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Le systémicien - Page 376

  • Marine Le Pen sera au deuxième tour

    Je partage entièrement l’avis de Bernard.  Je le dis depuis trop longtemps pour ne pas approuver cette « stratégie » qui n’est plus un vote de protestation, mais d’adhésion. De toute façon si nous ne voulons pas de François Hollande, il faut faire suffisamment pression sur Nicolas Sarkozy pour qu’il cède sur des points clés comme la proportionnelle aux législatives, l’espace Schengen, la zone euro, la préférence nationale etc…

    Donc votons Marine au premier tour, c’est l’intérêt de la France et des Français…mais c’est aussi l’intérêt des Européens.

    Je sais que nombre d’entre vous hésitent encore. Il n’est plus temps de tergiverser. Si vous ne voulez pas de François Hollande au 2eme tour votez Marine au premier. Ne vous laissez pas tenter par le « vote utile » pour Nicolas, il vous conduit directement à François Hollande         

    Francis NERI

    http://semanticien.blogspirit.com

    12 04 2012 

    Dix raisons pour lesquelles je pense que Marine Le Pen sera au deuxième tour

    Posted on 11 avril 2012 by Bernard Bayle - Article du nº 246

    Si j’en crois les sondages, les jeux sont faits, nous allons avoir un deuxième tour Sarkozy-Hollande, et Hollande va gagner. Pourtant, je ne crois absolument pas que le candidat socialiste, qui propose le droit de vote des étrangers, pourra être élu, en France, avec un tel programme, à mon avis, c’est rédhibitoire. J’ajouterai que la chance de Sarkozy est d’avoir une gauche Hollande-Mélenchon-Joly qui, par sa « préférence immigrée », ne peut que se couper du vrai peuple. Et j’avoue que je ne vois pas les raisons pour lesquelles Marine Le Pen ferait un score de 15 %, comme les sondeurs l’affirment. Cela me parait tout simplement impossible, et en total décalage avec ce que j’entends autour de moi. A mon avis, cela sent la grosse manipulation, pour amener les électeurs qui ne veulent pas de la gauche à choisir le vote utile Sarkozy dès le premier tour.

    Je vois dix raisons qui, en toutes logiques, devraient amener la candidate du Front national, pour laquelle je vais voter, au deuxième tour.

    - La situation de notre pays est bien plus grave qu’en 2002, où Jean-Marie Le Pen, avec 18 % était arrivé au deuxième tour. L’insécurité a progressé, l’immigration a  explosé, le chômage de masse a augmenté, l’islam (contre lequel elle n’insiste pas assez) est de plus en plus visible, l’UMP et le PS continuent à avoir des affaires sur le dos, et l’Union européenne est au bord de l’explosion. Tous ces faits donnent raison aux dires de la présidente du FN.

    - Marine Le Pen présente une toute autre image que son père, et facilite le vote en sa faveur d’électeurs que la personnalité du fondateur du FN rebutait, et ses nombreuses provocations faisaient fuir.

    - François Hollande (que je vois passer à la trappe au premier tour) est très loin de susciter l’enthousiasme de Ségolène Royal en 2007, et n’a absolument pas l’envergure de Jospin, qui avait perdu pourtant dès le premier tour, en 2002. D’autre part, Mélenchon va lui faire très mal, et a juré sa perte.

    - Les Français sentent, dans la hargne des journalistes, et les agressions de Mélenchon et des siens, que Marine Le Pen est vraiment l’adversaire du système. Ils ne supportent pas la différence de traitements entre elle et ses adversaires, et remarquent que celle-ci ne se départit jamais de son sourire et de répliques judicieuses, depuis des mois. D’autre part, les électeurs ont découvert, sur les plateaux de télévision, des Gilbert Collard, Louis Aliot, Florian Philippot, Marie-Christine Arnautu, qui ont tous, à chaque fois, fait bonne impression. Cela paiera forcément.

    - Sur des sujets quotidiens cruciaux (islam, immigration, halal, insécurité) elle tranche, par ses prises de position claires, avec tous ses adversaires, Dupont-Aignan compris, et est la seule qui traduit vraiment les inquiétudes de nos compatriotes. Le thème de la préférence nationale a fortement marqué les esprits.

    - Les Français ont montré qu’ils ne voulaient pas d’un deuxième tour entre l’UMP et le PS en 2002, en 2007, Bayrou est passé près de la surprise, et en 2012, aucun des deux candidats du système n’enthousiasme les foules. Sarkozy a trahi les espoirs suscités en 2007, et raconte tout et son contraire, prenant les Français pour des imbéciles. Quant à Hollande, les vrais socialistes en ont honte.

