Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Une société de la connaissance

    En dehors de l’inquiétante question démographique et de la nécessité de maintenir une population en décroissance jusqu'à obtenir un "équilibre " acceptable, je ne vois qu'un avenir parfaitement viable 
    Bien entendu, nous allons devoir apprendre la régulation, le contrôle et la remédiation ...et cette dernière peut effectivement être violente.
    Ce n'est pas nouveau, De Foucault (et il n’est pas le seul) parlait déjà de l’avènement d'une société où l'emploi industriel deviendrait rare, où la robotisation prendrait la place de l'homme au travail.  Et bien entendu s’ajoute à cela les migrations sauvages et le choc des cultures.

    Sa vision ouvrait directement sur l’avènement de pouvoirs transversaux, latéraux, décentralisés grâce au réseau.
    Les pouvoirs viendront de partout écrivait-il ...ils sont partout.
    En effet, les réseaux sociaux et internet ont créé de nouveaux espaces de voisinage et d'échange qui mettent en cause et défient les pouvoirs pyramidaux traditionnels.
    C'est un véritable cocktail explosif de nature à non seulement influencer les gouvernements, mais aussi les faire plier.
    A nous de savoir nous en servir en alliant nos compétences techniques, psychologiques, de communication etc.

    C'est ce que nous voulons formaliser avec le projet de réseau "infogroupes".

    Les affrontements, conflits, débats d’idée se produisent en tout points du réseau, se relaient et se transmettent de page en page, de blog en blog, de site en site.
    Les manifestations de pouvoir et les forces de résistances doivent s’exprimer partout et être visibles partout …bas les masques, osons la clarté de nos intentions.
    Les rapports de force seront déstabilisés par des rapports de flux massifs utilisant les faiblesses de l’adversaire selon le principe des arts martiaux ou de la cyberversion (cyberguerre).
    Des forces relativement faibles exercées à des endroits précis, ou des liaisons faibles  mais amplifiées par la multiplicité des réseaux peuvent déstabiliser des pyramides de pouvoir. « Les victimes » de « lanceurs d’alertes »  en savent quelque chose !

    La légitimité du pouvoir est contesté en raison de ses dérives et dans ce cas la « violence légitime »  change de main, le peuple s’en empare.
    C’est ce qui risque de se passer puisque le pouvoir actuel est reconnu pour être incapable de maintenir nos sociétés humaines dans la loi, l’ordre social, moral et la sécurité par l’Etat, la famille, l’école, la justice, l’armée, la police et même nos entreprises !

    C’est une contre société que nous avons à faire émerger, une société de la connaissance. Une société aux pouvoirs transversaux et à l’intelligence collective des réseaux humains, capables de produire des valeurs et des règles simples à appliquer individuellement et collectivement.

    Au travail !
    Plus est en nous

    Francis-claude Neri 

    10 08 17