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  • Le malaise français

    Nous entendons de plus en plus fréquemment cette ritournelle :

    « La question de la sécurité, de la croissance, comme celle de l'emploi et du pouvoir d'achat, sont au cœur du malaise français. »

    Mais on peut se demander si la croissance et l'élévation du pouvoir d'achat sont bien les éléments constitutifs qui permettraient à chacun de « vivre heureux ». La croissance et un pouvoir d'achat fort par l'accroissement artificiel de la consommation de biens et de services pas toujours essentiels, est un non-sens économique et écologique. Donner, par exemple, des primes à la casse pour remplacer des voitures encore largement utilisables, n'améliore pas l'emploi et le pouvoir d'achat des Français ; il accroît le problème par simple rétroaction positive.

    Il en est d'ailleurs de même pour « l'explosion » démographique. Dire, par exemple, qu'il faut faire plus d'enfants pour payer les retraites futures est « démagogiquement » meurtrier. C'est l'assiette qu'il faut modifier. La taxation des profits financiers et de certains outils de production utilisant peu ou pas de main d'oeuvre est la voie qu'il faut explorer, avec le recul de l'âge de la retraite.    

    Mais même si le pouvoir d'achat était l'élément premier de la réponse, il ne se décrète pas. La clef est tout d'abord dans le retour à la sécurité des personnes et des biens, dans la gestion de la croissance économique et démographique, la régulation financière, la restauration des valeurs universalistes, dans le partage de la valeur ajoutée, la revalorisation du travail...Il faut à la fois « améliorer la qualité du gâteau et réserver l'accès au gâteau ».

    Bref, une approche qui relie les pôles en crise et apporte une réponse globale et cohérente qui tend plus vers la réduction que vers l'expansion.

    Si ceux qui travaillent sont de moins en moins nombreux et ceux qui sont à charge de plus en plus nombreux, si chacun gère sa partie sans appréhender la problématique de l'autre, si la réponse accentue la problématique globale, si l'on s'enferme chacun dans sa « réalité close » c'est sans issue. 

    Mais le problème n'est pas qu'institutionnel. Il nous faut aussi sortir de la manière de raisonner, de penser qui nous a mené au désastre de 2008. Sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.

    Quand on véhicule des idées fausses et démagogiques, qu'on reprend le prêt à penser de gauche, comme de droite, qu'on emploie les solutions d'hier pour résoudre les problèmes de demain,  on rend le débat obscur dans le seul but de semer le doute dans la tête des gens et mieux les manipuler.

    On voudrait nous faire croire que la réponse à la crise globale, qui est aussi celle du système occidental de gouvernance, sera résolue si nous parvenons à réguler les marchés financiers.

    Il n'en est rien, car si l'Occident croit encore en la justesse et l'universalité de son système de valeurs ainsi qu'en son dogme de la mondialisation économique et financière,  des « singularités » fortes s'y opposent avec force et dans la violence ; en particulier une partie de plus en plus grande du monde arabo-musulman qui veut imposer sa propre vision de l'universalité et de la modernité, quitte à le faire en mobilisant au nom de la « guerre sainte ».

    Il faut lutter sans faiblesse pour que chacun de nous, au-delà de nos différences, prenne conscience de l'enjeu et combatte sans faiblesse les nouveaux fascismes qui montent. L'on doit également revoir notre système de valeurs et notre conception de la gestion et de la gouvernance du monde.

    Bref, nous devrons nous donner les moyens de changer si nous ne voulons pas que d'autres s'en chargent et nous imposent leurs solutions.

        

  • Carton rouge aux « djeunes »

    Cet ami internaute sait de quoi il parle. Il habite une "cité sensible". J'aime beaucoup son style et sa sincérité. Si vous avez des commentaires, je transmettrai !

    §

    Au niveaux des cités et de la jeunesse défavorisées il y a justement une nuance très importante, vous prenez une ville, peut importe, et une cité populaire, un immeuble de trois cage d'escaliers, trois cages quasiment identiques, le même trottoir pleins de crottes de chiens, le parking trop petit et le triste centre commercial y attenant, voilà le décor est planté.

    Plusieurs familles y cohabitent, de plusieurs ethnies, divers niveaux de cultures et... des enfants.

    Et bien je tiens à tirer mon chapeau aux jeunes qui dès le début suivent sérieusement leurs cours, soit passent leur BAC ou, selon leurs ressources ou niveau scolaire, se dirigent vers un CAP ou BEP, ils ont compris tout de suite ce qu'il fallait faire et, croyez moi, certains font partie de famille très modestes.

    Par contre mon carton rouge est envers ceux qui préfèrent la facilité de traîner dans le hall, à boire de la bière hollandaise et à fumer du cannabis (shit). De dire qu'ils sont « discriminés » et que c'est parce qu'ils vivent dans la cité et dans un immeuble « pourri ». En fait, ils insultent les autres qui vivent dans cet immeuble et qui, eux, n'ont pas choisi la voie de la paresse. Je sais de quoi je parle, je les vois tout les jours. Ils se lèvent à midi et traînent dans les halls toutes la journée. Ils ne peuvent pas essuyer de refus d'embauche, car ils ne  se déplacent pas pour ce genre d'entretien. Le commerce de shit est bien plus lucratif, la facilité. J'ai vu un jeune, la casquette posé sur le sommet du crâne demander à un employeur : Wesh!!! j'voudrais un emploi ou je peux commencer à midi et finir à16h. Ouais faut qu'je vois les potes. Vas y t'as un job pour moi ! (Hélas réel et vécu !).