    - En 2005, les Français ont voté non à l’Union européenne, à 55 %, imposant un camouflet aux deux principales formations, qui ont pourtant contourné leur vote en 2008. Depuis, l’ampleur de la crise, qui va atteindre, après la Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la France, montre les dégâts du dogme européïste, et la faillite inévitable de l’euro.

    - Dans tous les pays européens, comme aux Pays-Bas, Autriche, Suisse, Allemagne, Suède, ce qu’on appelle les droites populistes, qui alertent sur l’islamisation de leur pays, font des progressions spectaculaires. La polémique sur le halal et l’affaire Merah ont montré la solidarité du système, contre la seule Marine Le Pen. Pourquoi y aurait-il donc une exception en France, seul pays à avoir fait voter une loi contre la burqa et les signes religieux à l’école, sur cette question ?

    - Les Français ont bien souvent ridiculisé les sondeurs, ainsi en 2002, à quatre jours du scrutin, ces derniers voyaient-ils Jospin en tête du premier tour. On a vu le résultat.

    Alors, si vous êtes vraiment convaincu que les solutions de Marine Le Pen sont les seules qui peuvent sortir la France de la catastrophe, ne tombez pas dans le piège des sondeurs, et surtout ne votez pas Sarkozy dès le premier tour, le système n’attend que cela !

    Bernard Bayle

     

  • L’approche systémique en action

    A quelques jours d’élections majeures, présidentielles puis législatives, il me semble opportun de rappeler, avant d’aller aux urnes, quelques principes de base de la « systémique ».

    Sait-on jamais, ça peut toujours servir !

    La systémique, c'est la science de la régulation et du contrôle des systèmes. Sur le plan politique, réguler et contrôler un système humain (un individu, un groupe, une organisation) consiste à dire quel serait son avenir.

    Pour autant s’agit t-il par la régulation et le contrôle de manipuler les attitudes et les comportements des groupes pour leur aménager un avenir possible ? C’est probablement ce que pensent les dirigeants du CAC 40 et nos hommes politiques.

    Mais !!! l'avenir n'est que l'éventail de futurs possibles qui sont animés par la convergence des interactions, des plans d'innombrables acteurs qui, dans la plupart des cas, estiment qu’il leur suffit de s’autoréguler. Ils estiment que la régulation sociale actuelle suffit et qu’il n’est point besoin de l’accroître. Les libertés seraient suffisamment réduites comme cela sans y ajouter du « contrôle social » supplémentaire. 

    Alors la plupart des hommes resteront ignorants de ce qu’ils ne voient pas ou ne veulent pas voir, appréhender, comprendre.

    Il faudrait exercer des pressions éducatives et socialisantes continues, pour les rendre attentifs aux mondes qui les entourent, maîtriser leurs émotions, devenir libre et manœuvrant.

    Descartes considérait que l’âme et le corps constituent deux entités séparées qui entretiennent peu de relations entre elles en vue de l’émergence des émotions.

    C’est cette dualité que le systémicien entend dépasser. Pour lui, Il n’y a pas de séparation entre l’esprit et le corps, mais interaction et rétroaction.

    Le systémicien affirme que par sa manière de concevoir mentalement une situation émotionnelle, l’individu peut modifier l’intensité et le type d’états émotionnels qu’il éprouve et donc ses représentations.

    La régulation peut aller dans le sens d’une amplification des réponses émotionnelles tout comme dans le sens de leur inhibition.

    Un systémicien pratiquant l’approche systémique est conduit à revisiter en permanence la construction du monde qu’il tenait pour certaine.

    Le systémicien doit donc s’habituer à remettre en question ses schémas cognitifs et à prévoir d’importantes évolutions survenant au cours de ses existences.

    D’où l’importance majeure d’avoir fait l’expérience d’un « parcours de changement [1] (Philippe Caillé) » au cours de sa formation  de systémicien. 

    Non axiomes du systémicien :

    Changer en définitive c’est remettre tout simplement en question le clivage entre raison, émotions et connaissances et d’en rétablir les connections.

    On maîtrise ses émotions en libérant et en contrôlant sa mémoire.

    On échange une idée contre une émotion ce qui établi la relation avec la raison.

    On commence par imaginer son futur ainsi que  le contexte qui va avec. Les autres que nous y placerons. Il faut ensuite l’étoffer virtuellement, y mettre de la chair, le rendre réel.   

    Francis NERI

    10 04 2012     

    http://semanticien.blogspirit.com

     



    [1]Philippe Caillé est psychiatre, thérapeute de couple et de famille. Longtemps domicilié en Scandinavie où il a dirigé plusieurs centres de thérapie familiale, il y fonda l'institut de pensée systémique appliquée d'Oslo.

  • La crise dite systémique

    La crise de 2008 aurait dû permettre à Nicolas Sarkozy de mettre en œuvre les réformes structurelles et les promesses sociales sur lesquelles il s’était engagé, sans difficulté ni opposition sérieuse à gauche.

