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remédier systémique et complexité

  • Réguler et contrôler

    L’Homme est encore physiologiquement dans la minorité de son âme. 

    Quel que soit son Dieu, il l’a fait imparfait en lui faisant comprendre qu’il ne tenait qu’à lui de s’améliorer en créant des passerelles entre ses émotions et sa raison, entre son néo cortex et son système limbique.

    Le libre arbitre ce doit être çà !

    En résumé, nous dit Mac Lean, le cerveau est composé de trois parties : le cerveau reptilien, limbique, et le néo-cortex. Ce triptyque correspond aussi à la façon dont notre esprit est construit. C’est le modèle du cerveau triunique qui s’est constitué ainsi au cours de quelques millions d’années d’évolution.

    Nous pouvons comprendre cela, même si nous ne pensons pas tous que c’est l’œuvre de notre Dieu. Même si nous pensons que Dieu n’a rien à voir à l’affaire que c’est le « Hasard et la nécessité » et qu’aucun « projet » n’est inscrit nulle part.

    Bien sur çà ne fait pas l’affaire des Musulmans et des penseurs « Aristotéliciens » qui affirment avec conviction que tout est créé une bonne fois pour toute. 
    Mais peut être que si nous leur expliquons bien, avec conviction et preuves scientifiques à l’appui ils finiront par comprendre. Sinon nous ferons sans eux !

    Une fois ce principe élémentaire de responsabilité admis, la « complexité » du monde devient plus accessible et se résume à un unique concept : insuffisance de régulation et de contrôle et ce à trois niveaux : individu, groupe, espèce.

    Manifestement la « Nature » ne peut plus grand-chose pour nous, sinon nous « réguler » avec une extrême rigueur ce qu’elle a probablement commencé à faire, en guise d’avertissements. 
    C’est normal, puisque « elle », « Dieu », « Personne » ou quelqu’un de la famille nous laisse nous auto-organiser ; même si cette auto-organisation nous est inaccessible et qu’il faudrait attendre encore quelques millions d’années pour qu’émerge l’Homo sapiens enfin capable de mettre en cohérence ses émotions et sa raison.

    Nous voyons bien par exemple que l’autorégulation çà ne marche pas, car si cela était, la « crise des subprimes » ne serait jamais advenue. 
    D’autant plus que rien n’a changé et que pour les marchés financiers c’est reparti de plus belle, comme si rien ne s’était passé.

    Et inutile d’insister sur les conflits « religieux » actuels, çà se passe de commentaires.

    Sans vouloir se prendre pour Dieu, ce que lui-même s’interdit semble t’il, notre science et notre technologie encore « sans conscience », nous permet de nous auto détruire et de détruire la planète par la même occasion et il ne manque pas de prétextes pour cela.

    Bref nous « avons les moyens » de vivre en enfer ou au paradis terrestre. Le libre arbitre quoi !

    Une fois l’idée de régulation et de contrôle admise, il faut dire ce que l’on entend par cela, ce qu’il est absolument nécessaire de réguler et de contrôler, à quels niveaux il faut le faire et comment.
    Il me parait par exemple nécessaire de réguler et de contrôler au niveau local, national et mondial (individu, groupe, espèce) :

    Les finances
    L’économie
    La démographie
    L’Education et la Socialisation
    Les matières premières
    La production et l’affectation des richesses.

    Et mettre en place un système de gouvernance lui-même régulé, contrôlé et sanctionné par les peuples !

    Il n’y a plus qu’à !

    Francis NERI
    01 02 15