    Je suppose qu'il va attaquer la société en disant qu'il vient de la cité et qu'on ne veut pas de lui, mais alors comment son voisin à t-il fait ? Il habite le même immeuble pourtant !

    Le pire est le jour ou cet individu qui à choisi la facilité, qui à brûlé quelques voitures, agressé le libraire, décide enfin de gagner sa vie honnêtement car il ne veut pas finir en prison. On en fait un héros : vous avez vu il a réussi à s'en sortir ! Alors moi je dis que le héros est celui qui habite cette cité défavorisée, qui a tout de suite fait « le bon choix ». Qui en a bavé. Lui ou elle est un héros, oui ! Car en rentrant du travail, ou de sa formation, le soir, il devait passer devant ces petits truands qui le rackettaient en cigarettes, ou alors en portable. Justement la plupart des gens dans les cités, gaulois, maghrébins, portugais, asiatiques y habitent et survivent en travaillant honnêtement sans avoir d'enfants qui brûlent des voitures. Toujours dans cet immeuble, dont les feignants se servent pour se donner une excuse, pour dire qu'ils n'y peuvent rien, qu'ils sont victimes du racisme. Et croyez moi les fondamentalistes de l'islam les utilisent sans mesure pour saper l'autorité de la république : « nique la France, « nique » la Police et vive l'islam. Ainsi ils se sentent des victimes déchargés du devoir d'un honnête citoyen.

    Et en fait, les premières victimes sont les Français issus de l'immigration, qui pâtissent d'une mauvaise publicité.

    Ces jeunes "racailles" font, en fin de compte, des bons rabatteurs pour le Front National, comme la burqa qui n'est qu'une provocation de plus. Pour dégoutter « le gaulois » de ces gens, un publicitaire ne ferait pas mieux.

    Bon j'arrête de m'épancher, sinon je vais écrire un roman. Je le répète : je tire mon chapeau à tous ceux qui continuent d'habiter dans cet immeuble et à se lever le matin.

    Sincèrement, El Borak.

     

     

  • Reconquista

    Un ami m'a parlé de « Reconquista », vous savez, la reconquête de l'Espagne par les Chrétiens. Alors je me suis posé la question : n'est ce pas mettre la charrue avant les bœufs ? 

    Aurions nous déjà été conquis ? La « Charia » est-elle la clé de la nouvelle législation française ? Le voile et la burka, une nouvelle obligation morale, faite aux françaises et que leurs « hommes » doivent imposer ?

    Non, ce cauchemar, que nombre d'entre nous croient inéluctable, peut probablement être prévenu. 

    Mais si cela était, de quelles énergies disposerions nous pour la Reconquista ? L'énergie spirituelle est en chute libre. Le nationalisme ? La patrie ? Les valeurs universalistes et judéo-chrétiennes ? Un néo-communisme, quoi encore ?

    Lorsque Tarik, le Berbère, a attaqué l'Espagne avec des forces insignifiantes, cette dernière était divisée et en crise. Lorsque les forces chrétiennes de la reconquista ont conquis Grenade, la dernière citée occupée par les Musulmans, cela s'est fait car depuis longtemps ces derniers étaient en crise et divisés.

    Alors, l'histoire se répète ? Un nouveau Tarik va-t-il conquérir la France, ce « ventre mou » de l'Occident ? Ensuite, allons nous mettre 700 ans pour reconquérir  nos territoires matériels et spirituels?

    Ce qui va manquer à l'Occident pour entreprendre sa « reconquista, c'est un nouveau souffle, un nouveau carburant, une énergie qui fédère, des concepts « transpartisans », qui rapprochent, unissent et rassemblent : le Sioniste avec l'européen, le gauchiste et le libéral, l'écologiste ainsi que le chasseur, le mondialiste avec le régionaliste, les valeurs universelles laïques et les spiritualités, les démocraties avec l'autorité etc. Cette énergie libératrice est en nous c'est celle du désir : de vivre, d'aimer, d'être aimé et reconnu.

    L'énergie libidinale du désir, réactivée, réorientée, peut libérer des personnalités  authentiques, fortes et d'une redoutable efficacité pour peu qu'elle ne soit plus captée et dévoyée par les illusionnistes de la croissance et de la consommation qui ne travaillent que pour leur « paroisse » : « le pouvoir et le profit ».

    Pour cela, après avoir fait table rase des acteurs responsables du désastre économique, social et culturel, il faudra libérer l'école qui s'est effondrée sous les assauts des concepts de mai 68, de l'idéologie Sartrienne, des pédagogistes, de la social-démocratie et de l'horreur freudomarxiste. Le reste est affaire de travail et de persévérance.

    L'énergie libidinale est-elle le moteur de l'histoire ? Si oui, débarrassons-la de ses scories et redonnons lui toute la place à laquelle elle a droit.

    Encore insuffisamment connu et encore moins appliqué, un outil performant existe pour mettre en œuvre la « reconquista » c'est l'approche systémique grâce à laquelle nous pouvons affirmer que « la rétroaction positive c'est l'accroissement des divergences alors que la rétroaction négative, c'est la convergence vers un but ».

    Cette simple affirmation peut changer notre perception du monde et donc le transformer par la régulation ou la sublimation de nos pulsions, selon que l'on soit athée ou croyant.

    Après tout, pourquoi attendre 700 ans ? Commençons aujourd'hui, maintenant, tout de suite !