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  • La complexité de la notion de système.

    La connaissance des parties additionnée ne peut conduire à la connaissance ; pourquoi ?
    Parce que l’organisation d’un système produit des émergences et les émergences sont des propriétés qui naissent de l’organisation du tout.

    Jacques Monod, dans le Hasard et la nécessité, parle de l’émergence. Et de la grande conquête dans la biologie des années 1950 qui a consisté à montrer que la vie était faite de constituants physico-chimiques que l’on peut retrouver dans la nature ; dès lors la différence entre la vie et la non vie ce n’était pas la matière, mais l’organisation, la complexité de l’organisation vivante. Et l’on retrouve cette question à tous les niveaux, jusqu’aux sociétés organisées.

    C’est la raison pour laquelle nous ne comprendrons rien au monde en devenir si nous ignorons la notion de système, de structure et d’organisation.

    J’ai relu attentivement le livre de Zemmour, un ami ayant attiré mon attention sur la dernière phrase du livre qui est la suivante : La France se meurt, la France est morte !
    Et comme Zemmour a sur cet ami une grande influence, celui ci considère que puisque la France EST morte, il n’est plus nécessaire de combattre.
    Et donc il envisage de se réfugier et s’enfermer avec quelques amis dans une proprièté-bastion, cultiver ses salades biologiques, faire son pain, son électricité etc. et attendre que çà se passe.

    Après réexamen, je considère que cet ami

    1) simplifie le discours de Zemmour, qui écrit aussi : ce projet subversif  (de destruction de la France) connaît aujourd’hui ses limites ; il est temps de déconstruitre les déconstructeurs ! Et c’est ce qu’il s’attache à faire…moi aussi !

    2) additionne des parties (des éléments) du système en interaction dynamique, en oubliant que le TOUT est au moins plus que la somme des parties…ce qu’à mon avis il doit mieux appréhender !

    Du coup j’ai fait et refait une analyse systémique car elle est la seule en mesure d’analyser la complexité et je vous rends attentif à ce que dit à ce sujet Edgard Morin :
     « Cela nous conduit à un paradoxe logique. Le problème de la complexité ne se pose pas seulement en termes empiriques : l’embrouillamini des actions, réactions, interactions, rétroactions ; c’est aussi un problème conceptuel, et je dirais même logique : il faut concevoir ce type d’unités où il y a du plus et du moins, donc en apparence antinomique. De même il faut concevoir l’unité du divers et la diversité de l’un. Et là, sans doute, la formation que nous avons tous reçue rend très difficile cette conception. Prenons le débat sur l’humain. Il y a ceux qui vont insister sur l’unité de l’humain, car il y a le même génome, les mêmes traits anatomiques, le même cerveau, la même aptitude à rire, pleurer etc. Mais d’autres — et le débat a commencé avec Voltaire et Herder — disent que les cultures, les individus sont irréductibles les uns aux autres, et l’on ne voit plus que le singulier et le divers. Alors que le grand problème, je le répète, est de concevoir l’unité dans le divers et le divers dans l’unité. »

    La difficulté est donc de sortir d’un système de pensée qui tend à disjoindre ce qui doit être associé. Et c’est cela qu’il faut commencer à appeler complexe.

    C’est TOUT le problème actuel que nous avons par exemple avec l’Islam. Si nous concevons que l’islam fait partie du système, alors nous ne pouvons le « disjoindre » mais dans son propre intérêt, nous avons à le réduire à sa plus simple expression afin qu’il n’envahisse pas tout le système et ne nous impose pas sa vision du monde.
    Bref …nous voulons justement que le monde reste divers et Morin à tort de vouloir que la  « singularité » de Islam réduise l’Occident à sa plus simple expression sous prétexte que celui-ci aurait « canibalisé », « mis en esclavage » l’Afrique de l’Ouest et les Arabo-musulmans depuis trop longtemps.

    Il nous faut donc combattre les idées de Morin et combattre en nous le désir de se réfugier sur notre arbre et attendre que çà se passe.


    Il n’y a qu’une seule voie possible si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation sans issue : plus de régulation, plus de contrôle et plus de sanctions envers les éléments du système qui veulent nous imposer leurs pratiques…à commencer par NOS dirigeants et nos élites actuelles.
    Quand au tiers monde, au monde Africain et Arabo-musuman, si nous voulons bien comprendre leur soif d’égalité, qu’ils veulent eux aussi consommer jusqu’à en devenir obèses, nous devons leur dire : pourquoi pas, mais alors réduisez VOTRE population, car ce que vous voulez : le beurre et l’argent du beurre ce n’est pas possible …

    Ce qui ne veut pas dire que nous devons nous aussi continuer à consommer comme des malades …et à ce sujet, je trouve l’idée de réduire au maximum la population de ceux qui ont tout juste 90 de QI comme excellente …il suffit de les obliger à  une sévère contraception, voire d’en stériliser certain(e)s.

    N’avez vous pas remarqué qu’il n’y a plus de gros et de grosses parmi nos « zélites » ?
    Small is beautifull !
    Par contre comme aux USA …les gros et les grosses parmi le « bon peuple » leur nombre grossi … si j’ose dire !

    C’est voulu …bien sur : du pain et des jeux, la télé, le foot, les chips et le beurre de cacahouètes !

    Bien sur j’entends d’ici les moralistes, les « bien pensant » me traiter de nazi en voulant réguler, contrôler et sanctionner …la démographie, les finances, l’économie, la production et l’attribution des matières première, la production agricole  …d’être un VRAI écologiste en fait.
    Surtout si je leur dis, en plus, que je ne crois plus du tout, mais alors du tout, que le système électoral et démocratique à fait son temps car 51 % d’imbéciles votant pour des crétins comme Hollande, ce n’est plus possible.

    Il faut réduire le nombre de crétins ou les empêcher de voter !
    C’est ce que pourrait sinon dire, mais du moins envisager de faire Marine LE PEN si elle veut vraiment parvenir au pouvoir.

    Voilà …je crains que ce soit ma dernière chronique !

    Francis NERI
    10 04 16