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  • La droite !

    En refusant de censurer Lecornu, et donc en avalant sans broncher la réforme des retraites, la droite LR s’enterre dans la honte et la lâcheté.

    Au fond ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est le sens de toute leur histoire : ils bombent le torse, parlent d’honneur de la droite, de "valeurs", de "panache", puis au moment de tenir la ligne… hop ! le drapeau blanc. Ils appellent ça le "sens des responsabilités". Comprenez : le sens du tiroir-caisse.

    Ah, ils sont forts pour traiter Marine Le Pen de "femme de gauche" ! Mais quand il s’agit de sauver leurs petits sièges bien rembourrés au Parlement, ils votent tous ensemble, d’un seul élan de servilité : priorité à la gamelle !

    Ces gens incarnent, jusqu’à la lie, le pire de la politique : non seulement menteurs, mais encore donneurs de leçons. Ils parlent de baisse d’impôt et d’allongement de la durée de cotisation avec des airs de martyrs de la rigueur, comme s’ils allaient mourir pour deux points de PIB. Mais dès qu'on prononce le mot "dissolution", nos braves soldats se défilent.

    Ils sont maintenant prêts à tout accepter : des milliards d’impôts supplémentaires, des taxes nouvelles sur le patrimoine et la production, et même le gel de la réforme des retraites qu’ils juraient hier encore défendre pour "préserver la France du chaos budgétaire". Mais que vaut le "chaos budgétaire" face au confort d'un bon fauteuil ?
    Même si on leur proposait le retour de la taxe à 75% ou la retraite à 55 ans, ils diraient oui, pourvu qu’on ne dissout pas, pourvu que les petits fours soient encore tièdes, pourvu que le gros Larcher puisse continuer à à ronfler dans son double fauteuil de sénateur.

    Les idées comptent peu, Les places beaucoup. Et ils en prennent de la place. Beaucoup trop et depuis trop longtemps.
    La droite LR (hier UMP) reste, devant le PS, le pire du pire de la politique. Ces gens ne méritent ni respect ni considération : seulement le mépris, et un éclat de rire.

    Pierre Gentiller