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Le systémicien - Page 373

  • Sur la crise écosystémique

    Suite à mon billet sur la crise écosystémique une réponse d’EVRARD Michel qui me demande de bien vouloir la diffuser. Inutile de dire que je partage entièrement ses vues sur la démographie...7 milliards d'humains c'est bien trop pour une si petite planète et c'est la source principale de tous nos maux.  

    Cher Monsieur,

    Les chiffres que vous nous avez assénés dans votre billet du Dimanche 27 Mai, m’ont laissé pantois.80.000 hectares, ça fait beaucoup. Il me semble que tout n’est pas goudronné ou bétonné. Dans les Alpes, des alpages sont régulièrement abandonnés, soit parce qu’il n’y a pas de repreneur, soit parce que la présence des loups (aberration totale) décourage les bergers. Mais il est évident que la crise écologique est sur les rails, vu que la surface bétonnée et goudronnée atteint déjà l’équivalent de 31.000 ou 32.000 km2. Les problèmes d’adduction d’eau se font de plus en plus fréquents. Certaines villes projettent d’aller en chercher à 80km. Et la construction de logements continue de plus belle. Les gens qui les occuperont, auront également besoin de nourriture, de chauffage, d’habits et si possible, de travail. Il est évident que l’immigration devient un poids difficile à supporter pour l’Etat, mais le malheur est qu’elle est pain bénit, pour les Sociétés de BTP,la grande Distributionet donc les imports-exports, surtout imports.  A mon avis, c’est une des raisons, pour lesquelles la classe politique est si laxiste vis-à-vis de l’immigration qui arrange beaucoup de gens, les uns pour faire du fric, les autres pour avoir des voix aux élections et d’autres encore pour exprimer leur besoin de générosité… sur le dos des contribuables. L’allusion que vous faites aux 5.000 km2 de parking qui constituent un espace capable de loger un million de personnes, ne manque pas de sel. Elle démontre implicitement que l’auto a pris une place démesurée dans notre société et c’estla vérité. J’ai écrit plusieurs textes, à ce sujet. Nous vivons dans une société complètement éclatée. Aujourd’hui, nous sommes obligés de prendre la voiture, pour un oui ou pour un non. L’hypertrophie de la mobilité est une autre cause de la débandade économique actuelle et de l’endettement de l’Etat et des particuliers. Mais comme pour l’immigration, l’argent que nous dépensons sur les routes, n’est pas perdu pour tout le monde. Dans l’un et l’autre cas, il y a des solutions tout à fait appropriées à mettre en œuvre. Mais ce sont deux sujets tabous. Dès que vous ouvrez la bouche, pour dire que l’on pourrait réellement relocaliser nombre d’activités économiques ou qu’il y aurait une autre façon de venir en aide, aux pauvres du Tiers-Monde, que  de les laisser venir dans  un pays couvert de dettes et présentant un taux de chômage critique, on vous traite de tous les noms. Si vous informez votre interlocuteur qu’il existe aujourd’hui une technique de stérilisation par les voies naturelles, donc non-invasive et très facile à mettre en œuvre, vous êtes immédiatement accusé de vouloir rayer de la surface de la terre, diverses ethnies, alors qu’il s’agit simplement d’adapter le niveau de population aux possibilités agricoles de chaque pays, améliorées par des techniques respectueuses de la nature et donc réellement durables. Nous sommes déjà trop nombreux sur terre. Mais je ne suis pas un adepte de ces farfelus qui ont érigé le Georgia Guidestones et qui prétendent que la population humaine de la planète ne devrait pas dépasser 500 millions d’individus. Il y a, sur terre, place pour quelques milliards d’êtres humains, mais pas 7 milliards. Il y a de fortes chances que la nature règle, elle-même,  le problème tôt ou tard. L’inconvénient est qu’elle le fait généralement d’une façon brutale et sans crier gare. Tout mon souci dans ce texte aura été de montrer que l’on peut y arriver autrement, sans heurts et selon un processus pacifique. Je ne sais pas si j’ai été convaincant. Si je suis dans l’erreur, qu’on me le prouve : je suis prêt à faire amende honorable. Toutes mes salutations. 

    EVRARD Michel. Retraité. Ancien coopérant bénévole au Mali (1971-1973).

  • Halte à la seconde dérive gauchiste au sein du Front National !

