Nationalisme, patriotisme, globalisme et localisme.
Il est nécessaire de les distinguer. Le patriotisme est important et utile, mais le nationalisme il faut s’en méfier, car il peut encore conduire à des conflits d’un autre âge.
D’autre part, il ne faut pas s’étonner de la réapparition de l’identité nationale que nous mettons en avant comme contre feu à la globalisation et à la menace de débordement migratoire.
L’illusion gravissime serait de continuer à ne pas prendre en compte les réalités culturelles historiques des peuples et de penser que la démocratie est appelée à remplacer partout le totalitarisme ou des régimes répressifs.
Il existe des cultures différentes et toutes ne mènent pas à la démocratie et aux droits de l’homme. Il serait vain de vouloir continuer à les imposer en particulier par la force.
D’autant plus que, hier encore, nous avions comme repère en France les valeurs judéo-chrétiennes matinées des « lumières » et que celles ci sont également en perte de vitesse.
Dans un tel contexte, le libéralisme occidental sombrera et peut faire place à un nouveau totalitariste à base d’idéologie « islamo-gauchiste » (dont Mr Mélenchon serait un des moteurs) si continuent à croitre les inégalités et le diktat d’une élite qui impose ses vues sans concertation avec la complicité passive et criminelle des « contre pouvoirs », en particulier les syndicats et les partis politiques se disant d’opposition.
D’autre part, il ne faut pas se mêler des affaires des autres pays car nous n’avons plus la responsabilité, ni les moyens, de porter des valeurs qui ne sont nullement absolues d’autant plus que nous mêmes y avons renoncé en grande partie …nous avons plutôt à nous efforcer d’en retrouver la plupart et d’en faire des guides moraux et éthiques pour l’éducation et la socialisation de NOS enfants.
Nous avons devant nous, ici en France et maintenant, un nombre considérable de défis à relever dont celui de la résistance au totalitarisme islamiste importé qui est l’aboutissement de dizaines d’années de compromissions étayées par les droits de l’homme, le politiquement correct et la soumission de la gauche comme de la droite, pour des raisons purement électorales, au processus migratoire et islamisant.
Le défi suivant est local et global. Il est à la fois civilisationnel, culturel, social, économique, financier, industriel, écologique …pour les principaux facteurs.
Et tous ces facteurs entrent en cohérence et sont si entrelacés qu’il faut tirer avec prudence les fils de la ficelle « systémique » pour en suivre les interactions et les rétroactions.
En conséquence, ce qu’il nous faut dénoncer sans ambigüité c’est le centralisme « jacobin » qui maintient en place un pouvoir central vertical déconnecté des réalités humaines et locales.
Le système de « l’UE » en est le parfait exemple. Il n’y a pas de réponses locales dans les décisions de l’UE ; il n’y a que des réponses globales qui intéressent la « globalisation » C’est sans le moindre sens pour les citoyens Français pour une technostructure qui ne produit que des normes sans rapports avec leurs intérêts.
J’invite les Français à « agir local tout en pensant malgré tout global ».
A s’organiser en réseau(x) à partir d’une base horizontale (groupes locaux sur le principe d’une organisation fractale), à penser que les problèmes LOCAUX ainsi que les problèmes nationaux ayant une incidence sur les locaux doivent être résolus par les locaux avec l'aide du national, voire du global ...subsidiarité.
La déconstruction française se révèle effectivement être une démolition.
La réponse (la reconstruction) viendra des communes, des départements et des régions. C’est à partir d’elles que nous pourrons IMPOSER nos choix au national et au delà au global.
Commençons par les municipales et faisons des choix AVISES !
24 11 19
Francis-claude Neri
NERI Francis @Iese67NERI
http://semanticien.blogspirit.com/
Commentaires
Le rêve d’un monde unifié dans une communauté politique mondialisé est un fantasme progressiste paralysant et désincarné. C’est avec lui que nous devons rompre.