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Approche intégrative des problématiques sociales

Des convictions et une approche qui structurent la démarche de l’Institut Européen de Socialisation et d’ Education.

La tendance actuelle de résolution des problématiques sociales, et somme toute naturelle, est de ne saisir que des parties et de proposer d'emblée des mesures partielles avant même d'avoir défini les problèmes à résoudre. D'où des querelles de chapelles où chacun a beau jeu de mettre en évidence le caractère discutable et restreint des hypothèses des autres. Aussi, semble-t-il préférable avant d’aborder la résolution d’une problématique, de commencer par cerner les questions qu'il convient de poser en appliquant une méthodologie de « recherche d’évènements », puis de proposer une ou des hypothèses et enfin des propositions et des réponses effectivement applicables sur le terrain à partir, par exemple, d’une recherche-action effective, c'est-à-dire donnant des résultats susceptibles d’être généralisés.

La prospective a toujours intérêt - même si l'avenir n'est en rien la reproduction du présent ou la continuation du passé - à s'interroger sur la problématique du système étudié, à le considérer dans sa dynamique longue, à se nourrir de comparaisons géographiques, à tenir compte des contextes, des représentations, des attitudes et des comportements spécifiques à ces lieux, temps, contextes.

Ainsi, éviterons nous un  « discours » ayant tendance à  présenter d’une problématique (dans le sens de sujet à traiter) des visions appauvries qui éliminent l'essentiel, c'est-à-dire la totalité.

Quelle que soit la problématique étudiée, elle l’a été "hier, aujourd'hui et ailleurs", et il apparaît nécessaire de s’appuyer sur les travaux qui ont été conduits sur le sujet et ceux qui sont en cours. Se rapprocher de ceux qui oeuvrent sur des thèmes voisins n’est nullement déshonorant et il parait éminemment souhaitable de « mutualiser » autant que faire ce peut les recherches sur une thématique donnée et à partager les analyses, les synthèses et les conclusions.    

Il devient alors possible d'aborder de notre position, à partir de nos représentations, de nos attitudes, au sein de notre environnement, de nos moyens,  les défis de l'avenir pour la société française, défis et problématiques qui proviennent de notre être en tant qu’individus, de cette société elle-même ou de son environnement extérieur.

Notre approche intégrative, qualifiée également de systémique, holistique ou encore de biopsychosociale se veut éducative, socialisante et de remédiation.

Pour notre part, il est un thème préalable pratiquement inévitable : celui des relations et des rétroactions souhaitables entre les systèmes : éducatif, politique, économique, familial, communautaire, culturel et cultuel etc, et les intermédiaires, les entrées, par lesquelles elles fabriquent du « lien social », le travail, le loisir, le jeu, le sport, la musique,la danse etc.  !

Mais les questions qu'il convient de se poser au sujet de l'avenir de notre système social, considéré comme une série d’ensembles régulés ou à réguler, ne concernent pas que le souhaitable. Elles portent aussi sur le comment. Il appartient à chacun d’entre nous, seul ou en groupe de proposer des priorités et des stratégies de changements. Et c'est sans doute de la réponse qui sera apportée à cette deuxième série de questions que dépendra, en fin de compte, la vitalité future de nos systèmes et ensembles sociaux en particulier : l’école, la famille, l’environnement social.

Francis NERI

Septembre 2006

 

 

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