    Je partage l'avis de Jacques qui soutient que Marine à fait une fausse maneuvre et un calcul risqué en facilitant, par son vote blanc, l'accession de Hollande et de ses amis au pouvoir. Mais il ne faut pas pour autant oublier qu'une grande partie de ceux qui, comme Jacques et moi, ont voté pour Marine au premier tour ont mis un bulletin Sarkozy dans l'urne au second. J'appelle cela un vote "patriote" et c'est celui-ci qu'il faut, au delà des partis, promouvoir aux législatives. Rien n'est perdu Jacques ! les patriotes pour peu qu'ils s'unissent et ne se divisent plus, vont gagner.   

    Chère Marine,

    Lors d’une première lettre ouverte, j’avais expliqué pourquoi la valorisation, par le FN, de certains thèmes gauchistes (par exemple, la thématique syndicale, ni vraie ni fausse en elle-même, du « manque de moyens ») était une stratégie contre-productive. Dénoncer, comme le font les syndicats, le manque d’effectifs de juges ou de policiers sans stigmatiser l’inversion des valeurs ahurissante qui sévit à présent dans les institutions répressives de l’État revenait à un coup d’épée dans l’eau ; pire, cela revenait à faire le jeu de la gauche, qui s’est spécialisée dans l’exaltation de ce genre de thématiques. Certes, très souvent, vous avez rectifié le tir, vous recentrant sur vos fondamentaux (qui, je le confesse volontiers, sont aussi les miens).

    http://ripostelaique.com/lettre-ouverte-a-marine-le-pen%C2%A0-halte-a-la-derive-gauchiste-au-sein-du-fn%C2%A0.html

    Cette deuxième lettre ouverte ira plus loin. Car la situation française, sous la vague rose, n’est plus simplement grave ; elle est, à peu de choses près, désespérée.

    Je ne vous connais pas personnellement, chère Marine, mais je fais partie des six millions cinq cent mille électeurs qui votèrent pour vous au premier tour. Je suis par ailleurs donateur du Front national de mon département. Vous-même connaissez personnellement des cadres et des militants du mouvement Riposte Laïque Résistance Républicaine, et certains de nos camarades, tel Fabien Engelmann, ne se sont jamais cachés de leur double appartenance à RR et au FN. Bref : nous sommes nombreux dans nos milieux, qui avons suivi passionnément ces élections, et qui vous espérions au second tour. Or, force est de constater que ce fut un fiasco de première, et je m’en suis d’ailleurs exprimé quelques instants après les résultats.

    http://ripostelaique.com/premier-tour-des-presidentielles-2012-le-pire-scenario-pour-les-patriotes.html

    Le fait que le seul programme patriotique d’envergure (je passe sur ce brave Dupont-Aignan qui m’a toujours fait l’effet d’un bras cassé) se soit vu reléguer à la troisième place, c’est-à-dire à rien du tout, je dis bien à rien du tout au second tour, m’a fait l’effet d’une douche froide, et je ne fus pas le seul douché.

    Se posait dès lors le problème crucial du report des voix au second tour. Je fus certes, moi-même, comme bien d’autres, tenté par l’abstention, car les patriotes n’aiment pas à choisir entre deux mondialistes. Puis, je finis par me rallier à la position de Christine Tasin, qui appelait dès les premiers instants à voter Sarkozy. Et c’est bien là que se situe le fond du problème : même si la droite UMP avait passé près de cinq ans à vous insulter, il fallait, la mort dans l’âme certes, mais il fallait, dis-je, appeler à voter pour le Président sortant. En répondant aux insultes de l’UMP par une dénonciation constante et mécanique de Sarkozy, en laissant entendre à la frange naïve de votre électorat qu’Hollande, en Président calamiteux, vous livrerait les Législatives sur un plateau, en omettant de signaler à quel point le discours sarkozyste, en matière d’islam, d’insécurité et d’immigration fut juste et courageux, même si les actes n’ont pas suivi, vous avez en quelque sorte ruiné votre propre montée dans l’estime électorale des Français.

