adéquats » ou « adaptés », et le fait d'avoir une perception « réaliste » de l'environnement et de soi-même, par exemple, constituent des facteurs de « santé mentale ».

    Adaptation et santé mentale deviennent des termes interchangeables, ou plutôt, le premier est souvent présenté comme la condition de possibilité du deuxième, et ce, non seulement dans le jargon cognitiviste, mais également, comme on le verra ci-dessous, dans le jargon « communautaire ».

    Dans l'univers des théories psychosociales cognitives, l'allusion aux facteurs économiques, sociaux ou politiques qui pourraient avoir une part de responsabilité en ce qui concerne les « difficultés » des personnes « en difficulté » ne semble ni nécessaire ni pertinente car ne relevant pas de son influence directe.

    Le sujet auto-motivé est conçu comme le lieu d'ancrage d'un répertoire cognitivo-comportemental qui lui permettrait, s'il est convenablement adapté, d'évoluer sans heurts significatifs dans son environnement en passant successivement d'un équilibre à un autre.

    Extrait de « Régulation, contrôle, remédiation » : mode de régulation des conduites des sujets.

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/

    22 09 19

  • Section manipulation

    Il y a un préalable à TOUTE action concertée; c'est la modification des attitudes (mentales) si vous voulez obtenir les comportements disons ...efficaces que vous souhaitez.
    On peut aussi agir sur les comportements pour obtenir les attitudes voulues...le tout est de savoir ce que l'on veut et pour obtenir ce que l'on veut il faut faire le choix des MOYENS ...l'esclavage par exemple est un bon moyen pour faire travailler les gens à son service ... la torture un bon moyen pour faire parler celui qui ne veut pas.

    Nos "maitres" sont des malins ils utilisent le lavage de cerveau, la manipulation par la communication, la consommation, la télé etc...

    Et NOUS que voulons nous faire ? Déclencher une guerre civile ?

    Quoi que NOUS voulions faire, il va falloir le communiquer...et donc manipuler les attitudes et les comportements ... implanter cette idée dans le cerveau de nos "troupes" potentielles !
    C'est un classique en terme de psychologie des comportements (individus ET groupes)

    J'y suis venu pour ma part à en contester la pratique à la suite de mes études sur la psychothérapie et la dynamique des groupes.
    Ces études et leurs applications dans une pratique quotidienne en entreprise m’ont fourni une grande part de mes exemples, de mes propos et de mes positions sur le CHANGEMENT, sur les moyens de l'obtenir et sur la nécessité d'une approche globale ET systémique de la genèse et de la résolution des problèmes.

    Je ne nie pas l'importance de l'inconscient, du passé, de son exploration, du transfert, des caractères, du déplacement des symptômes, mais je n'oublie pas les dangers de la manipulation des individus et des groupes.

    Pour faire court, sinon je serai long et ennuyeux, je m’intéresse aux processus plutôt qu'aux contenus, à l'ici et maintenant plutôt qu'au passé et à trouver de nouvelles façons d'intervenir efficacement dans des situations posant problèmes.

    Je sais qu'il n'existe pas une vue JUSTE du monde et que la manipulation des comportements par la communication est inévitable, nécessaire à partir du moment ou nous avons de l'influence sur un individu ou /et un groupe.

    La question qui me préoccupe n'est donc pas d'éviter l'influence et la manipulation, mais de les mieux utiliser dans l’intérêt de NOTRE groupe d'appartenance dans les luttes actuelles que nous menons et qui concernent notre survie en tant qu'individus et en tant que groupe.

    C'est la forme de MON combat : la communication. Qui s'exerce sous trois formes :
    - La communication pédagogique (celle qui enseigne et communique sur la finalité, la forme et les moyens de l'action)
    - La communication managériale (celle qui organise et structure l'action)
    - La communication thérapeutique (celle qui soigne, qui réconforte et qui renvoi vers l'action)

    Je considère que, sur ces bases, nous avons à rassembler, à nous regrouper autour de NOS dénominateurs communs que nous avons parfaitement identifiés et intégrés.

    A nous de jouer avant de passer à l'action

    Francis-claude Neri
    18 12 17