    Or, malgré cette opportunité il n’a pas pu ou voulu faire…ou si peu que c’en est dérisoire et démontre, pour le moins, que le politique n’a plus la main. Le pouvoir est détenu par le marché et les financiers.

    C’est compréhensible et préfigure ce qui nous attend, à l’image de ce que nous avons déjà subi. Car enfin, il aurait fallu, pour tenir ses promesses à la France et aux Français, s’en prendre à la grande distribution et à la spéculation internationale. À l’universalisme de la pensée unique chère à la gauche, mais aussi à une certaine droite Européiste et à l’islam wahhabite.      

    Convergents, cohérents, et unis dans la défense de leurs privilèges, les puissants de ce monde ont bien compris la notion de globalisation, de complexité, de systèmes et d’ensembles à réguler, d’interactions et de rétroactions, de thermostats qu’il faut poser aux endroits voulus pour prévenir les explosions sociales.

    Mais aller plus loin et mettre en œuvre une approche systémique pour résoudre les problèmes qu’ils ont créés relèverait de l’idée qu’ils seraient disposés à se tirer une balle dans le pied, voire dans leur crâne précieux.

    Y a t-il une issue ? Peut-on compter sur leur prévoyance, sur leur raison, sur leur sens des réalités ? Je ne le pense plus ! Ils iront au bout de leur frénésie de possession et de pouvoir. « Toujours plus » comme disait François De Closet, il n’y a pas de fin à leur boulimie.

    Peut-on alors compter sur la sagesse ou la colère des peuples pour qu’ils entendent raison ?      

    Je suis sceptique, donc incrédule, car l’histoire se termine souvent très mal pour le peuple. Sa colère est toujours récupérée.

    Pour mettre fin au pouvoir absolu et au servage, certains ont fait la révolution, n’hésitant pas à couper la tête d’un roi.

    Pour quel résultat ? Ils ont mis un empereur à la place ! Ensuite, au cours de l’histoire récente, çà ne s’est pas arrangé. Le peuple ne gagne jamais rien à trucider les puissants, d’autre émergent encore plus vite, sont plus rapaces et plus violents !

    La lutte pour l’égalité est un leurre. Il semble qu’il n’y ait pas d’autre combat que celui de l’accès à la dominance du « barbare » qui veut, dès qu’il en à l’occasion et la possibilité,  prendre la place de celui qui « possède ». Il veut l’argent, le territoire, la terre et imposer ses règles, ses codes, ses valeurs, ses certitudes.

    Pour tempérer ces ardeurs revendicatrices, que Nicolas Sarkozy et ses complices à gauche et en islam, ont parfaitement intégré dans leur stratégie, il leur faut admettre que la paupérisation absolue du lumpenprolétariat et de la racaille que dénonçaient déjà Karl Marx et Engel, n’était plus de mise, et qu’ils ne pouvaient plus pourrir la vie des pauvres et des classes moyennes sans un peu de « redistribution »…mais pas trop !

    Le problème c’est que çà ne marche plus car il n’y a plus rien à redistribuer, le CAC 40 prend tout…les imbéciles !

    Comme d’habitude, ils vont faire en sorte que les peuples s’entretuent pour le profit du complexe militaro-industriel, mais au nom de l’égalité, la liberté et pourquoi pas de la fraternité entre les peuples…ou encore de leurs prophètes … «  mon Dieu est plus fort que le tien » disait Conan le barbare.

    Certains idéalistes rêvent encore d’une gouvernance mondiale associée à une avancée technologique majeure qui réglerait tous nos problèmes. Mais elle n’est pas réalisable sans consensus entre Etats. C’est flagrant, quand par exemple la Chine et la Russie pour défendre leur idée de la géopolitique mondiale et surtout leurs intérêts, s’opposent au conseil de sécurité à une intervention en Syrie. Or, l’approche systémique de résolution des problèmes globaux et complexes, demande de mettre en œuvre des « modélisations » qui vont dans le sens de l’intérêt du monde primant l’intérêt de l’Etat qui, lui même, prime sur celui des communautés puis des individus. 

    L’éthique, l’empathie, l’altruisme, la sauvegarde du monde dépendent de l’ordre dans lequel nous inscrivons nos priorités. L’individu doit-il survivre au groupe et le groupe à l’espèce ? 

    Tout cela n’est-il pas dans les gènes ? Serait-ce un produit de l’éducation et de la socialisation ? Aujourd’hui nous voulons survivre en tant qu’individu. La raison du plus fort, du mieux organisé, du plus savant sera donc la meilleure ! Rien de changé dans le vaste monde sauf que nous sommes à l’heure 24 !

    Francis NERI

    09 04 2012

    http://semanticien.blogspirit.com