    Car cette stratégie, infantile, de la politique du pire, repose sur un postulat totalement faux, furieusement naïf : qu’un pouvoir usurpatoire et pervers va, tout naturellement, s’autodétruire. Au contraire, un pouvoir usurpatoire et pervers, une fois qu’il est en position totalitaire, bien loin de s’éteindre, ne fait que se renforcer. Et le Parti Socialiste vient de passer le point de bascule. Sachez, Marine, si vous ne l’avez pas encore compris, que la gauche totalitaire qui vient de prendre le pouvoir contrôle désormais toutes les institutions importantes qui permettent de vous détruire, et de détruire des mouvements comme le nôtre : justice, police, presse, éducation, enseignement supérieur, intellectuels…

    Du temps de Sarkozy, ce système claudiquait encore. La gauche contrôlait presque tout, mais pas tout. Quant à Sarkozy, il était contraint, périodiquement, de populariser, de valoriser vos thématiques, de peur de voir s’échapper son propre électorat vers le Front National. Du coup, en cherchant à sauver l’UMP, il faisait votre jeu, celui de vos idées, celui de nos idées. C’est lui qu’il détruisait en cherchant à recoller ses morceaux, pas vous. Aujourd’hui tout est changé. La gauche contrôle tout, possède les moyens du pire lessivage de cerveaux de tous les temps. Même chez les patriotes, il y en a qui trouvent à présent des vertus à Hollande, c’est tout dire, et d’autres qui tremblent à l’idée de publier un texte un tant soit peu mordant. La droite UMP, elle, a perdu tout moyen réel de diffuser les concepts patriotiques. L’UMP n’est plus au pouvoir, Marine, il faut vous le rentrer dans le crâne ! Comme dit le poète, cet heureux temps n’est plus, tout a changé de face. C’est fini les grandes déclarations de Sarkozy, non suivies d’effet, qui vous permettaient d’apparaître en femme providentielle qui, elle, aurait un jour le courage d’appliquer des idées fermes ! Aujourd’hui, rien, Marine : RIEN. Vous n’aurez plus en France que des déclarations d’amour à la diversité, au métissage, à la créativité des banlieues… L’UMP continuera d’aboyer un peu, certes, mais avec un ton de voix qui est celui des perdants, des révoqués, des fantômes. Les foules sont idiotes, elles ne reconnaissent point ce qui est vrai et juste, elles encensent celui qui a le vent en poupe, fût-il le pire, en espérant tirer quelques miettes de s’être rangées à temps du « bon » côté.

    Certes, la première partie de votre plan a réussi. L’UMP va probablement imploser, se casser en deux ou trois parties. Une partie va vous rejoindre, une partie va devenir socialiste, un dernier tiers enfin va naviguer à vue, donner dans la farce, en vous volant des effets d’annonce sans la moindre intention d’application. Ces deux dernières parties de l’ancienne UMP resteront vos ennemies jurées. Mais tout ce fatras ne fait en aucun cas un succès aux Législatives ! Votre plan aurait pu fonctionner dans un scrutin proportionnel… Mais avec le scrutin uninominal à deux tours ! Mettons que les roses fassent 30 %, les bleus 25%, et les bleus marine 23 %. Chic, la droite est majoritaire ! Mettons qu’il y ait des triangulaires. Eh bien, on en revient au scenario des cantonales : jolie percée du FN au premier tout, mon Général, et au second tour, pfuit plus rien ! En clair, de plus en plus d’électeurs, de plus en plus de militants, et toujours strictement aucune représentation.

    Bien sûr, dans l’absolu, la politique du pire peut avoir ses vertus. Un peuple viril eût conclu le premier tour des Présidentielles par votre élection à la majorité absolue. Un peuple un peu moins viril aurait bricolé un deuxième tour sismique Sarkozy-Marine, ou, à défaut, Hollande-Marine ; nous y avons cru, d’ailleurs, nous-autres ! Mais un peuple comme celui de 2012, Marine ! Un peuple où l’homme-masse, l’homme de la servitude volontaire, de la mollesse, de l’ignorance, de la lâcheté, du masochisme… représente l’immense majorité des voix ! La politique du pire ne peut fonctionner avec ce genre de peuple… L’homme-masse choisira forcément les pires. Allez dans une salle des professeurs, Marine, et écoutez-les : leur servilité, leur crétinisme ! Et quand on songe qu’ils forment la jeunesse…

    Bref, au lieu de ce discours triomphaliste un peu ridicule avec lequel vous accueillîtes les résultats du premier tour, en vous félicitant de vos pourcentages… d’éviction, en étalant votre intention de voter blanc, en donnant toute latitude à votre électorat sur le vieux thème rance du tous-pourris ni l’un-ni l’autre, il fallait faire éclater le slogan décisif « Tout sauf la gauche en 2012 » ; il ne fallait surtout pas laisser croire à certains de vos électeurs qu’un pouvoir de gauche allait servir, à son corps défendant, vos intérêts. Du reste, cette stratégie du pire n’a pas convaincu tous vos électeurs. Une bonne moitié a rompu avec votre consigne d’indifférence, et s’est reportée sur Sarkozy, pour barrer la route à la peste totalitaire rose-rouge (et verte). Mais en vain.

