Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Continuité Occidentale

    La Grèce, Rome et le christianisme constituent les fondements sur lesquels s’est bâti l’Occident.

    Le christianisme issu du monothéisme juif, imprègne l’Occident jusqu’à la Réforme et au delà.
    Je n’oublie pas les lumières et 1789, mais ce ne sont pour moi que des conséquences.

    L’aboutissement est la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’homme

    Ce patrimoine culturel de la pensée occidentale est en danger.

    Pour assurer la continuité de cette pensée et de cette société, ce dont nous avons besoin, c’est d’abord de retrouver du sens à donner à nos projets, et donc de « mise en forme » de la production humaine, de ses pratiques (régulation, contrôle, sanction).

    Pour cela, nous devons revenir aux fondamentaux politiques qui nous incitent à choisir entre éthique de responsabilité et éthique de conviction.
    L’éthique de responsabilité se définie essentiellement par l’acceptation de la réalité sociale et économique et aux exigences de l’action.
    L’éthique de conviction obéit aux impératifs de la foi, quelle quelle soit !

    Cette antinomie entre les deux « morales » de responsabilité et de conviction est-elle, de notre temps, encore soutenable ?

    Ne nous expose t’elle pas, d’une part, aux justifications de réalités extrêmes de ceux qui écartent avec indifférence toute idée de partage et de système ouvert et d’autre part, des faux idéalistes prisonniers de leurs utopies qui condamnent toutes les formes de politique qui ne sont pas conformes à leurs convictions et qui finissent par participer ou contribuer (consciemment ou non) à la destruction par l’interne de leur ensemble social ?

    Bref, nous serions perdant et sur les deux tableaux !

    Pour autant, le problème éternel de la justification des moyens par les fins dévalorise nos systèmes occidentaux de valeur, ce qui laisse profondément indifférents des systèmes de valeurs antagonistes qui bien évidemment en profitent; en particulier pour nous combattre sur les deux terrains en utilisant nos convictions contre nous.

    Il nous faudra donc choisir et vite, car cette antinomie ne comporte, pour nous occidentaux aucune solution de continuité qui régulerait, contrôlerait et sanctionnerait les égarements du et des pouvoirs et garantirait l’avenir occidental.

    Existe-t-il une troisième voie ? A nous de le dire ! Mais jusqu’à présent rien de concret n’émerge en ce domaine !

    Francis NERI

    03 07 15