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passerelle myriam

  • Affaire Paris Saint Germain (P .S .G.)

    Un nouveau fiasco systémique !

    Commençons par certaines des nombreuses réflexions et analyses en particulier suite à la note :

    Changement et systémique.

    Le système serait trop sclérosé pour changer nous dit-on. Mais est ce lui qui est grippé ou ceux qui l’ont fabriqué mais ne le maîtrisent plus car ils en ont perdu le contrôle faute de n’avoir pu ou voulu le « réguler » ? 

    Absence de régulation et de contrôle, c’est le constat fait depuis au moins les années soixante par des systémiciens éclairés comme ceux du « Club de Rome » ou des...

    §

    Ensuite, je  prendrai deux exemples pour illustrer en quoi l’approche systémique peut résoudre les problèmes complexes auxquels nous avons à faire face tous les jours. Une approche qui peine à transformer nos conditionnements culturels car elle est loin d’être partagée par ceux qui y détectent un danger pour leur position sociale ou leurs intérêts privés.

    §

    Big Data [1]

    C’est bien plus grave et profond !!! Me dit Gilles à qui je rappellerai que le mot N’EST PAS la chose qu’il désigne et que la chaine des causalités ne s’estime pas seulement à postériori ! Bref que nous sommes des animaux prévisibles et que par conséquence nos actes le sont également. A partir de ce constat, nous pouvons construire une approche systémique de la réponse qui englobe l’économie ; qui n’est pour un systémicien qu’une « entrée » comme une autre.

    http://gillesbonafi.blogspot.fr/2013/01/fin-de-leconomie-repenser-la-monnaie.html

    Et je vais faire plaisir à JPH en relevant un non-axiome dans le texte de Gilles :

    « Nous avons comme d'habitude une véritable inversion des valeurs, car, au lieu de limiter les quantités de marchandises (l'entropie du système) par un contrôle de la masse monétaire, nous laissons croître de façon exponentielle la quantité de marchandises ce qui, in fine, conduira l'humanité à la catastrophe. »

    Sa conférence :

    « Chers camarades, de votre serviteur, la conférence sur l'inversion des valeurs en 4 parties dans l'ordre«  

    https://www.youtube.com/watch?v=9BGzNsWRo2M

    https://www.youtube.com/watch?v=u5RmDeQV2Ok

    https://www.youtube.com/watch?v=1piWPaGtDf4

    https://www.youtube.com/watch?v=UY8FY1kyfKQ
    @mitiés

    Jacques

    Et enfin vous conseiller la lecture du livre proposé par Jacques  (un autre) qui soulève à juste titre ce qu’il y a de pathologique dans le comportement de nos élites.

    Il rappelle ainsi que l’analyse systémique comporte trois aspects principaux : managérial, pédagogique, thérapeutique et que les trois ne sont pas « séparables ».  

    « Cher Francis NERI

    Vous avez raison mais je crains que nous ne soyons démunis, face à la Perversion et à la psychose, (sociétale) (lire Personnalité Normale et Pathologique de Jean Bergeret - Dunod éd. Lyon) »

    §

    Vos réponses me confirment que nous tournons autour  de la seule « réponse » possible : organisation, régulation, contrôle et je ne crois pas à la catastrophe.

    Je pense avec une ferme conviction que l’avenir n’est contenu ni dans le présent ni dans le passé et que je peux donc le penser.

    A partir de cette prise de conscience nous pouvons dire qu’en nous y mettant à plusieurs, nous sommes capables d’inventer demain en toute liberté. Et je suis persuadé qu’aucun de nous ne désire un « demain » catastrophique.

    Inventons notre avenir. Croyez moi cette idée est révolutionnaire et en plus contagieuse. Elle se transmet de génération en génération. Il ne faut pas rompre la chaine, la transmettre à nos enfants qui intégreront l’essentiel de ce que leurs ainés qui les ont précédé ont inventé.     

    Mon premier exemple :

    Sur la passerelle Myriam, symbole Alsacien de l’amitié Franco allemande, se déroulait cette semaine une rencontre  de scolaires des deux pays pour l’unité éducative.