    Oui, c’est à ce moment-là qu’il fallait jouer un beau coup ! Stigmatiser l’inaction de Sarkozy, mais rendre hommage à son courage et à la justesse de ses propos. Ne jamais laisser entendre que Sarkozy fût un menteur. Sarkozy n’a pas menti ; il ne tient pas ses promesses, c’est tout différent. Il y eut une erreur philosophique au sein de votre discours : une promesse non-tenue n’est pas un mensonge, les deux concepts se ressemblent, ils ne sont pas identiques. Sarkozy n’a jamais menti à son peuple ; lorsqu’il a dénoncé le communautarisme, la racaille, l’ultra-violence, l’islamisation, l’immigration échevelée, l’inversion des valeurs, il n’a pas menti. Il a dit la vérité. Il a été le seul Président en exercice a oser dire, à ce point, la vérité, le seul dans toute l’histoire de la V° République. Le rad-soc Chirac, à côté de lui, fut lamentable avec ses « filles et fils de la République » pour qualifier les émeutiers de 2005. Et cette vérité du discours, il fallait la reconnaître, il fallait la reconnaître jusqu’au bout, même en la personne d’un Président qui, parfois, vous insultait. Il fallait montrer la vérité jusqu’au bout, cette vérité nue et crue selon laquelle Hollande est pire que Sarkozy, pire, infiniment pire, objectivement pire, parce que la gauche, elle, est ennemie de la vérité, lorsque la droite ne fut ennemie que de l’action.

    Un pouvoir ennemi de l’action est malade. Un peuple ennemi de la vérité est mort. Le 6 mai 2012, il vous appartenait encore de faire triompher les ennemis de l’action contre les ennemis de la vérité. Vous avez malheureusement fait tout l’inverse, et je ne suis pas sûr que le pays s’en relève un jour.

    Je rédige ma lettre alors qu’il est déjà trop tard sans doute. J’ai cependant la vanité de croire que vous pouvez encore vous en inspirer quelque peu. Et sauver quelques meubles aux Législatives. Et peut-être contribuer à sauver une France qui, désormais, est à l’agonie.

    Très respectueusement.

    Avec les salutations désespérées d’un militant qui n’y croit plus qu’à peine.

    La maison s’écroule.

    On entend frapper les horloges de la mort.

    Jacques Philarcheïn

  • BAYROU ?

    Je reçois de nombreux messages d’amis qui me demandent de les relayer sur mon blog… certains me pardonneront de ne pas le faire systématiquement. Je tache de sélectionner compte tenu du contexte, des sources et de ce qui flotte plus ou moins confusément dans l’atmosphère. Je ne partage pas toujours tout le contenu, mais si cela était quel intérêt à vouloir débattre ?

    Et puis vous pouvez « commenter »,  le monstre rouge n’est plus posté à l’entrée du blog, Vincent m’en a débarrassé !    

    Francis NERI

    http://semanticien.blogspirit.com

    Bonjour,

    Je suis très déçu par la décision de BAYROU, qui avait fait une très bonne analyse de la situation et des mesures à envisager pour y remédier. Sa prise de position va à l'encontre de ses propos.

    Je vous joins un courriel que je reçois d'un ami pour aider à la réflexion avant dimanche.

    Jean-Pierre Richarte 

    ----- Original Message -----

    Sent: Thursday, May 03, 2012 4:44 PM

    Subject: vote 

    Si être fidèle à la ligne du parti (comme le furent de tous temps les communistes) permet de négliger l'analyse de la situation, cela risque aussi de provoquer un effet diamétralement opposé à ce que l'on désire.

    Nous en avons déjà parlé, Marine  Le Pen, fait un pari à cinq ans, celui de profiter des fractures de l'UMP provoqué par l'échec de Sarkozy aux élections présidentielles. Soit !  

    Peut-être pense t-elle que ses électeurs du moment seront ses électeurs de toujours comme le furent en d'autres temps ceux du PC.

    N'oublie t-elle pas qu'une partie de son électorat du premier tour comporte également des gens de gauche qui peuvent retourner à leur préférence première ? N'en est-il pas de même avec les déçus de la droite qui, assistant à une refonte de l'UMP avec de nouveaux chefs, reviendront vers cette droite ?

    Qui sait si l'ambiance du FN restera sereine ?

    Il faut se souvenir de précédents fâcheux et des multiples fractures provoquées par l'esprit dictatorial de J.M le Pen, je pense au départ de Pierre Sergent, homme intelligent, loyal et intègre, à celui, de Bruno Megret contraint de partir comme le fut  Carl Lang et bien d'autres qui les suivirent.

    Si Gérard Longuet n'était pas opposé à une alliance pour les législatives, ne serait-ce qu'au "cas par cas", il y a dans les rangs du FN des gens qui ne le sont pas non plus mais qui devront se taire eux aussi. 

    Marine deviendra t-elle aussi despote que son père ? Évidemment, je ne le souhaite pas, mais, pour l'instant, l'ombre du père est présente et si le discours de M.L.P est plus édulcoré que celui de J.M ce n'est qu'une question de ton. Je lui reconnais le mérite d'éviter les grosses gaffes et les propos provocateurs.

    Elle n'a pas encore, selon l'expression des psychologistes et autre psy, "tué le père". Il ne faudrait pas que l'ombre du père finisse par tuer la fille.

    A mon avis, elle aurait dû, tout en gardant une conduite nationaliste, s'ouvrir davantage aux autres, en particulier à ceux qui voudraient bien mais qui n'osent point.

    J'en ai de nombreux exemples. Leur problème réside dans la présence du père qui leur donne à penser que rien n'a vraiment changé.

    Il faut bien comprendre que les fidèles du FN, le noyau, si je puis dire, n'ont jamais eu besoin d'être convaincus ni par J.M le Pen, ni par qui que ce soit d'autre. Quand j'ai rencontré J.M, étant un peu irrité par son attitude pontifiante, je me suis vu contraint de lui dire que je professais les idées du FN bien avant de l'avoir connu lui, "le Chef" (dans son entourage on l’appelait "le Grand").

    Il donnait l'impression qu'il était l'inventeur de l'idée nationale. 

    Nous savons, d'après les sondages qu'une partie de ceux qui ont voté pour M.L.P voteront Hollande au second tour et qu'une autre partie votera Sarkozy. Il existe une autre partie qui votera "blanc" comme elle le préconise, et enfin une quatrième qui ne se dérangera même pas. Par conséquent, il sera intéressant de connaître le nombre de bulletins blancs dans lesquels il faudra aussi compter le pourcentage de ceux qui votent "blanc" traditionnellement, pour savoir à quel point elle sera suivie.

    Personnellement, je ne me conduis pas aveuglément, j'essaie de prévoir le pire, attitude qui m'a toujours réussie. 

    Le succès du PS ne fera que le renforcer, à partir de là, M.L.P est-elle capable d'en connaître toutes les conséquences ?

    L'esprit de filouterie et de fraude des socialistes est démontré. Il m'oblige à penser qu'ils ne se priveront pas pour truquer le paysage politique français en mobilisant un large électorat étranger. J'ai déjà émis cette hypothèse découlant tout naturellement de la politique d'immigration préconisée par le PS.

    Il n'ya pas que des débiles profonds au PS, la tactique de MLP, sera certainement prise en compte.

    Loin de moi l'idée de vilipender ceux qui, obéissant à MLP, voteront blanc, ils ont gardé une rancune contre Sarkozy, sentiment que je partage pleinement tout comme vous. Je veux simplement voir au delà et je me pose cette question : Si MLP avait déclaré :

    "Il faut absolument barrer la route à la gauche car elle provoquera certainement l'envahissement de la France par un flot jamais atteint d'étrangers, pour beaucoup hostiles à la démocratie et à nos institutions, qui ne viendront que pour profiter des avantages sociaux et parmi lesquels nous risquons fort de voir arriver d'autres Mohamed Merah. Je vous laisse libres de votre choix."

    Quelle serait l'attitude de ceux qui sont convaincus aujourd'hui que voter "blanc" est la solution la plus appropriée aux circonstances ?

    C'est sur cette question que je termine ce long message, car sur les problèmes importants, il m'est difficile de faire court.

    Amicalement et fraternellement vôtre