    Des jeux, et une « animation » exclusivement faite par un orchestre Africain proposant exclusivement de la musique africaine et des chants en « langue » africaine.

    J’ai rencontré l’organisateur du rassemblement qui se déroulait sur notre territoire. Un Français arrogant et un peu méprisant. Il trouvait que l’idée d’un orchestre « Rhénan » et de la musique, des chants Français et Allemands, se « défendaient » mais qu’un orchestre Africain était plus représentatif de la culture Européenne en devenir !

    Vous pouvez imaginez l’étonnement des riverains, en particulier Allemands, dont les habitations longent le Rhin, alors que coté Français c’est encore une zone en « travaux » occupé par des Roms.

    L’organisateur de cette « manifestation », une « élite » de l’administration scolaire, a-t-il une seule seconde analysé ce que sa décision pouvait provoquer dans un climat plutôt tendu actuellement entre Français et Allemands ?

    Ce fut catastrophique ! En terme de causalité non seulement « linéaire » mais en rétroaction envers ce que nombre de riverains auprès de qui je me suis entretenu considéraient comme une provocation.

    Il faut s’attendre à des retombées qui vont alimenter la « boucle de rétroaction ».

    L’amitié Franco-allemande en a-t-elle tirée bénéfice ?

    Cet homme devrait lui bénéficier d’un recyclage, une année ou deux dans un ex goulag de Sibérie. Peut être apprendrait-il que l’ « idéologie » égalitariste qu’il veut imposer à ceux qui n’en veulent pas est celle de l’ère stalinienne, celle qui disait que demain existait et que c’était le leur, le seul possible.

    Cet homme n’est pas libre, il n’appartient pas à l’humanité. Il subit un conditionnement qu’il transmet, et c’est cela le drame, à nos enfants.

    La liberté du systémicien n’est pas celle du « n’importe quoi » idéologique. Elle consiste au contraire à se mettre d’accord avec ses semblables pour décider ensemble ce que l’on va faire pour construire notre  avenir et des contraintes que nous devrons nous imposer.            

    Je considère que la majeure partie de nos actes étaient hier  encore indéterminables, car les séries causales impliquées sont très nombreuses, et qu’individuellement nous ne possédions pas la logistique, les moyens informatiques pour traiter la masse des probabilités à distinguer pour établir une prospective fiable que nous puissions orienter.  

    La difficulté résidait uniquement dans la collecte et la nature des données à distinguer. Les moyens informatiques actuels nous le permettent.

    En cela réside un changement capital qu’il nous faut intégrer et très vite dans nos « algorithmes ».

    Mon second exemple :

    Dans l’affaire du Paris Saint Germain l’évènement était parfaitement prévisible il suffisait de lire les échanges sur Twister entre les jeunes des cités pour savoir exactement ce qui allait se passer.

    L’effet (boomerang) parfaitement prévisible a rétroagit sur les causes qu’il était faciles de distinguer.

    Encore une fois ces causes sont multiples  et se sont en quelque sorte « catalysées ». Ses éléments organisés grâce à internet, l’expérience du passé utilisée.

    La responsabilité des politiques, du préfet, des dirigeants du club est donc, pour un systémicien, clairement engagée.

    Ce qui est plus grave c’est que nos dirigeants sont et seront incapables de tirer le moindre enseignement de ce nouveau fiasco. Leur seule réponse sera de « faire semblant de faire …un peu plus de la même chose ».

    Dans les deux cas, il est flagrant que ceux qui sont au pouvoir au niveau de l’Etat  et des régions, dans l’administration également, doivent rapidement être remplacés, car étant responsables du problème ils ne peuvent manifestement pas faire partie de la solution.

    Formons ensuite nos dirigeants, politiciens, entrepreneurs, administratifs, enseignants etc. à l’approche et l’analyse systémique et nous nous porterons individuellement mieux ainsi que la France, l’Europe, le monde et probablement l’univers connu.

    Francis NERI



    [1]Big data, littéralement les Grosses données, est une expression anglophone utilisée pour désigner des ensembles de données qui deviennent tellement volumineux qu'ils en deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données